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Dieu: entre le visage et l'indicible ...

Publié le par Perceval

Mes "idoles" sont peut-être là: l'absolu... l'indicible... ?

 

Jacob-et-lange-gustave-dore

 

 

"Méfiez-vous de l'absolu, l'indicible. Préférez un caillou, une phrase, un visage qui disent l'indicible .... Quand le savoir notionnel prend la première place, il rend presque impossible la communion réelle "


 

 

"Dieu est nostalgie tant qu'il est confondu avec les idées".


 

 

"S'il ne demande pas d'abord à être compris, c’est qu'il veut être cru..."

 

Sulivan

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"Je doute..." Jean SULIVAN: prêtre

Publié le par Perceval

Jean Sulivan 1"Je doute, ou plutôt la conscience-tête n'en finit pas de dire noui ou ouine, tandis que la conscience-corps se dirige toujours dans la même direction et dit oui, oui. Ce qui semble me mouvoir, meut la main qui écrit, se tient plus dans l'inconnaissance que dans les idées. Comme une énergie qui a son propre vouloir.

J'adhère globalement. Je désire que tout soit vrai. Pas un jour, sans doute une heure ne s'écoulent sans que, en quelque manière, je ne pense aux choses éternelles. Mais cela aussi m'inquiète. Impossible de fonder quoi que ce soit là-dessus. La critique ne cesse jamais. Je lutte.

Luis Gonzalez-Palma margaretIncroyant, je le suis, comme vous, à moins que vous n'ayez cédé à l'illusion de croire que la ligne de partage entre foi et incroyance passe seulement entre les hommes et non point à l'intérieur de chaque conscience."

" Venant à parler de Dieu, je préfère dire : S'Il existe. .. Le doute ainsi introduit, me semble-t-il, dit la distance, l'humour, une sorte de pudeur, la  non-annexion. On ne le décide pas. Cela est ainsi. Car comment oser dire que je crois, si je ne suis charbon ardent, si je ne monte sur la croix ? Je veux bien que vous vous soûliez de convictions, mais sachez qu'elles masquent le plaisir de Dieu que vous vous donnez, qui est plaisir à vous-mêmes. Abattre les idoles hors de soi n'est presque rien. Détruire en soi l'idolâtrie est autrement difficile."

samaritaine 2" Chercher à convaincre, dans l'ordre de la foi : vulgarité et sottise. Est-ce qu'on se bat pour la vérité ? Jamais. On se bat pour des convictions qui en tiennent lieu. Qui aime la vérité cherche seulement à lui laisser prendre toute la place en lui-même.

 

 Ne désirez pas faire changer d'idées ni convertir quiconque. Soyez ce que vous êtes et l'autre, peut-être, sera conduit à devenir ce qu'il est. Dites d'un ton vrai ce qui vous meut sans vous occuper des suites."

Jean Sulivan, prêtre ( 1973 - 1980 )

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Le catholicisme: la religion de l'Homme

Publié le par Perceval

*« Parler de Dieu aujourd'hui dans le langage des premiers siècles, c'est se condamner à n'être pas compris et c'est faire courir à Dieu le péril d'apparaître comme un mythe relégué au musée des antiquités » (Maurice Zundel).

 

Croire en l'homme de M. ZUNDEL


" Ce physicien athée  posait paradoxalement la vraie question au journaliste qui lui demandait : « Croyez-vous en Dieu ? », en lui répondant : «  Et vous croyez-vous en l'homme ? » Voilà, en effet, le problème fondamental : croyez-vous en l'homme ?


Les illusions perdues 1952 H CadiouToute connaissance, aussi bien, est d'une certaine manière une expérience humaine. Tout ce que l'on sait, on le sait par l'homme.

 

 

Il n'y a pas de téléphone céleste qui nous donne un bulletin de ce qui se passe dans un au-delà sans contact avec nous. Toutes les visions, toutes les apparitions, tous les miracles, tous les livres sacrés, suscitent nécessairement la question préalable : est-ce que la vie en est accrue, transfigurée, libérée ? Si la vie n'en reçoit aucune lumière, ni aucune promotion, quel sens auraient les miracles, les révélations, les visions,et les livres sacrés ? C'est la hauteur de la vie qui sert pratiquement de critère. Il s'agit, en effet, de décider à chaque instant si la vie humaine est quelque chose ou quelqu'un.


Sous les toits de Paris 1949 cadiouIl n'est pas tellement important de croire en Dieu, il est beaucoup plus important de croire en l'homme. Car, sous le nom de Dieu, on peut mettre n'importe quoi. Jésus-Christ n'a-t-il pas été condamné au nom de Dieu !

Cela n'engage pas tout l'être de croire en Dieu, car ce peut être une forme d'esthétique ou une comédie.

