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"Il" est Vivant ...!

Publié le par Perceval

Après Noël, commémoration de l’idée chrétienne que ‘ Dieu ‘ ( ce concept de Dieu, forgé depuis la 1ère Alliance …) se fait  Homme ( instant historique et ‘de tous les temps’ ). Ma lecture croyante de Noël peut se résumer par : " Croire en l’Homme, c’est croire en Dieu…"


Aujourd’hui, nous commémorons la Résurrection de l’Homme… Jésus donne un sens à une véritable vie d’homme, parcourue jusqu’au scandale de la mort, causée du fait du Mal ( celle de l’enfant tué violé, celle de l’amour méprisé par la haine…etc ).

Vie assumée par un homme qui atteignant l’idéal d’humanité est divinisé. Cet homme a vaincu la mort (mort historique ), il est ressuscité.


Pour moi, dire que Jésus est ressuscité, c’est dire qu’il est Vivant. C’est tenter de partager mon expérience de relation possible avec Jésus. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Non pas une relation avec un fantôme, ni avec une apparition… Mais avec une ‘personne’ agissante là où Il fait sa résidence ( non …ce n’est pas au ciel … !) dans le ‘ cœur profond ‘ dans l’esprit , si le corps et l’âme font la place… Mon esprit peut laisser place à l’Esprit.
N’oubliez  pas l’invention ( oui, c’est une invention dans le sens donné en sciences…) de la Trinité : invention géniale qui tente d’exprimer l’essence de Dieu ( Relation interpersonnelle entre ‘le Père’, l’homme Jésus et l’Esprit …) Comme quoi la Tradition de l’Eglise ( Peuple ), peut nous initier à certaines expériences que nous n’aurions pas réalisées seul …)
Ma lecture croyante de Pâques pourrait se résumer par: " Croire en Dieu, c'est croire en l'Homme..."

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Condamné à mort !

Publié le par Perceval

C’est une oeuvre artistique qui fait beaucoup de bruit en ce moment dans le sud de la France. Dans la cathédrale de Gap, Monseigneur di Falco a dévoilé une sculpture de Peter Fryer intitulée “Le Christ et la chaise électrique“. Le Christ en cire est assis les bras étendus de chaque côté d’une chaise électrique en bois et porte sur la tête de véritables cheveux humains et une couronne d’épines. C’est un scandale pour certains paroissiens que de perdre l’image traditionnelle du Christ sur son crucifix.
J'apprécie, moi, l'argument de Monseigneur di Falco : “s’il y a scandale pour certains, il n’est pas là où ils le pensent ! Le scandale, c’est notre indifférence devant la croix du Christ“.

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Le meilleur lycée... pour un monde meilleur!

Publié le par Perceval

A l’heure des palmarès, un chef d’établissement ne peut-être que fier de lire, d’entendre que son lycée est classé 1er au niveau académique, - classé sur des indicateurs, parfois discutables surtout s’ils se concentrent sur les seuls résultats du BAC.

Insidieusement, derrière ce classement se cache, une autre perspective- celle de l’individu, peut-être même celle du ‘client’, et recule le point de vue de la collectivité. L’intérêt du service public ne s’y retrouve pas forcément… La société - par intérêt général et par solidarité – devrait encourager la mixité sociale, le soutien éducatif des plus défavorisés, valoriser l’excellence partout…

Je constate, de plus en plus, que le service public à la sauce libérale accentue la fracture éducative et sociale. Les ‘meilleurs lycées’ vont attirer les ‘meilleurs élèves ‘ –ils deviendront encore meilleurs au détriment des autres qui se spécialiseront dans l’aide sociale.

Un exemple : dans mon département n’existent que deux lycées LGT 'privés' : l’un est en queue de liste – son proviseur dit - ce que je dirai à sa place... - et ajoute «  Voyez, la preuve que le privé n’accueille pas que les plus aisés… »

Devinez la place de l’autre établissement privé … ?: En général, en tête ( bon, après nous … J  ) … Pourquoi ? Parce que chaque établissement se ‘spécialise’ : l’un regroupe les enfants de famille « …. » , comment dire … ? Et l’autre ?...

Ce modèle éducatif n’est pas celui que je défends en vue d’un monde meilleur, et l’Etat me semble le seul à pouvoir défendre les intérêts, qui ne sont pas ceux de l’individu, mais ceux de la personne.- dans une société…  égalitaire et personnaliste ?

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Je crois que l’âme n’est pas immortelle …

Publié le par Perceval

Et, en cela je suis catholique !
Ma tradition(1) (= mon maître) m’enseigne la résurrection de la chair à la fin des temps.. ! Ne me demandez pas ce que - à la dimension de notre existence -cela peut signifier… ! Rien, à pouvoir être représenté… Pas de cadavres qui sortent de leur tombe .. ! Pour ma part le message essentiel, c’est que - la vie relationnelle que j’ai – sera transfigurée en une autre vie, ce n’est donc pas ‘rien’ … !

