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Prière de Jésus - Prière du Coeur

Publié le par Perceval

"Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous", dit saint Paul (1 Co 3,16).

Chaque homme est appelé à devenir ce temple. C'est la vocation fondamentale du chrétien. Pour devenir cette maison du Dieu Vivant, il doit toujours porter en lui le Nom de Dieu:

"Je consacre cette maison que tu as bâtie, en y plaçant mon Nom à jamais; mes yeux et mon cœur y seront toujours" (1 Ro 9,3).



Christ Pantocrator
(Icône de Sofronov, Monastère de Chevetogne)


" La sainteté n'est pas dans telle ou telle pratique, mais dans une disposition du cœur qui nous rend conscients de notre faiblesse, et confiants jusqu'à l'audace dans la bonté du Père " (sainte Thérèse de Lisieux).

* J'ai mis ma confiance dans le Nom de Jésus, le Nom au-dessus de tout nom : En effet dans le nom de Jésus, il y a la récapitulation du mystère de l'incarnation et du salut :
"Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix! Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, au Nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. (Philippiens 2, 6-11

Alors, dit le moine d'Orient, " le Nom de Jésus devient une espèce de clé qui ouvre le monde, un instrument d'offrande secrète, une apposition du sceau divin sur tout ce qui existe. L'invocation du Nom de Jésus est une méthode de transfiguration de l'univers ".

Olivier Clément dira " L'invocation facilite la garde du cœur : lorsqu'une pensée, au sens évangélique, affleure au subconscient, il faut, avant quelle ne devienne obsessionnelle, écraser avec le Nom la suggestion démoniaque et transfigurer l'énergie ainsi libérée en la revêtant du même Nom " (Questions sur l'homme, Stock 1972, p. 86).

Saint Jean Casien explique bien qu'il faut invoquer le Nom de Jésus au moment où l'on s'endort, pour que la prière pénètre le sommeil.

Jean Lafrance, prêtre, nous dit que " Tout homme doit, un jour, découvrir qu'il porte en lui un " cœur de prière ", comme le dit si bien André Louf à propos d'un moine " que la prière a tout bonnement saisi et qui l'occupe continuellement. " Aujourd'hui, dit-il, j'ai l'impression que, depuis des années, je portais la prière dans mon cœur, mais je ne le savais pas. Elle était comme une source qu'une pierre recouvrait. À un moment donné, Jésus a ôté la pierre. Alors la source s'est mise à couler et depuis elle coule toujours " (André Louf, Seigneur, apprends-nous à prier, Éd. Foyer Notre-Dame, Bruxelles 1973, p. 31).
Il faut donc découvrir l'être caché au fond du cœur, selon la belle expression de saint Pierre (1 P 3, 4) parlant de la situation de l'homme nouveau. Saint Bruno parlera du " cœur profond ".
(Texte extrait de LA PRIÈRE DU COEUR de Jean Lafrance, prêtre (1931-1991))

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Méditez pendant trente minutes

Publié le par Perceval

Asseyez-vous. Restez immobile et le dos droit. Fermez doucement les yeux. Soyez détendu mais vigilant. En silence, intérieurement, commencez à dire un mot

« Maranatha  (araméen) qui signifie « Viens, Seigneur »,  
   

ou la prière du cœur Prière de Jésus - Prière du Coeur

«  . « Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur » ou

« Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, pardon et merci »

Récitez-le en détachant chaque syllabe. Ecoutez-le tout en le disant, doucement, mais sans discontinuer. Calez une partie de la phrase: " Seigneur Jésus fils de Dieu "  sur l'inspir,  et l'autre " aie pitié de moi " sur l'expir....
Ne retenez et n’entretenez aucune pensée, aucune image, spirituelle ou autre. Laissez passer les pensées et les images qui surgissent. Ramenez simplement votre attention – avec humilité et simplicité – sur la répétition intérieure de votre mot dans la foi, du début à la fin de votre méditation.

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Les moines et la femme

Publié le par Perceval

Deux moines zen s’apprêtaient à traverser une rivière à gué. Une belle jeune femme les rejoignit. Elle aussi devait passer sur l’autre rive, mais la violence du courant l’effrayait. Un des moines la chargea sur ses épaules et la déposa de l’autre côté. Son compagnon n’avait pas desserré les dents. Il fulminait :un moine bouddhiste n’était pas autorisé à toucher une femme, et voici que celui-là en portait une sur ses épaules ! 

