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La fin de la religion ?

Publié le par Perceval

En Occident, le christianisme annonce et prépare depuis plusieurs siècles la fin de la religion. Il ne tient qu’à elle ensuite d’être La religion de la fin des religions… ! nole-apocalypse1Au risque, à mon avis, que l’occident perde son âme, coupée de l’Esprit…

En effet : les causes du déclin de la religion sont : 

- le mysticisme et cette recherche d’une relation directe  à Dieu sans passer par le prêtre ( l’histoire de l’Eglise est jalonnée de ce désir spirituel de liberté …

- Ensuite, cette promotion humaniste de la personne prend son essor avec la modernité et la philosophie des lumières…

- Enfin, le chrétien ‘ moderne ‘ veut mettre son christianisme dans la vie, et non pas seulement dans les rites ( qui deviennent ensuite des objets culturels , vidés de leur sens..). Il est souvent amené à rechercher l’esprit originel des Évangiles à la marge de l’institution…

AngeLe danger est qu’un humanisme qui serait purement naturaliste et rationaliste, ne puisse survivre, faute  de sens … Ce courant, légitime et non religieux a des sources chrétiennes et ce sont ces sources chrétiennes qui peuvent encore sauver notre monde… Actuellement, l’eschatologie est encore très chrétienne, la morale communément partagée est dans son idéal assez évangélique, mais sans ‘ la Foi ‘, la notion de progrès ne va se traduire que par les données quantifiées d’un bonheur matériel ( beaucoup d’argent, de profits, ..). La personne est essentiellement relationnelle . Cependant, la vision de l’ultralibéralisme conçoit son progrès : chacun indépendamment de l’autre, voire de l’Etat … Et si s’enrichir revient à appauvrir d’autres gens, la notion de mérite adaptera ce salut matériel à des raisons individualistes ( travail sur soi essentiellement… ( motivation, désir de vaincre, …) .. ) Le rôle de la religion serait alors de réagir, et de garder le sens de l’infini, de l’absolu ( lié au sens de l’existence ..), et de l’altruisme ( compassion, souci de l’autre comme membre d’un même corps ( St-Paul…) )

Il serait nécessaire de revenir aux origines du christianisme… Jésus n’a jamais manifesté son désir d’une religion nouvelle, mais il nous a donné des Évangiles, une nouvelle manière de vivre… Il faudrait plus parler de foi que de religion .. ! Dans ce contexte le prosélytisme, n’a pas de sens ; le Royaume de Dieu n’est pas un ‘ temps à venir ‘ auquel il faut se préparer. Le Royaume de Dieu, s’inscrit dans une Parole qui se vit, qui prend racine ici et maintenant, dans l’interaction du personnel et du collectif. Cet idéal d’humanité se fonde sur la création ( toujours active ) de l’humain à l’image de Dieu et sur sa destinée à partager la vie même de Dieu.

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L’archétype ‘ Marie-Madeleine ‘

Publié le par Perceval

L’archétype correspond à cette image révélée par l’inconscient collectif lorsqu’il s’exprime au travers d’une individualité apaisée et libre ( le ‘nous’ : le psychisme silencieux ) . Cette vision n’est pas une réalité objective, historique…

Une lecture archétypale permet de lire un personnage biblique comme l’image d’une cristallisation d’un état de conscience en devenir… Par exemple : Job, ce peut être moi. Chez Philon d’Alexandrie, c’est ainsi que l’on parle d’Abraham… De la même façon, on peut lire dans les Evangiles les figures de Judas, ou de Pierre ( chez qui le ‘moi’ peut trahir le ‘Soi’, et le meilleur de moi-même ..)…


marie madeleineMarie Madeleine c’est aussi une image en chacun de nous, qui peut nous éclairer sur notre comportement… Historiquement il s’agit peut-être d’une combinaison de 3 personnes ( on n’est pas sûr de grand chose  ) , et au niveau archétypal il s’agit d’une figure qui correspond sans doute à une attente, aujourd’hui…

