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L'acceptation

Publié le par Perceval

Ce récit Zen, illustré par Osho dans la lame " L'acceptation ", reprend une anecdote connue sur la maître zen Hakuin.L'acceptation
 
    Dans le village où vivait le maître zen Hakuin, une jeune fille se trouva enceinte. Sommée de révéler le nom de son amant, elle accusa Hakuin. Lorsque l'enfant fut né, le père de la jeune fille le porta chez Hakuin qu'il insulta copieusement. Puis il dit :
 - Tu t'occuperas du nourrisson puisque c'est le tien.
    Hakuin répondit :
- Ah oui ?
    Il prit le petit dans ses bras, l'enveloppa dans un pan de sa vieille tunique et l'emmena partout avec lui. Sous la pluie battante et sous le soleil torride, le jour et la nuit, il mendia du lait pour le bébé. Beaucoup de ses disciples le quittèrent, l'estimant déchu. Hakuin les vit partir sans formuler le moindre reproche. Un jour, souffrant trop hakuin ekakud'être séparée de son enfant, la jeune mère désigna le vrai géniteur. Le père se rendit immédiatement chez Hakuin. Il lui demanda pardon et lui raconta la vérité.
- Ah oui ? fit Hakuin.
    Et il rendit l'enfant.
 
L'acceptation est une attitude d'acquiésement à tout ce que la vie apporte, à l'exemple du miroir qui reflète tout. ... Acceptez et voir disparaitre: les désirs, les tensions, le mécontentement... Accepter et être joyeux et satisfait sans raison. Le bonheur qui a une cause ne dure pas bien longtemps. La joie gratuite est sans fin.

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De l’étonnement au doute, et du doute à l’éveil …

Publié le par Perceval

"S'étonner, voilà un sentiment qui est tout à fait d'un philosophe. La philosophie n'a pas d'autre origine". Platon dans le Théétète.
enfant étonnement ravi« Ce fut l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. (…)Apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance (et c'est pourquoi aimer les mythes est, en quelque manière se montrer philosophe, car le mythe est composé de merveilleux) ». Aristote (Métaphysique)


Fréderic Midal ajoute que dans la tradition Zen, il existe l’idée du «  Grand doute » … Cette sensation existentielle de douter de tout … A ce moment là vous décollez de la réalité immédiate … « Lorsque tu as assez de foi, ton doute est assez grand. Quand ton doute est assez grand, tu as suffisamment de satori. Toute la connaissance, l’expérience, les sentences merveilleuses , le sentiments de fierté que tu as accumulé avant ton étude du zen, tout cela tu dois le jeter par dessus bord. » boeuf fenetre hakuinTout travail philosophique commence à partir du moment où vous êtres prêt à tout jeter par dessus bord, et examiner à neuf ce qui est en question …

La méditation et la philosophie ne visent pas à nous apaiser, conforter, mais à nous étonner … Et il ne s’agit pas de « résoudre » l’étonnement, mais de la garder toujours aussi vif …
Comme l’écrit Jaspers, « en m’étonnant, je prends conscience de mon ignorance. »
Le doute vient une fois que j’ai répondu à l’étonnement. Autrement dit, je doute de ce que j’ai appris, de la validité de mes connaissances acquises.
Il ajoute aussi qu’en doutant systématiquement, l’homme prend conscience de ses limites. Ainsi, en réunissant Platon et Descartes, Karl Jaspers conclut sur une troisième origine de la philosophie, à savoir que le doute sur ce que l’étonnement permet conduit l’être humain vers des frontières infranchissables, des « situations-limites ».
« L’homme qui a fait l’expérience originelle des situations-limites est poussé du fond de lui-même à chercher à travers l’échec le chemin de l’être. » ( L'article complet sur Jaspers est ICI )
 

perceval procession roi pêcheur

Cette réflexion me conduit naturellement à la mystique ( toute cistercienne …) de la Quête du Graal. En effet « mystique » veut dire « entrer dans le mystère ». Dans la tradition ancienne, le « mystère » correspondait au rite, au sacrement … Entrer dans ce voyage symbolique, c’est partir en « quête », et d’échec en victoire, Perceval atteint le château, mais manque le but, faute d’étonnement exprimé… ! Qu’il est donc difficile d’entrer véritablement dans sa question, et de la formuler… ! Et pourtant, l’enfant que nous étions ne craignait pas de vivre et d’exprimer son étonnement ! Du latin « extonare », signifiant frappé de la foudre, du tonnerre, l’étonnement fut de nos premières émotions fortes.
 