Des heures plus tard, en arrivant en vue du monastère, le moine puritain annonça :

« Je vais informer le maître de ce qui s’est passé. Ce que tu as fait est interdit. »

Le moine secourable s’étonna :

« De quoi parles-tu ? Qu’est-ce qui est interdit ? »
« As-tu oublié ce que tu as fait ? », s’indigna l’autre !  « Tu as porté une belle jeune femme sur tes épaules ! »

« Ah oui, bien sûr ! »,se souvint le premier en riant. « Il y a belle lurette que je l’ai laissée sur le bord de la rivière. Mais toi, la portes-tu toujours ? »

Apologue bouddhiste.

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Décidément, Benoît, je ne te comprends plus … !

Publié le par Perceval

Pourquoi le chrétien
qui « est présent aujourd’hui auprès des malades du sida en Afrique »,
qui est convaincu qu’il est nécessaire de s’engager pour une « humanisation de la sexualité »,
qui espère en «un réveil spirituel et humain»
et qui pratique l’ «amitié pour les souffrants»…. en reprenant les mots de Benoit
Pourquoi ce chrétien là ne militerait pas pour la solution d’urgence du préservatif, et en quoi « cela ne fait qu’augmenter le problème » ?

 

 

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De bonnes questions...?

Publié le par Perceval

- Est-ce la fin de la « Chrétienté » ? (pas du Christianisme ! Il faut bien entendre …)


- Certaines représentations chrétiennes ( pas la foi … ! ) ne sont-elles pas dépassées ?
Par exemple que peut signifier : « Jésus "assis à la droite du Père pour juger les vivants et les morts" », avec nos schémas de pensée actuels..?


- La doctrine chrétienne est-elle une Vérité immuable ?

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Les religions sont-elles incompatibles...?

Publié le par Perceval

L’opposition doctrinale entre les religions ne devrait pas s’opposer sur les mots, ou les représentations de l’expérience spirituelle… Elle devrait s’appuyer sur les différences, c’est à dire chercher à comprendre en quoi, la croyance de l’autre est en écho avec une expérience que j’ai faite dans ma propre spiritualité et tenter de la rapprocher des mots propres à ma foi….

C’est ce que je tente de faire avec le bouddhisme, et j’en retire une meilleure compréhension de ma foi et de ma lecture du nouveau testament. Décidément Jésus est allé , lui-même, très loin dans l’entendement des  concepts que lui offraient sa propre religion : le judaisme. Son expérience, sa méthode,  nous permettent - par extension - d’aller encore plus loin, à notre époque – celle de l’interreligieux, et du pluralisme religieux …. ( à développer …. )

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L'Eglise-institution et l'Evangile

Publié le par Perceval

Depuis l’excommunication de cette petite fille de 9 ans violée par son beau père, de sa mère et de l’équipe médicale qui l’a fait avorter, une grande partie du monde catholique est scandalisé.

Une fois de plus l’Eglise-institution apparaît comme inhumaine, dogmatique et elle trahit l’Evangile. Comment être crédible quand on annonce la bonne nouvelle de miséricorde et de pardon du Christ ?

Nous sommes déjà nombreux à avoir réagi soit par des communiqués soit en écrivant à l’archevêque de Recife et au Pape.

Au cas où vous voudriez le faire, voici les adresses électroniques.

 

 


arcebispo@arquidioceseolindarecife.org.br

 

benedictxvi@vatican.va

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Parler aujourd’hui de Jésus Christ….

Publié le par Perceval

Réflexions autour de ce thème, en vue d'une rédaction ....

Préalable avec J. Moingt :

C’est chaque jour, manière différente de le faire : J. Moingt considère comme un "drame" le fait, pour les religions, de "se cramponner à l'image de Dieu que chacune a reçue du passé et qu'elle cherche à maintenir à tout prix, alors que l'évolution des représentations du monde, du lien à la nature, des formes de la vie sociale et politique, des idées philosophiques, etc., ne cesse de modifier l'image de Dieu dans l'esprit des croyants comme des incroyants".

Solliciter les questions, et proposer des réponses, seulement si – s’il d’agit d’avancer des ‘ convictions ‘ il est primordial en reprenant, pour le chrétien,  ce que dit J Moingt pour le théologien : "Un théologien ne devrait se juger en droit de parler, de répondre aux questions des autres sur la foi, que s'il se sent capable de mettre, le premier, sa foi en question"

Non pas partir des enseignements de l’Eglise, les dogmes ; mais de l’histoire des hommes, et lire comment elle rencontre l’histoire de Jésus, mais par le chemin de l'histoire qui a conduit Jésus à la mort et à la résurrection

Le Dieu de Jésus-Christ n'est pas une divinité solitaire et toute-puissante qui subsisterait éternellement pour elle-même hors du monde, et qui serait seulement venue en visite chez les hommes.

