Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Autres figures ( sur ce site) de la Quête du Graal

Publié le par Perceval

Rapidement, je vous présente les autres figures de Perceval ; que vous rencontrerez sur ce site :

Roger de Laron, serait né vers 1272 et mort en 1342, d'une lignée de seigneurs limousins ... Chevalier ou servent, il fut au service des templiers, et à quelques grands de ce monde. Il parcourut Chypre et ce qui restait des états latins, le Royaume de Sicile, l'Angleterre, le Comté de Toulouse et l'Aragon...

A Saint-Jean d'Acre, un autre personnage, entre dans la vie de Roger de Laron : il s'agit de Hugues de Clairavaux (1274- 1356), chevalier du Temple, puis de l'hôpital, commandeur de Paulhac.

A Chypre, Roger de Laron entend parler de la première fois de la science du ''Grand Oeuvre'' ...

Le 13 octobre 1307, Roger de Laron est arrêté. Il est finalement relâché, fin 1312...

On dit que le testament de Hugues de Clairavaux, destiné au grand prieuré d'Aubusson, signalait l'endroit où était caché une partie du ''trésor'' des Templiers...

D’Angleterre, il revient accompagnée d'une femme, Marguerite de Laron ; que les légendes locales - peut-être du fait de sa beauté et de son ''étrangeté'' -préféreront voir venir du monde féerique... n passé templier dont il vaut mieux – en ces années - ne pas se vanter ; partage avec cette femme qui le fascine, une relation tempétueuse ; et leurs disputes puis leur retrouvailles sont tonitruantes...

Blason

Après la guerre en Terre Sainte, après ses voyages, son séjour en Angleterre, après son mariage avec Dame Margot ( sa ''Mélusine'' ) qui dure sept ans ; Roger de Laron, se terre dans son château. Quelques pages, tirées de ses chroniques, reprennent des anecdotes de sa vie, en un roman de chevalerie... Il se met en scène, et cette histoire recoupe les étapes d'une recherche alchimique...

Dans les chroniques rapportées dans les documents familiaux, Roger de Laron est présenté assis au coin du feu ( philosophe par le ''feu''), et il réfléchit sur le sens de l'or(hors) du temps, l'éternité...

Il médite sur ses rencontres avec sa Dame Margot ;Mélusine ; la Dame, reine et fée ; l'Amour Courtois, le Roman de la Rose, Dante et Béatrice, Le Grand-Oeuvre, Bacon, Les Trois Tables ; le Carré magique (SATOR) ; Sainte-Barbe ( en Limousin), etc ...

Ainsi, un chevalier lettré peut rencontrer l'alchimie, l'amour courtois et la légende du Graal ( par exemple) et comprendre ce qui les lie...

Quatre siècles plus tard, nous retrouvons Jean-Léonard de la Bermondie, né en 1739, en son ''château'' de St Julien le Petit de Laron, en Limousin...

Enfant, il connaît par cœur, les coins et recoins jusqu'au souterrain sous la butte, où se trouve les ruines de l'ancien château de Laron ; que la plupart, ici, appelle le Château de Rochain ( ou rochein)...

La famille garde dans les greniers des coffres dans lesquels s'amoncellent des antiquités recueillies avant l'abandon du vieux château...

Jean-Léonard de la Bermondie, élève au Collège jésuite de Limoges, puis résident dès 15ans à Versailles comme page du Roi de la Petite écurie...

Officier dans les Gardes Françaises ; il y rencontre le marquis de Lusignan, avec qui il emprunte le chemin de la Franc-maçonnerie...

C'est l'expérience des histoires de Roger de Laron ; qui vont le pousser à retrouver la trace des Templiers, à découvrir la résurgence d'une nouvelle chevalerie sur les chemins de la '' Rose-Croix'' ; la survivance de l'alchimie ; et la réalité d'une nouvelle société rêvée en Franc-maçonnerie

Il nous fait découvrir : les salons et le libertinage, Cagliostro, l'écossais Sinclair, la survivance templière et la piste du Graal en Écosse ; les Rose-croix ; et tout simplement le Limousin au XVIIIe siècle....

En 1791, il émigre en Suisse, où il rencontre Germaine de Staël et le groupe de Coppet; il va en Allemagne pour découvrir la nouvelle philosophie allemande ...