Mais croire en l'homme comporte un engagement. Dieu croit en l'homme et nous devons croire en l'homme."

 

Le coup de génie du christianisme … de Jean d’Ormesson,


« Le coup de génie du christianisme, ce qui le distingue de toutes les autres religions, c’est l’Incarnation, Dieu se fait homme, le Fils de l’Homme est Dieu et, d’une certaine façon, l’homme devient Dieu. À travers tous les  schismes et toutes les hérésies, d’Arius à Nestorius et aux monophysites, l’Église n’a jamais cessé de s’attacher à son point essentiel: Le Christ est Dieu et il est homme. Dieu ne peut pas être connu, mais Jésus peut être  aimé. L’impossible savoir s’est changé en amour."

 

Images: peintures de Henri CADIOU ( 1906 - 1989 )

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jean Grosjean

Publié le par Perceval

 

Tete-du-Christ-1648.jpg

"Tout ce que nous savons de Dieu,

 

tient dans une vie d'homme" Jean Grosjean

 

 

 

 

 

Ne souffrons-nous pas d’être enfermé dans cette existence, au point d’imaginer une autre forme de vie, libéré de l’incarnation, libéré de cette humanité pesante .. ?


Le christianisme ne répond pas directement à ce besoin de libération… Au contraire, il nous ramène, au travers du message christique à ce qu’il y a d’essentiel dans l’humain : le corps et au travers lui : la relation, la souffrance, le désir, la joie …

 

Rembrandt-Visage-du-Christ.jpg

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Je suis mort parce que je n’ai pas le désir - DAUMAL

Publié le par Perceval

Je suis mort parce que je n’ai pas le désir,

Je n’ai pas le désir parce que je crois posséder,peinture-feu
   

Je crois posséder parce que je n’essaye pas de donner ; 

Essayant de donner, on voit qu’on n’a rien, 

Voyant qu’on n’a rien, on essaye de se donner, 

Essayant de se donner, on voit qu’on n’est rien, 

Voyant qu’on est rien, on désire devenir, 

Désirant devenir, on vit.
 

 

René Daumal    Mai 1943

 

 

 

Ce poème de René Daumal, illustre très bien, à mon avis, la rapport à la Vérité, qu’un chrétien pourrait avoir…

 

Petit prince possession

Si je crois posséder la Vérité, je ne suis plus en quête.

 

La Vérité est «  personne », dans le sens qu’elle ne se possède pas. Je vais vers Elle, je ne doute pas qu’elle se tourne vers moi.

Ma Foi, ne peut se limiter à un «  savoir » : elle regarde un « Autre » qui est inconnaissable…

Ma Foi, ne se résout pas à être une «  croyance » : elle vit de raison et de doute.

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Héros déchu: Viol du sacré, de la féminité. La tragédie de DSK, et la quête …

Publié le par Perceval

Le viol par Edgar Degas:

Edgar degas le viol

 

La femme est prostrée, l’homme joue l’arrogant… L’intérieur est outragé : un miroir sombre et une cheminée qui n’éclaire pas ( seule la boite à bijoux reflète la lumière …)


 

 

Sur le commencement de sa route Perceval trouve une belle tente(*). Ses pensées en la voyant ( il la prend pour une église !) reprennent les leçons de sa mère: « Seigneur Dieu, se dit-il je vois votre maison. Ce serait mal si ne n’allais pas vous adorer. Ma mère avait bien raison qui me dit que le moutier était la plus belle chose qui fût »

Robbe-grillet-glissements-progressifs-plaisir3.jpg

 

Perceval y trouve une demoiselle. Il la salue, comme sa mère l’a dit. Il l’embrasse et prend son anneau. Trop occupé de ses propres pensées, il ne se soucie pas de la fille, oublie les conseils de sa mère , qui lui interdisait «  le surplus » et satisfait ses plaisirs : il baise et mange … (vv. 635-833)

 

L’homme, dans son désir arrogant et frustre, traverse la tente, et le corps féminin, en un viol. En quête mais tout à son désir-plaisir, il profane le « sacré »… Perceval oubliera sa mère, et ses recommandations, et ne redécouvrira le « féminin », qu’à l’occasion de sa vision autour des « trois gouttes de sang »…

 

Perceval, n’est pas un héros ( qu’il n’est pas encore) déchu. Il est porteur d’une virilité frustre, et rencontrera encore de nombreux combats et de fausses victoires… Le féminin jalonnera sa route, et le conduira jusqu’au Graal …


la dame à la licorne la tente le désir

 

 

(*) Le pavillon, ou la tente, dans l’imaginaire moyenâgeux, peut signifier un lieu d’intimité, voire un lieu de désir ( la dame à la licorne )… Perceval décide d’entrer, en croyant qu’il s’agit d’une église…On peut penser également au pavillon de la pucelle de Lis, ou aux demoiselles ( tentatrices ) de la tente avec Gauvain, et au pavillon merveilleux comme le lieu de la fée…