Le passage par l'histoire est de ce fait dévoilement dans le temps d'un projet qui a sa racine et son aboutissement dans l'éternité, d'un projet qui vise "la renaissance en Dieu de toute l'humanité ".

Comment aujourd’hui l’histoire de Jésus, en nous et pour nous se continue t-elle ?

Parler de Jésus Christ, ce n’est pas décrire un culte religieux ; le Dieu de J.C. n’a pas besoin d’autre culte que le service des autres…. Quant à l'Eglise, elle est constituée par la communauté de ces hommes libérés qui font advenir Dieu en acceptant la grâce d'aimer.

La réflexion personnelle sur sa Foi, a beaucoup gagné de sa confrontation avec l’athéisme, elle a permis d’épurer toutes les fausses ‘ idées sur Dieu ‘ ( expression utilisée pour simplifier ). Aujourd’hui, se rajoute le passage obligé de la confrontation de ma Foi avec les autres religions, voire les autres spiritualités :

Les préoccupations de nos contemporains ne sont plus les mêmes que celles des générations passées ; ainsi :

- Le salut dans l’au-delà…. Et Pourquoi ne pas admettre, en effet, que tout homme peut donner un sens à sa vie, même s'il ne croit pas en Dieu ?

- Le péché ; une autre perspective et un autre vocabulaire permettrait de reconnaître que chacun d’entre nous désirent au plus intime de leur être se voir délivrés des entraves qui les nouent en eux-mêmes et les tiennent prisonniers, séparés des autres et de Dieu

 Cette Eglise-là compte plus d'athées que de dévots ... A la question de savoir si Dieu existe, Renan a répondu : pas encore !

De même peut-on dire que l'homme n'existe pas encore, et qu'il nous incombe toujours de l'enfanter selon les dimensions de sa vocation divine

Autre point à prendre en compte :

-          L’usure du langage chrétien  cf bellet :

-          Reprenant une image d'Yves Congar, Maurice Bellet rappelle que la foi n'est pas une aimable maison de campagne plaisamment meublée, où on serait bien chez soi au milieu de ses affaires, et dont il suffirait de réparer les volets et de repeindre la façade… Le lieu de la foi ressemble plutôt à un chantier perdu au milieu des déserts de l'humanité, où les hommes s'interrogent sur leur façon de vivre ensemble et se départagent entre la tentation de se comporter comme des démons et l'appel à devenir quasiment des dieux. Tout y est donné pour leur permettre de se libérer de leurs idoles et de surmonter les chaos du monde, mais tout reste cependant à imaginer et à créer sous leur responsabilité : "Ici, la force des certitudes ne se mesure pas à la capacité d'écarter les questions, mais c'est la force des questions qui manifeste la force des certitudes, affirme M. Bellet. La critique qui fait émerger la vie n'a peur de rien, même pas de ses propres abîmes." Sur ce chantier, le croyant n'est pas un maître de sagesse ou de science capable d'enseigner aux autres un savoir assuré, ni un prophète en possession des plans de Dieu et investi de l'autorité de les imposer. Il ne peut être qu'un veilleur qui espère en dépit de toutes les nuits, un compagnon fraternel qui partage le pain reçu avec ceux qui cheminent à ses côtés, un chercheur passionnément à l'écoute des plus humbles balbutiements comme des grands et multiples poèmes qui dévoilent Dieu en disant l'homme.

-           

Références:  "Devenir Humain"  d’Yves Burdelot,  et l’enseignement de Zundel

A la recherche d’un chemin :

-          Des réponses à des questions de «  sens » ; non pas des réponses toutes faites, mais proposition chrétienne en « repensant  la foi »

En quête de l’humain :

            Qu’est ce que l’homme, quel est le sens de la vie ?

            Ne pas partir de Dieu : Mettre entre parenthèses nos ‘savoirs’ sur Dieu …. « pour sauver son âme, faut-il croire en Dieu ? » Cette question n’a pas de sens !

            Non-sens, Sens, sensations, … partir du vécu, l’expérience, la rencontre, faire confiance, l’amour,

Devenir humain… L’homme n’est pas humain, il le sait … « Je crois en l’homme » est une proposition chrétienne… Un chemin de liberté, de libération …

Moi et l’autre, l’interdit de tuer, le mal ; le radical message évangélique…

Il y eut un homme… !