 

« Celui qui ne peut plus trouver ni étonnement, ni surprise, est pour ainsi dire mort, ses yeux sont fermés » (Albert Einstein dans Comment je vois ce monde, publié en 1934).

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Le " maître intérieur " , Saint Augustin

Publié le par Perceval

augustin d'Hippone

Saint Augustin refuse de se considérer comme un maître par rapport à son fils Adéodat, qui reçoit son enseignement comme un disciple. Il l’invite à prendre à la lettre la parole du Christ (Mt 23, 10) : « de n’appeler personne notre maître sur la terre, parce que le seul Maître de tous est au ciel » (14, 46)

La pensée d’Augustin, sur ce point, reprend celle de Platon exprimée par le terme de réminiscence : la vérité est en notre mémoire, et c’est en réveillant celle-ci que nous y accédons.
Cette vérité, portée par la voix du Christ, dont il est dit qu’il habite dans l’homme intérieur (Ep 3, 16-17), ne s’ouvre à chaque âme, que selon sa volonté … Augustin, distingue ce qui vient de l’extérieur et ce qui vient de l’intérieur, mais « seul enseigne le Christ, la Vérité intérieure. »

Le dialogue se joue non pas à deux, mais à trois. Toute communication authentique est « triangulaire » : toi, moi, et la Vérité qui nous transcende tous les deux, et dont nous sommes, toi et moi, les « condisciples ». Augustin y reviendra en d’autres occasions, en particulier dans les Confessions :
« Si tous les deux nous voyons que ce que tu dis est vrai, si tous les deux nous voyons aussi que ce que je dis est vrai, où, je te prie, le voyons-nous ? Moi assurément, ce n’est pas en toi, toi, ce n’est pas en moi ; mais tous les deux, dans l’immuable Vérité elle-même qui est au-dessus de nos esprits ( Les Confessions XII ) . »Recueillement
 
«  … le Maître est à l'intérieur. Ne pensez pas que l'on puisse apprendre quelque chose d'un homme. Nous pouvons attirer votre attention par le tapage de notre voix ; s'il n'y a pas au-dedans quelqu'un pour vous enseigner, ce tapage est inutile. ( … )Autant qu'il est en moi, j'ai parlé à tous ; mais ceux à qui cette onction ne parle pas au dedans, ceux que l'Esprit-Saint n'enseigne pas au dedans, s'en retourneront ignorants. ( … )C'est le Maître intérieur qui enseigne, le Christ qui enseigne, son inspiration qui enseigne. Où ne sont pas son inspiration et son onction, inutile est le tapage des mots au dehors. »
Extrait du Commentaire sur la I° Epître de saint Jean, tr. IV, ch. II, P.L. t. XXXV, trad. R.P. Camelot, in La Vie spirituelle, octobre 1946

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Le trésor caché

Publié le par Perceval

Ces deux paraboles ( le train et l’éventail ) sont inspirées de la spiritualité bouddhiste. Elles se conjuguent très bien selon la spiritualité chrétienne. Cela se nomme de l’inculturation. En aucun cas il s’agit de syncrétisme.

Marc-Chagall-le-violoniste-bleu.jpgJe peux trouver loin, la vérité qui est à mes pieds… Ecoutez cette histoire ….