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Benoit XVI : Amour Sexualité ... vers Dieu

Publié le par Perceval

Un beau discours du pape, devant les participants à la rencontre organisée par l'Institut Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille. Benoit XVI, poète et esthète cite Michel-Ange, Dante et Paul Claudel (13/5/2011)


Aurelia Frey la pomme«  C'est seulement quand il reconnaît l'amour originel qui lui a donné la vie, que l'homme peut s'accepter, peut se réconcilier avec la nature et avec le monde. À la création d'Adam succède celle d'Ève. La chair, reçue de Dieu, est appelée à rendre possible l'union d'amour entre l'homme et la femme et transmettre la vie. (…). Nous comprenons alors que, dans l'amour, l'homme est "re-créé". Incipit Vita Nova , disait Dante ( Vita Nuova I, 1), la vie de la nouvelle unité des deux en une seule chair.
homme femmeLa vraie fascination de la sexualité résulte de la grandeur de cet horizon qui s'ouvre: la beauté intégrale, l'univers de l'autre personne et du "nous" qui naît de l'union, la promesse de communion qui s'y cache, la fécondité nouvelle, le chemin que l'amour ouvre vers Dieu, source de l'amour. L'union en une seule chair, se fait alors union de toute la vie, jusqu'à ce que l'homme et la femme deviennent aussi un seul esprit. Ainsi s'ouvre un chemin dans lequel le corps nous enseigne la valeur du temps, de la lente maturation dans l'amour.

Dans ce contexte, la vertu de chasteté reçoit un nouveau sens. Ce n'est pas un «non» aux plaisirs et aux joies de la vie, mais un grand «oui» à l'amour comme communication profonde entre les personnes, qui nécessite temps et respect, comme chemin ensemble vers la plénitude, et comme amour qui devient capable d'engendrer la vie et d'accueillir généreusement la vie nouvelle qui naît.Rodolphe Viémont Chair genèse

Il est vrai que le corps contient aussi un langage négatif: il nous parle de l'oppression de l'autre, du désir de posséder et d'exploiter. Cependant, nous savons que ce langage n'appartient pas au dessein originel de Dieu, mais est le fruit du péché. Quand on le détache de son sens filial, de sa connexion avec le Créateur, le corps se rebelle contre l'homme, il perd sa capacité à faire transparaître la communion et devient champ d'appropriation de l'autre. N'est-ce pas là le drame de la sexualité, qui aujourd'hui reste enfermée dans le cercle étroit de son propre corps et de l'émotivité, mais qui en réalité, ne peut s'accomplir que dans l'appel à quelque chose de plus grand?

 

 

Un personnage de Claudel dit à l'aimé: "la promesse que mon corps t'a fait, je suis incapable de l'accomplir", à quoi suit la réponse: «le corps se rompt, mais pas la promesse ...» ( Le Soulier de satin , Jour III, Scène XIII).
 

 

Veronese_Respect_Londres.jpgLa force de cette promesse, explique comment la Chute n'est pas le dernier mot sur le corps dans l'histoire du salut. Dieu offre aussi à l'homme un chemin de rédemption du corps, dont le langage est préservé dans la famille. Si après la chute Eve reçoit ce nom, Mère des vivants, cela démontre que la force du péché ne réussit pas à détruire le langage originel du corps, la bénédiction de vie que Dieu continue à offrir lorsque l'homme et la femme sont unis en une seule chair.

Ce chemin depuis la création trouve sa plénitude avec l'Incarnation, avec la venue du Christ. Dieu a assumé le corps, il s'est révélé en lui. Le mouvement du corps vers le haut est ici intégré dans un autre mouvement plus originel, le mouvement humble de Dieu qui s'abaisse vers le corps, pour ensuite l'élever vers lui. Comme Fils, il a reçu le corps filial dans la gratitude et dans l'écoute du Père et il a donné ce corps pour nous, afin de générer le corps nouveau de l'Eglise. (…)

siddharta-1.jpg

 

 

 

 

 

C'est une chair de plus en plus remplie de lumière et d'Esprit, remplie de Dieu. Ainsi apparaît la profondeur de la théologie du corps. Celle-ci, quand elle est lue dans l'ensemble la tradition, évite le risque de la superficialité, et nous permet de cueillir la grandeur de la vocation à l'amour, qui est un appel à la communion des personnes dans la double forme de vie de la virginité et du mariage."  Citations de Benoit XVI

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Spiritualité et sexualité

Publié le par Perceval

Il me semble que quelques personnes, notamment au travers des spiritualitéscouple amour Inde tantra, reconnaissent que la relation particulière ( intime, amoureuse et sexuelle ), entre un homme et une femme, rejoint - par cette expérience –l’approche du divin.