L’âme n’est pas immortelle. Je suis tout à fait incroyant en l’existence d’un petit fantôme, qui quitterait mon corps ( tombeau de l’âme !) , et se promènerait dans l’univers… pour vivre indépendant dans un paradis ( ou un enfer ) pour fantômes … ! D’ailleurs ce n’est pas catholique … et surtout, ce n’est pas le message de Jésus – ressuscité et vivant…


(1)
  
Ce que j’appelle ‘tradition ‘ avec grand respect et humble critique, c’est cet ensemble d’expériences vécues - sur la foi d’une parole biblique ; qui va des Pères de l’église aux grands théologiens, en passant par les mystiques – des siècles passés. ( « Nous sommes des nains sur les épaules de géants »)

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L’ésotérisme, est-ce bien catholique ?

Publié le par Perceval

Bien souvent, dans le catholicisme, il est suspect de parler d’« ésotérisme » ; et pour avoir utilisé ( plus que pratiqué… ) moi-même ce mot, je comprends ces réticences… Pourtant, la voie qui est la mienne utilise, le ‘verbe’, la raison et mes connaissances ( qui sont minimes ) du psychisme, mais aussi mes expériences passées de la F :.M :. et des spiritualités orientales… Je ne renie rien de ce que j’ai vécu et expérimenté…
Tout ce que nous vivons de plaisant ou de douloureux participe à la construction de notre chemin. Nous ne sommes pas sur un axe vertical , avec des expériences qui nous permettraient de progresser ( certes) et ( surtout ) d’autres qui nous feraient décroître. Je suis persuadé que nous avançons en hélice, mais nous avançons de toute façon…(1) Et, selon le point de vue, nous sommes jugés de ‘tourner en rond’, ou d’avancer puis reculer…

Cette introduction, pour aborder le rôle du conte, et en particulier celui qui m’accompagne ( dans le sens d’accompagnement spirituel ) : le Conte du Graal.

Ce conte m’éclaire dans la compréhension de mon propre chemin spirituel, il a ( pour moi ) une valeur initiatique,, dans le sens où il me permet d’aborder des zones cachées de mon âme ( psychée) , des zones d’ombre… ( l’ésotérisme est l’étude de ce qui est caché, voilé …) (2)
Mon désir n’est pas d’utiliser une connaissance livresque ( je peux être fort dans cet exercice de synthèse… hélas ! - J’oublie d’ailleurs ensuite assez vite … hélas, aussi .. ! ). Je veux être honnête avec moi-même et n’écrire qu’après introspection… en laissant tomber les bouquins… ! Sauf !...
Sauf… les Evangiles. Ou même certains récits du Premier Testament (je préfèrerais dire la Première Alliance) qui, forcément, se répondent en écho…
Je précise que je ne mets pas sur le même plan, ‘le conte du Graal’ qui parle à l’âme ( la psyché) et l’Evangile, qui s’adresse au cœur profond ( l’esprit) .
La ‘ Voie ‘ – elle, se pratique avec l’être entier ( corps, âme et esprit ).

(1) Avec les cathos, ce point me permettra, une autre fois, de réfléchir sur le sacrement du pardon… qui - pour ma part -, me questionne sur certains plans ….

(2) Sens à ne pas utilisé, pour dire que cette ‘connaissance’ ne serait accessible qu’à une élite… ! C’est évident, - et malhonnête dans la critique, si on en restait là ….

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RYOKAN Maître Zen

Publié le par Perceval

"Dans la forêt, nul arbre que ne visite le printemps."


Dans toutes les religions, des fidèles placent leur espérance dans l’obtention de grâces proches de leur vie quotidienne.
L’un demandait au maître de lui obtenir la guérison et obtenir 10 années de vie… Ryokan, s’étonne : seulement 10 ans ? Le fidèle se risque alors à demander plus… Ryokan : c’est tout ? Peut-on recevoir 100 ans ?

Ryokan : «  Je vous propose l’éternité… » Il le prend comme disciple, et le met en assise, face au mur…

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Dieu est-il une personne?

Publié le par Perceval

- Le Bouddha Sakyamuni n'est pas un dieu, il n'a jamais réclamé la divinité; au contraire, son enseignement ne comporte aucune notion d'un dieu suprême et personnel.
- Le Dieu ‘personnel’ du christianisme, me permet d'envisager une relation personnelle avec ‘ Dieu ‘, à l’image de la relation entre deux personnes sur terre, parent-enfant, homme-femme, toute autre ‘vraie’ relation…. Cette possibilité et la réalité de cette relation personnelle répond à un besoin essentiel de toute être humain. Après la pratique de la méditation avec mantra ( son ) hors du christianisme ; revenir à cette relation a été pour moi, une véritable ouverture…

Lanza del Vasto : « Si Dieu n'était personne, d'où viendrait la Personne? Les vivants ne naissent pas des morts, mais des vivants. (...) Si Dieu n'était personne, personne ne serait personne. La suprême personne est Présence infinie. » (Principes et préceptes du retour à l'évidence, p.157).

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Dire ‘Dieu’ ou se taire ?