            La vie d’un homme : rendre à Jésus son humanité… On ne dira jamais assez jusqu’où et comment Jésus fut l’un des nôtres. Comment c’est dans le très bas qu’Il s’est manifesté….

            Une parole de chair et de sang…

            Homme jusqu’à l’extrême… Mort pour blasphème,

Au dire des témoins : l’historicité et la croix ; ils l’ont suivi…. Pour lire la trace ouverte par Jésus de Nazareth, la ‘ croyance en « Dieu » n’est pas nécessaire :

« Non seulement l’affirmation chrétienne ne part pas de la conviction que Dieu existe pour déduire de là ce qu’elle nomme la « divinité » de Jésus. Mais c’est en reconnaissant l’existence humaine de Jésus et en adhérant au type d’humanité dont il a donné témoignage sans faille qu’on est invité à croire à l’existence d’un amour éternel - et personnel comme tout amour véritable  - qu’à notre tour nous nommerons « Dieu ». Parce que, pour l’heure, nous n’avons pas d’autre mot. » (Y Burdelot,  P137)

            Approche critique de l’idée de « Dieu »…

Au dire des témoins : la Foi et la résurrection

L’identité de Jésus : Une existence qui dit « Dieu »

            Jésus et le « Père »

            Jésus, « Dieu » en visage d’homme. Sa manière d’être Homme est « divine ».

            Le « Dieu » de Jésus Christ : Un Dieu « trinité », un Dieu « vivant »

            Un Dieu qui libère : Une Parole, un Chemin, une Eau vive

Une façon de vivre, la mise en œuvre de la proposition chrétienne…

Humble et pauvre : la question de l’Eglise…

Apprenti ensemble en ‘ atelier ‘ et la communauté chrétienne…

 

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Faut-il excommunier BENOIT XVI ?

Publié le par Perceval

Je ne suis pas convaincu par les argumentaires  qui tentent de défendre les décisions très discutables du pape… Cela ressemble plus à une défense systématique de type idéologique qui veut à tout prix défendre l’indéfendable sous prétexte qu’une fissure entraînerait la destruction du tout ( cf le mur de Berlin… ) Je suis convaincu que le catholicisme n’est pas une idéologie !!

Les ‘ lefvrevistes ‘ ne me semblent toujours pas en communion avec l’Eglise, ils ne s’expriment toujours pas au nom de l’Eglise et leurs évêques ne sont pas dans la tradition apostolique et catholique… ils s’ex-communient donc d’eux-mêmes et personne ne peut comprendre qu’il n’en soit pas ainsi …. A moins que Benoit XVI partage avec eux la nostalgie d’une Eglise ‘ puissante ‘ ‘, L’Aggiornamento du concile était en rupture avec une vision collaboratrice de l’Eglise avec les pouvoirs de la société civile ( exemple : la laïcité … ! ) ; autre exemple :  l’Esprit qui rappelle la liberté de religion et de conscience en général…etc

Si Benoît XVI n’était pas au courant des tendances ‘ extrêmes ‘ des intégristes, et de leurs opinions sur le judaïsme et autres excès … Soit je doute de la sincérité de cette opinion, soit cela conforte l’idée que j’ai de la curie romaine à savoir, leur décalage complet avec la société et mon incompréhension de les voir vivre dans un aquarium ou une tour d’ivoire … !

Que l’on tente aussi de m’expliquer le choix de Benoit XVI qui a nommé le très conservateur Gerhard Maria Wagner évêque auxiliaire de Linz, en Autriche. Or ce prêtre avait déclaré que l'ouragan Katrina était une «punition divine» parce que la Nouvelle Orléans comptait quatre cliniques pratiquant l'avortement. ?

 

Décidément je comprends de moins en moins ces prélats qui gèrent mal leur communication ou mélangent spirituel et profane et finalement qui désorientent le chrétien qui vit sa foi, ses doutes, et tente de se nourrir d’une spiritualité qui n’a que peu de rapport avec ces soubresauts idéologiques …

 

 

Quant au rituel, bélier des intégristes pour entrer dans un faux débat ... Le rituel change avec les époques, il est secondaire, en rapport aux contenus de foi, admirablement exprimés, dans les textes de Vatican 2 ; et je pense en particulier, au judaïsme et à l’interreligieux…

Amen.

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