Jésus est vraiment Dieu et vraiment homme, il n’a pas fait semblant d’être humain… «  Tout ce qui n’est pas assumé, n’est pas sauvé » selon l'adage des Pères de l’Eglise. Y aurait-il quelque chose dans notre humanité que Jésus n’aurait pas assumé , et donc qui n’aurait pas été sauvé? De la même façon que Jésus avait une intelligence, un cœur, un corps : que pouvons nous dire de sa sexualité, et de la notre ? …

La vraie question est de se demander quelle serait une sexualité vraiment habitée par l’Esprit Saint, telle qu’a pu la vivre Jésus totalement habité par la dimension divine… ? Pour certains la question ne peut pas se poser… Pourquoi ? Craint-on de reporter sur Le fils de Dieu, une sexualité bancale, une sexualité ‘malheureuse’.. ? ( Celle trop longtemps décrite par l’Eglise )

 

Accompagné de certains textes ( Evangiles apocryphes de Philippe, de Marie ) nous pouvons Claudel - Valseimaginer une sexualité transfigurée, une libido qui passe par le cœur et un corps habité par une certaine qualité d’Amour, de lumière … Si on transpose cette qualité d’amour imagée par le couple :  Jésus et Marie Madeleine… On pourrait montrer qu’il y a pour l’homme et la femme d’aujourd’hui, une manière de vivre spirituellement sa sexualité… La sexualité ne consiste pas uniquement à faire des enfants, ( sauf bien sûr, si elle est sale ! ) … C’est peut-être aussi un lieu de communication, de rencontre de la divinité … Dieu créa l’humain : homme et femme… C’est bien leur relation qui est à l’image de Dieu… L’anthropologie grecque a eu certainement une influence et a contribué à faire du corps le tombeau de l’âme .. ! Ce ne serait donc pas de ce côté là qu’il faudrait rechercher la Présence ! Or St-Paul dit que le corps est le temple de l’Esprit..

Bien sûr, loin de moi, l'idée de vouloir étayer rationnellement les fantaisies de dan Brown ( ce serait trop facile de se soustraire à cette réflexion par cet argument..!  :-) )

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Retraites - Productivité et réduction du temps de travail.

Publié le par Perceval

Cette défense à tout prix d’un ordre libéral, semble devenir avec les choix politiques récents ( démantèlement de la fonction publique, de la protection sociale…) un enjeu de civilisation. Loin de quelques mots d’ordre, je tente de réfléchir à cette question, au travers de la réforme des retraites.

Dans le système de « répartition », nos retraites sont payées par le prélèvement des cotisations sociales ( salariales et patronales) . L’ensemble de ces cotisations font partie de la masse salariale.

Cette question semble dépendre de la démographie ( taux de fécondité et , allongement de l’espérance de vie, et le papy-boom ( plus conjoncturel ) ..). ( je vais vite …)

Or, ce qui semble être une évolution malheureuse est en fait, un signe d’évolution positive ..

La proposition libérale consiste à augmenter la durée du travail, et de « ne pas toucher aux cotisations sociales déjà suffisamment élevées » E. Woerth et L. Parisot. Pourtant, cette possible augmentation permettrait de se pencher sur l’évolution du partage de la richesse produite ( la valeur ajoutée ).partage richesses

 

La réalité est que l’équilibre des retraites dépend de trois paramètres, et non d’un seul : le niveau des pensions, le taux de cotisation et le rapport du nombre de cotisants au nombre de retraités. ( (pension moy.)/( salaire moy )=(taux de cotis.)*(nb de cotis.)/(nb de retrait.)

Dans notre pays ( et les autres ) , nous assistons depuis trente ans à une baisse très importante de la part de la masse salariale dans la valeur ajoutée ( 8,8 point de % de la valeur ajoutée ) ( cf : la part des salaires en % de la valeur ajoutée OCDE http://hussonet.free.fr/psalfo.pdf ). Corrélativement la part des profits s’est envolée. Ex : en 1982 les seuls dividendes versés aux actionnaires ( sociétés non financières) représentaient 3% de leur valeur ajoutée brute ( celle qui permet de calculer le PIB ), en 2007, c’est 8%, soit 5 points de plus … !