Publié le par Perceval

Dialoguer avec le bouddhisme me fait re-découvrir le caractère paradoxal de la connaissance de ‘Dieu’. Pour le bouddhisme qualifier le divin de ‘personne’ est incompréhensible, puisque la personne offre espace et vie à l’illusion, et le divin ne pourrait qu’être sorti du samsara… Dennis Girra, tente d’expliquer ce paradoxe en précisant : « Dieu est une personne, non un individu, une relation plutôt qu'une substance, ‘  Il est ‘, il existe sans formes (en ce sens, vide) … » On revient à Maitre Eckhart » Dieu est néant … »!

Du côté de l'Evangile, nous sommes encore dans un discours au caractère paradoxal, non discursif, à des invitations comme celles de devenir un petit enfant, de tendre l'autre joue, de pardonner 77 fois 7 fois, de renaître ( Nicodème ). Et nous pourrions voir comme des koans des phrases comme: ‘'En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père et que vous êtes en moi et moi en vous ‘'(Jn,14 : 40). 

Prenons-les plutôt comme des koans, à première vue incompréhensibles, irrationnels sans être fous, des paroles que l'on porte en son coeur sans d'abord les comprendre, mais dont on croit qu'elles nous ouvriront peu à peu le coeur.

 

Les bouddhistes zen pensent qu'il faut renoncer aux paroles et estiment que plus on comprend et moins l'on parle.

Ma culture, au contraire s’est forgé autour de la Parole, de livres… L'humain est un être parlant. "Peut-être faudrait-il plutôt souhaiter que, du choc des paradoxes, jaillisse, dans le silence d'un instant, une lumière, une parole, qui, comme celle de l'amant, du poète, du psychanalyste, du Maître, est tellement vraie que jamais plus elle ne saurait nous quitter. "
Une partie du texte est inspirée du philosophe Pierre Pelletier

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Heureuses paroles d’un évêque !

Publié le par Perceval

Le père Albert Rouet évêque de Poitiers partage une parole qui m’enseigne et me réconforte. Je retiens ces quelques passages ( en italique):

«Toute parole est sujette à interprétation. Sinon ce n’est plus une parole humaine. »

Toute parole : celle des transcripteurs des paroles de Jésus, celle du Pape, celle du Dalaï-lama… Bien sûr.. !

« On se rend compte que toute parole qui vient d’en-haut, qui n’est pas engagée dans un dialogue, après avoir écouté et entendu l’autre, ne peut plus être une parole crédible. »

Le dialogue signifie que les deux protagonistes sont prêts à changer…

« Tant que l’Eglise va se contre-distinguer de ce monde, tant qu’elle va vouloir vivre dans une nébuleuse ou en état d’apesanteur, elle perd toute crédibilité. ... Notre monde n’écoute que ce qui est prononcé à hauteur de visage d’homme »

Oui, n’est-ce pas la qualité essentielle des Evangiles.. ?

« L’idéal, comme l’horizon, est invivable. Car lorsqu’on pense l’approcher, il apparaît toujours plus loin. Le problème n’est donc pas la question de l’idéal, ni même des repères. Tous repères sont forcément dans un environnement donné. Ils ne peuvent être en suspension dans l’air, autour de rien du tout. Si on ne recherche pas un accord commun de sens, à ce moment-là on isole l’Eglise de sa participation à l’histoire humaine. Elle en sera réduite à se parler à elle-même. »

Cet accord commun de sens peut prendre appui sur l’expérience de chacun… Le point de départ du Bouddhisme.. !

« Le véritable problème est « qu’est-ce qui fait vivre ? Qu’est-ce qui met debout ? Qu’est-ce qui rend responsable de son existence ? » Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’exigence à poser. Au contraire, je suis persuadé qu’il faut en poser, mais pas sous forme manichéenne du tout noir-tout blanc, du permis et du défendu. Regardons l’Evangile. »

Tout simplement … ! Merci frère évêque . C’est pas sorcier, frère pape… !
Vous pouvez trouver le texte original: ici

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Un cardinal parle spiritualité

Publié le par Perceval

Toujours dans le cadre de la " journée de la jupe ": ...!
Quelle est la définition du Bonheur pour ce cardinal ?


"Le cardinal Canizarès semblait atteindre, le 22 décembre dernier, le comble du bonheur. En visite à l'Institut du Christ Roi, le nouveau préfet de la sainte congrégation pour le culte divin, tout de pourpre vêtu, tirait derrière lui "sa" traîne de douze mètres de long de la cappa magna des cardinaux. Soi disant disparue depuis Paul VI, mais remise à l'honneur, nécessité des temps, sans doute, allez savoir pourquoi…?"
Faut-il en rire..? ou en pleurer...! Malheureusement, mon humeur actuelle ferait que j'en pleurerais...
Pourquoi, au XXI ème siècle, l'Eglise.... - Vous savez ( et je m'adresse aux cathos..) celle qui EST le corps de Christ...-  Pourquoi l'Eglise se donne t-elle ainsi à voir ...?

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