Rabbi Bounam avait coutume de raconter aux jeunes gens qui venaient chez lui pour la première fois l'histoire d'Eisik Ben Yékel de Cracovie.
  Après de longues années de la pire misère, qui n'avaient cependant point entamé sa confiance en Dieu, celui-ci reçut en rêve l'ordre de se rendre à Prague pour chercher un trésor sous le pont qui mène au palais royal. Lorsque ce rêve se fut répété pour la troisième fois, Eisik se mit en route et gagna Prague à pied. Mais le pont était gardé jour et nuit par des sentinelles, et il n'osa pas creuser à l'endroit qu'il savait. Il revenait là chaque matin cependant, tournant autour jusqu'au soir.
  Pour finir, le capitaine de la garde, qui avait remarqué son manège, s'approcha et s'informa non sans cordialité : avait-il perdu quelque chose ou bien attendait-il quelqu'un ? Eisik lui raconta le rêve qui l'avait amené jusque-là depuis son lointain pays, et le capitaine éclata de rire : "Et c'est pour complaire à un rêve, mon pauvre vieux, que tu as fait à pied, avec des semelles trouées, tout ce chemin ! Ah ! là ! là ! Si l'on devait se fier aux rêves, malheureux ! A ce compte là, j'aurais dû, moi aussi, me mettre en campagne après un rêve que j'ai fait et courir jusqu'à Cracovie chez un Juif, un certain Eisik fils de Yékel, pour chercher un trésor sous le fourneau ! Eisik fils de Yékel, tu parles ! Dans cette ville où la moitié des Juifs s'appellent Eisik, et l'autre moitié Yékel, je me vois entrant, une après l'autre, dans toutes les maisons et les mettant sans dessus dessous !"
  Ayant dit, il s'exclaffa de nouveau. Eisik s'inclina, rentra chez lui et déterra le trésor avec lequel il bâtit la synagogue qui porte le nom de Schul de Reb Eisik fils de Reb Yékel.
  "Souviens-toi bien de cette histoire, ajoutait alors Rabbi Bounam, et recueille le message qu'elle t'adresse : c'est qu'il est une chose au monde que tu ne peux trouver nulle part au monde ; mais il existe pourtant un lieu où tu peux la trouver."

Israélien d'origine autrichienne, Martin Buber (1878-1965) est considéré comme l'initiateur de la philosophie juive moderne. Il consacra la plus grande partie de sa vie à recueillir et à traduire les récits, les légendes et les chroniques hassidiques.

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L'éventail

Publié le par Perceval

A quoi sert l’éventail ? Brasse t-il du vide … ?

bouddha sourire
L’air est ce que je ne vois pas… et qui, pour certains, n’existe pas. Il est cependant l’élément vital, sans quoi je ne vivrai pas … Il est le Divin… Bouger l’éventail correspond à la pratique. Prier, c’est bouger mon éventail …

ne-pas-oublier-de-respirer

 

 

Penser vivre sans Dieu, est une illusion. L’éveil est prendre conscience par l’expérience de ma respiration … Etre en Dieu, serait l’Eveil… 

 

 

Bien sûr, penser l’éveil, c’est être encore dans l’illusion. Rien de dérangeant, c’est être en vie que de vivre entre l’illusion et l’éveil .

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En voyage ...

Publié le par Perceval

Dans un train, je peux avoir l’impression que le train bloqué en gare, roule… alors que c’est le train dans lequel je suis assis, qui vient d’avancer. C’est l’image - de cette sensation que je reste «  identique » alors que tout change, bouge autour de moi -.photo-mouvement-nuit

 

 

Il s’agit d’une illusion : celle de la permanence. La connaissance à acquérir, serait celle de l’impermanence de toute chose ….

 

 

 

C’est encore un peu, comme si dans mon train, j’ignorais la destination du train; si je ne m’y préparais pas. Comme si, dans cette vie, je considérais ce voyage comme permanent…

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Maurice Zundel

Publié le par Perceval

Le pape Paul VI invita Maurice Zundel a préché au Vatican en 1972. Zundel avait alors 75 ans. Malgré les réserves de certains ( la sainteté dérange toujours ...! ), Paul VI n'a pas hésité à dire de lui dans une formulation très italienne qu'il « était un génie, un génie de poète, un génie de mystique, écrivain et théologien, et tout cela fondu en un, avec des fulgurations » selon ce que rapporte Jean Guitton.