Explication : le décrochage des salaires par rapport à la productivité du travail,  ( facilité par un chômage élevé … ). Donc, sont liés : chômage, stagnation de salaires et enrichissement des actionnaires…

L’augmentation des dividendes depuis 1982 est de 100 milliards ; le déficit prévu pour l’ensemble des régimes de retraite en 2010 est de 32,2 milliards.

 

Les retraites ne sont-elles pas une affaire de répartition juste de la richesse produite par les salariés ? Le déclenchement de la crise, dont on voit les conséquences sociales, a été produit par ce capitalisme financier ; aussi, ne serait-il pas équitable de faire cotiser les dividendes, et de soumettre à cotisation toutes les formes de rémunérations versées aux salariés ( intéressement, participation, PERP, PERCO ( exonérées..) ) ? Ne serait-il pas équitable de supprimer le plafond de 34.308€ annuels ; en effet, au-dessus pas de cotisation .. ! ?

 

Notre société aspire enfin, à partager les gains de productivité de travail, c’est à dire à infléchir la répartition de la richesse en faveur de tous les salariés.. La réduction du temps de travail, et donc le refus de l’allongement de la durée de cotisation, est une manière d’y tendre…

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Le puits vers la source de notre véritable nature.

Publié le par Perceval

Il est souvent utilisé l’image du puits que chaque spiritualité creuse, pour atteindre le fleuve souterrain unique que serait la Vérité. Chacun peut s’imaginer posséder la seule eau qui désaltère… Jésus devant la samaritaine n’oppose pas le temple de Jérusalem à celui du Mont Garizim… Non, Juif, il répond à la question: « Femme, ce n'est ni sur cette montagne, ni à Jérusalem, qu'il faut adorer, mais en esprit et en vérité. »

Lors de cette rencontre, l’eau d’abord demandée au bord du puits s’est chargée de significations successives ( de l’eau pour ne plus venir au puits jusqu’au prophète reconnu et à « Je te donnerai à boire de l’eau qui fait que tu n’auras plus jamais soif », pour désigner la réalité divine qu’est la vie éternelle, et qui n’a de sens que selon la foi.

Elle illustre parfaitement l’affirmation de H. de Lubac, pour lequel « le passage de la lettre à l’esprit est le mouvement même de la metanoia », c’est-à-dire de la conversion.

samaritaine puitsC'est à cette femme, et non aux apôtres, que Jésus va décrire la véritable religion de l'Esprit! C'est en elle qu'Il va construire et susciter le sanctuaire éternel, le seul Temple de Dieu, le seul Sanctuaire du Nouveau Testament qui est nous-même, dans notre esprit, dans notre coeur, dans cet échange total de nous-même avec Dieu qui se communique infiniment à nous. ( Zundel )

Cette liturgie au bord du puits, que me donne Jésus, avec sa parole et les outils nécessaires pour m’abreuver à sa source, n’est pas moins vitale pour moi que ne peut l’être le ‘dharma’ pour un bouddhiste. Et cette constatation n’enlève rien à ma foi en Jésus le Christ, fils de Dieu, mort et ressuscité. Dieu - lui même Trinité -, est au cœur de la relation. Il est là, au cœur de ma liberté et de ma recherche vers ma véritable nature ( … de Bouddha… :-) ).

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Critique, croyance et Foi.

Publié le par Perceval

DIVINITE-INDHOUE-1La critique religieuse de Jésus, ne porte pas sur une religion. Jésus est tout à fait juif. Sa critique porte sur les ‘croyances’ établies de la religion.

«  La croyance ne supporte pas la critique, alors que la foi ne peut que la désirer » Maurice Bellet. La ‘critique’ ( ou le questionnement, ou le paradoxal, ou la libre pensée …) est au cœur de l’Evangile. D’ailleurs Maurice Bellet, situe le théologique en rapport avec la philosophie et la psychanalyse qui n’existeraient pas sans la critique .. !