Fort de l'héritage de son ancêtre, Jean-Léonard de la Bermondie découvre diverses routes qui conduiraient au Graal; et comme émigré (pendant la révolution ), la pilosophie... Avant de tourner cette page, il laisse à sa descendance les traces de ce chemin de vie.

Le relais va être assuré par Charles-Louis de Chateauneuf, né en 1816 à Limoges... Sans doute enfant adultérin, de la fille de J.L. de la Bermondie...

Charles-Louis rencontre un camarade de son âge avec qui partager sa passion, il se nomme Elie Berthet. Etudes de mathématiques... Légitimiste, il sert la Duchesse de Berry), traverse la monarchie de juillet entre la bohème et les salons intellectuels... Il traverse les salons comme celui de la Bibliothèque de l'Arsenal, ou de Madame d'A. qui tient un salon du faubourg Saint-Germain...

Il connaît, les sociétés secrètes, les complots, le Voyage en Orient ... Il suit la piste du Graal, avec l'aide d'historiens, comme Augustin Thierry, Gaston Paris le spécialiste du Moyen-âge redécouvert, ou des personnalité, telles Edgar Quinet'; 'L'abbé'' Alphonse-Louis Constant; le scientifique Arago; ou des allemands comme Friedrich de la Motte Fouqué, qui se passionne pour l'épopée du Graal...

Il va être marqué par Walter Scott, auteur d'Ivanhoé, que Charles-Louis n'a pas vu; mais – comme beaucoup – s'est passionné pour l'Histoire à la lecture de ses récits ... On peut citer encore, pour ce qui est des lectures, celles de Germaine de Staël, Benjamin Constant, E.P. De Senancour et Alfred de Musset; et bien sûr des philosophes allemands...

Par ses frères de loge, il remonte jusqu'aux templiers, par Emmanuel Swedenborg (1688-1772), Cagliostro, et Wolfram von Eschenbach avec son '' Parzival''...

Toujours de la même lignée, mais d'une autre branche familiale - normande – c'est Anne Laure de Sallembier (1875-1951) qui prend la suite...

Anne-Laure, unique héritière d'une riche famille de négociants qui a fait fortune dans le commerce des tissus au long du XIXe siècle, épouse un vieil aristocrate qui a su monnayer son titre, le Comte de Sallembier, ''orléaniste'' proche de Victor de Broglie… Quelques années après son mariage, Georges de Sallembier, meurt subitement d’une fièvre typhoïde, à Paris...

Nous pouvons suivre le parcours intellectuel de cette femme , immergée dans la ''Belle Epoque''.. Femme du monde, elle fréquente la société aristocratique et intellectuelle... Elle est particulièrement liée avec Julia-Gabrielle Renaudot, la seconde épouse de Camille Flammarion.

En relation avec les cercles d'Albert de Mun, elle va progresser vers la République, et fréqenter des cercles bien plus libéraux... Elle devient l'une des amies d'Élisabeth de Gramont...

Elle sera marquée par la rencontre avec Judith Gautier (1845-1917), la fille de Théophile, et rejoindra les amis du '' Mercure de France''...

Elle peut échanger sur ses recherches autour du Graal, avec de nombreux wagnériens, et croise des personnalités comme Joséphin de Péladan, Huysmans, l'abbé Mugnier... Elle va rencontrer Remy de Gourmont, le philosophe Jules Gaultier avec qui elle va compléter ses notions sur Schopenhauer – auteur à la mode – et s'initier à la lecture de Friedrich Nietzsche.. Elle sera comme beaucoup de femmes du monde une habituée des cours de Bergson, au Collège de France...

Elle pratiquera une vie mondaine intense entre Paris, Dauville, et sa propriété de Fléchigné, où elle finira par s'établir, après la grande guerre, le plus souvent...

 

De son mariage, elle eut un fils: Lancelot, qui signe Lancelot de Fléchigné (1900-1975); et qui tout naturellement va se passionner pour tout ce qui concerne le Graal... Pour l'heure, je ne peux vous en dire plus, n'ayant pas eu le temps de parcourir les documents, les objets et toutes sortes de vieux papiers, encore stockés dans des malles à peine explorées; mais que mon grand-père m'a léguées; et que j'ai récupérées, alors que la propriété était vendue...

Commenter cet article