Après la retraite: Paul VI, déclarait:

" Plutôt que le ressort d'une dialectique ou d'une méditation discursive, il me semble que nous avons été invités à découvrir une méthode, et à imprimer dans notre âme, une attitude ; celle de rechercher la profondeur des choses, de faire germer l'intériorité de ce que nous connaissons et vivons, à commencer par notre propre personne."


Un homme de feu ...

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La Hongrie : un état Chrétien ?

Publié le par Perceval

La nouvelle constitution de la Hongrie, aux accents très nationalistes, a été élaborée par ( et pour ? ) le premier ministre hongrois Viktor Orban. Elle fait une référence explicite à Dieu, et son long préambule rattache le pays à ses racines et à son identité chrétienne :
« Dieu bénisse les Hongrois » dit-elle

Elle  affirme solennellement l’humanité de l’embryon dès la conception et , que « La dignité humaine est inviolable… » Elle réserve également le mariage à « un homme et une femme », elle protège la famille, la propriété, l’héritage, soutient la natalité. Et tout en affirmant l’indépendance des Églises, elle précise : « L’État coopérera avec les Églises dans la poursuite d’objectifs au bénéfice de la communauté. »orban-et-Benoit-XVI.jpg

En décembre 2010, Benoît XVI avait reçu ViKtor Orban au Vatican: Extrait de son discours:
«  On n'attend certes pas de l'Etat qu'il impose une religion particulière, mais plutôt qu'il garantisse la liberté de professer et de pratiquer sa foi. Toutefois, la foi chrétienne et la politique se rejoignent. Certes, la foi a sa nature spécifique en tant que rencontre avec le Dieu vivant, qui nous ouvre de nouveaux horizons au-delà de la sphère de la raison. Mais c'est aussi une force purificatrice pour la raison elle-même, lui permettant de mieux accomplir sa tâche, et de mieux voir ce qui est juste. Il ne s'agit pas d'imposer des règles ou des modes de comportement à ceux qui ne partagent pas la foi. Il s'agit simplement de la purification de la raison, qui veut aider à faire en sorte que ce qui est bon et juste puisse, ici et maintenant, être reconnu et ensuite aussi réalisé (cf. Encyclique Deus Caritas Est , 28 ).

Le Saint-Siège prend note avec intérêt des efforts déployés par les autorités politiques pour élaborer une modification de la Constitution. Il s'est exprimé l'intention de vouloir, dans son préambule, faire référence à l'héritage du christianisme. Il est également souhaitable que la nouvelle Constitution soit inspirée par les valeurs chrétiennes, en particulier en ce qui concerne la position du mariage et de la famille dans la société et la protection de la vie. »

Alors … ? La Hongrie, un exemple d’état chrétien ?... jesus_bafoue_2.jpg
Pourtant, le pouvoir hongrois semble s’enfoncer ces derniers mois dans une voie inquiétante et s’attaque sans vergogne à des éléments essentiels de la démocratie, comme la liberté de la presse et l’indépendance de la justice. En effet, Viktor Orban a mis au pas les médias publics, avec des licenciements massifs ou la mise en préretraite de journalistes indociles, en dépit d'une grève de la faim de plusieurs d'entre eux, aussitôt licenciés. Et Klubradio, seule radio d'opposition, a perdu sa fréquence.
La presse a fait état de camps de travail obligatoires pour les chômeurs et les Roms…
Aussi, les catholiques européens plutôt proches d’une philosophie personnaliste et de la doctrine sociale de l’Eglise ne peuvent pas reconnaître « les Evangiles » dans les intentions du régime autoritaire hongrois… !

Des formations très éloignées de la dont se réclament les formations sociales-chrétiennes européennes, très éloignées aussi d’ailleurs de la modération et de la passion européenne des démocrates chrétiens Alcide de Gasperi et Robert Schuman, qui furent, dans les années 1950, parmi les forgeurs de l’idée de l’intégration du Vieux continent.