Ce que la science m’apprend, c’est que la réalité est à la rencontre de plusieurs disciplines : l’astronomie, la biologie, mais aussi les sciences humaines, avec leurs méthodes différentes. De même la Vérité, n’exclut aucune religion même si la pratique de l’une n’inclut pas la démarche d’une autre. L’une peut et doit éclairer l’autre. Cependant, l’homme ou la femme dans ses limites, se doit de bien connaître sa voie, pour s’enrichir d’une autre… au risque d’un syncrétisme que même les méthodes scientifiques rejettent.

Et pourtant, les biologistes ne considèrent pas qu’ils possèdent - à l’exclusion des psychologues, et d’autres disciplines – les seules vraies méthodes ; et ce « relativisme » ne met pas en cause la vérité des découvertes en Biologie … !

Autre point sur lequel, il serait bon de s’interroger quand on propose à quelqu’un d’une autre culture, de se convertir : c’est ce qu’il advient de ce qui, chez cette personne, ne s’est pas directement exprimé et qui pourrait le faire au travers de son inconscient… ? Je pense aux archétypes et au symbolisme qui continuent souvent de s’exprimer dans l’ancienne culture.. ?

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Ce que me dit Spinoza :

Publié le par Perceval

Comme les premiers chrétiens, Spinoza spinozafut accusé d’être athée, et rejeté de sa communauté juive d’Amsterdam.

-          Spinoza pense que tout ce qui est, est en Dieu. Ainsi, il dénonce la spéculation de ceux qui adressent des prières, des offrandes pour une cause, et qu’ainsi ils bafouent l’Amour divin, qui implique de ne pas  « faire effort pour que Dieu [nous] aime à son tour » !

-          Que de fois, chez les chrétiens, j’entends non sans mal, l’affirmation de la volonté de Dieu  qui s’exprimerait là ou ailleurs… Comme si - et maintenant je cite Spinoza - « à interroger sans relâche sur les causes des évènements, jusqu’à ce que vous vous soyez réfugié dans la volonté de Dieu, cet asile de l’ignorance » ( Ethique : 1677 ). C’est bien dit …

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Le désir

Publié le par Perceval

Que de mal-entendus, sur « le désir », entre spiritualités même !

Homme et femme Jeremy MoncheauxS’agirait-il d’abandonner tout désir pour accéder à l’éveil, à la vie éternelle.. ?

Svâmi Prajnânpad invite ses disciples, c’est à dire à ceux qui emprunte la Voie, à ne pas renoncer aux choses agréables ou désagréables, le plaisir comme la peine… Il considérait qu’un ‘humain’ ne pouvait se rendre libre d’un désir qu’en le satisfaisant consciemment et accéder par là, à la connaissance véritable de ce qui est alors en jeu, et au ‘ lâcher-prise ‘ et à la délivrance…

C’est ainsi, que j’ai quelques doutes sur la réalisation d’un esprit ‘chaste’ chez quelques hommes qui ont choisi le célibat religieux, sans expérience conjugale. Je doute parfois de quelque enseignements traitant de la conjugalité quand ils viennent d’eux. Je redoute leur comparaison de l’amour conjugal et de l’Amour entre l’Eglise et Dieu, craignant derrière - je ne sais quel fantasme d’une nuptialité éternelle ou idéale, qui n’est point humaine .. !

A mon avis, l’ordination d’hommes ( et de femmes ) mariés, libéreraient le christianisme d’une théologie de l’amour – si peu incarnée- qui joue sur les mots, et confond nuptialité et conjugalité.

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La non-dualité

Publié le par Perceval

PrajnanpadLa non-dualité (*): La ‘connaissance’ culmine quand on accepte qu’il n’y a pas dualité mais unité.

Svâmi Prajnânpad enseigne : «  Vous êtes la dualité ici et maintenant. Voyez cette dualité, connaissez cette dualité, accomplissez cette dualité et laissez cette dualité dépérir. »

Ce que la dualité me dit, à moi catholique, c’est qu’au travers du message de Jésus, je retrouve cette compréhension d’un état au-delà du « j’aime ou je n’aime pas », du « bon ou mauvais », du « pur ou de l’impur » , de « la maladie ou de la bonne santé »… Cet au-delà de ma demande, de ma prière, de ma plainte … Au risque du mal-entendu… !