L’ «  esprit du monde » actuel, parce qu’il a cette chance de commencer à découvrir ( du moins en occident ), sans trop de retenue , mais sans « filet », l’expérience sexuelle à égalité ; n’est sans doute pas encore prêt à reconnaître la «  puissance » spirituelle de cette expérience.

Lucas Cranach Christ Femme adultèreIl sera nécessaire encore, que les religions admettent les valeurs innombrables des expressions de la féminité… Il sera nécessaire que les femmes catholiques ( pour ce qui nous concernent ), l’ admettent et l’expriment ; avant de le faire reconnaître par l’Eglise entière.

 

 

 

« si l’Amour est pour la plupart des spiritualités la question centrale de l’existence humaine, comment ne pas admettre que la mise en acte de ce mot très énigmatique trouve son plus bel atelier dans la relation sexuelle. »C Claudel

 

« Mais si l’on revient au texte biblique, émerge une anthropologie où “il n’est pas bon que l’homme soit heureux seul”. Comme si, pour passer de l’état d’objet à celui de sujet, il fallait passer par la relation avec l’autre. Le mot amour devient le mot alliance. Une alliance entre deux libertés, entre deux sujets qui s’inclinent l’un devant l’autre. On n’est plus dans un registre de la complémentarité. L’autre n’est pas là pour combler le manque. Ce sont deux sujets. Et dans la relation entre ces deux libertés se révèle quelque chose de divin. Ce n’est pas un amour de dépendance, ni un amour de séduction, c’est une alliance qui porte du fruit. Le fruit peut être un enfant, mais aussi une œuvre ou bien le plaisir ! , mais dans tous les cas, c’est une façon de mettre unité au monde. Au cœur de la relation elle-même se révèle quelque chose de l’être entier.” »

Source: Catherine Bensaid et Jean Yves Leloup :« Qui aime quand je t'aime ».

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Le Mal-un

Publié le par Perceval

Il n'y a pas d'homme condamné.


Si quelqu'un se trouve alors sans Dieu,
sans pensée, sans images, sans mots,
reste du moins pour lui ce lieu de vérité:

AIMER SON FRERE QU'IL VOIT.

magritte.jpg
S'il ne parvient pas à aimer
parce qu'il est noué dans sa détresse,
seul, amer, affolé,
reste du moins ceci:

DE DESIRER L'AMOUR.


Et si ce même désir lui est inaccessible,
à cause de la tristesse et de la cruauté
où il est comme englouti,

reste encore qu'il peut désirer de désirer l'amour.


Et il se peut que ce désir humilié,

justement parce qu'il a perdu toute prétention,
touche le coeur de la divine tendresse.

 

Maurice BELLET.

 

Le Mal est simplement l'absence de Dieu.

Il est comme l'obscurité et le froid, des mots que l'homme a créé pour décrire l'absence ....

 

Dieu n'a pas créé le mal.

Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'amour qui existe tout comme la lumière et la chaleur. ...

 

Ce serait Albert Einstein, qui aurait expliqué cela à son professeur qui voulat le convaincre que Dieu n'existait pas ... ?

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Le péché d’Adam

Publié le par Perceval

« La souffrance est-elle la sanction d’une faute » ! Non.. !adam-et-eve-chasses-du-paradis-masaccio

 

Alors, de quel « péché » s’agit-il ?

« L’Église - je cite le Catéchisme (n° 403) - a toujours enseigné que l’immense misère qui opprime les hommes [...] est incompréhensible sans son lien avec le péché d’Adam »


Cela signifie que la souffrance n’est pas pour l’homme une fatalité. Elle peut donc être vaincue puisqu’elle découle non de quelque sombre nécessité cosmique mais de la liberté de l’homme ( c’est le sens du « péché » = responsabilité de l’homme … Mais qui dit « faute » , ne dit pas « punition divine » !!. )


Lumiere-light-in-the-darkness-china.jpgL’Aveugle est le symbole de l’humanité plongée dans la nuit. « Dieu est Lumière, en lui point de ténèbres » (1 Jn 1, 5) et l’œuvre de Dieu, la première oeuvre de Dieu, l’œuvre du premier jour, c’est la lumière.

 

Le mythe raconte l'origine du mal. Le Mal, n’existe qu’avec l’homme … Il est donc naturel que le mythe parle du mal, dans son récit d’origine…Comprendre le sens d’une vie d’homme, c’est aussi comprendre l’origine du mal ..

 

Ainsi, en réalité le Mal, ne s’exprime qu’en l’absence de Dieu…

« Le néant est ce que Dieu ne veut pas. Il n'existe que parce que Dieu ne le veut pas». Karl Barth

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