Bien sûr, notre vision française, doit corriger certains ‘a-priori’ : Après tout «  Dieu bénisse les hongrois » sont les premiers mots de l’hymne national ( le nôtre , n’est pas mal non plus .. ! ). Les «  racines chrétiennes » sont attachées à des raisons historiques, et les lois qui accompagnent cette constitution ( loi votée sur les Eglises ) sont l’émanation d’un gouvernement conservateur démocratiquement élu …
Cependant, les démocratie européennes s’inquiètent légitimement des discours d’Orban, quand ils sont europhobes, nationalistes…et – d’un renforcement du contrôle de l’état – avec les lois récentes sur le justice, sur l’enseignement public, et sur les banques…

 

* "L’Eglise qui, en raison de sa charge et de sa compétence, ne se confond d’aucune manière avec la communauté politique et n’est liée à aucun système politique, est à la fois le signe et la sauvegarde du caractère transcendant de la personne humaine. Sur le terrain qui leur est propre, la communauté politique et l’Eglise sont indépendantes l’une de l’autre et autonomes"  [Concile Vatican II, "Gaudium et Spes" (1965).].

 

** "le pouvoir spirituel se tient éloigné des embûches du monde et, combattant pour Dieu, ne s’immisce pas dans les affaires du siècle, tandis qu’à son tour, le pouvoir séculier se garde de prendre la direction des affaires divines"  [Saint Gélase, pape au Vème siècle, "De anathematis Vinculo" .].

 

«  moraliser ou christianiser les actions du monde, élaborer des institutions chrétiennes, construire un état chrétien, mener une politique chrétienne, ce serait badigeonner le diable en doré pour qu’il devienne un ange. » La véritable révolution consisterait à transformer radicalement le style de vie des chrétiens… Jacques Ellul

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Chrétien: Libre et obéissant ...

Publié le par Perceval

Le chrétien, fut-il catholique ( :-) ... ) est libre.

Libre et « obéissant » ?


meditation-au-desertJacques Ellul distingue «  La Loi » du «  commandement biblique » ( La Parole ). L’une est générale et abstraite, l’autre implique une parole individualisée, toujours renouvelée et concrète.
Cette « obéissance au commandement » n’est en rien une obligation et ne peut-être que libre !

 


 

L’obéissance à La Parole, passe par la prière. Obéir à Dieu, en priant est le seul acte de libération possible par rapport à toutes les aliénations et tous les déterminismes. jacob et angeLa prière est pour Jacques Ellul un combat. Un combat de l’être humain avec Dieu et un combat de l’être humain avec lui-même.

 



Je n’ai d’autre dieu, que Dieu. … ni dieu, ni maître … ! :-)

«  N’appelez personne sur la terre votre Père : car vous n’en avez qu’un seul… Ne vous faites pas non plus appelés « Maitres » car vous n’avez qu’un seul maître : le Christ… » Matthieu 23, 9 et 10…

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"Croire quand même." de Joseph Moingt

Publié le par Perceval

Joseph-moingt-3.jpgJe lis sur " La Croix " que le livre de Joseph Moingt ( jésuite ) " Croire quand même ", en est a sa deuxième édition..! Il y a bien, silencieusement,  un énorme questionnement chez la majorité des catholiques, génée par la coloration traditionnaliste dont semble être badigeonné le nouveau clergé ...

Je reprends quelques phrases qui pointent le débat actuel:

 

" Notre monde est en passe de rejeter Dieu ( paraphrasant Bonhoeffer ), et il est urgent de se libérer d'une certaine idée de Dieu " J. Moingt

 

" La volonté de Dieu ( Evangiles ) est que l'homme se libère de ses entraves, y compris celles posées au nom de Dieu" J. M.

 

" Il y a urgence à repenser toute la foi chrétienne pour dire " Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme " dans le langage d'aujourd'hui et en continuité avce la tradition." J.M.

 

Voir également:

Joseph Moingt: l'avenir de l'Eglise

et

J. MOINGT La mort, la résurrection - la Vie …:

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