« Justice et Droit sont l’assise de son trône » ( Ps. 96, 2). Et, « Dieu n’a pas envoyé le Fils dans le monde pour juger le monde , mais pour que le monde soit sauvé » ( Jean 3, 17). Non.. pas de contradiction ; mais «  en la bonne nouvelle, la justice de Dieu se révèle » ( Rom. 1, 17). Le non-jugement, la non-dualité, sont les attributs de Royaume…

 

(*) Dans le cadre de la tradition religieuse indienne la plus ancienne : l’Advaita Vedânta, Svâmi Prajnânpad, est un sage accompli. Il mène une vie simple et frugale… Son rayonnement a touché Arnaud Desjardin, André Comte-Sponville…

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L’Islam.

Publié le par Perceval

pierre-claverie-1938-1996L’Islam. Deuxième religion de l’humanité, et deuxième religion de France.

« Nous avons en commun un seul Dieu ( le même ?) et pourtant nous ne nous connaissons pas ! »

Avant l’an mil, les sarrasins ne sont pas identifiés, comme d’une autre foi : point de reconnaissance du monothéisme, mais perception d’une non-foi, ou d’une idolâtrie. Avec les croisades, le monde chrétien s’identifie petit à petit comme « chrétienté ». Le musulman est perçu comme l’ « autre », il fascine et révulse … ( la « mahométan » est violent, fanatique et perfide .. !). Pourtant, si on ne reconnaît pas au musulman , la dignité du croyant, on peut se nourrir des sciences arabes…  Il peut susciter la curiosité et l’intérêt de Montaigne, Montesquieu, et Molière. Au XVIII ème siècle, la mode est aux « Mille et une nuits » …

Pendant la colonisation, les musulmans n’ont pas accès à la nationalité française. L’islam peut être un facteur d’opposition, voire de rebellion…

 

Aujourd’hui, nous n’avons pas encore décolonisé nos imaginaires !

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Transmettre :

Publié le par Perceval

C’est de l’audace… de vouloir parler de Dieu. Les mots, employés par Elisabeth Parmentier ( théologienne protestante, résonnent bien en moi…

Petit PrinceParler, un peu pour donner écho, à une Parole qui vient d’ailleurs… Parler de son expérience avec les mots de la théologie. La théologie pour l’analyse, le recul et la critique.

Notre expérience rencontre La Parole, mais aussi le silence. Exister relève du miracle, un ‘ je ‘ dans le néant… ? Il ne s’agit pas de plaquer Dieu, sur toutes les questions !

Où est Dieu ? Comment rencontrer Dieu ? Les réponses qui se contentent de nommer, dire, expliquer… n’en approchent pas.

«  Je tourne autour de Dieu comme autour d’une tour, et je tourne depuis des siècles et je ne sais pas si je suis un aigle ou une tempête ou un grand cantique » Rilke.


La Bible n’est pas une parole de Dieu, dans l’absolu ; il est bon qu’il faille la discerner dans les paroles humaines. Parler de Dieu nécessite une réflexion complexe, nuancée, ce qui peut décourager certaines discussions… Le concept peut figer Dieu dans certaines catégories de pensée. Les termes relationnels ( père, sauveur, ..) disent quelque chose de la relation… Le langage personnel, celui du récit, disent la richesse de la rencontre et les obscurités sur ce chemin…Petit Prince planete

Stéréotypes, tyrannie du quotidien, font obstacles à la création de nouvelles images, de –par exemple – la résurrection .

Transmettre, ce n’est apporter une réponse à une question. C’est , dans la relation d’une confiance, dire «  Voilà, ce qui fait sens pour moi. » Se faire soi-même Parole, ou plus modestement se faire l’écho de cette Parole. «  Prêcher, c’est transmettre le cadeau : cette parole a la puissance du toucher. » E. Parmentier ( pasteur, femme )

Nous pouvons rencontrer Dieu, dans la nature, dans la méditation, … et rester face à notre subjectivité. La lecture de la Bible, accompagnée d’une ‘ tradition ‘ ( les maîtres anciens, reconnus …), met des garde-fous à une lecture subjective.

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