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L'histoire du mythe du Roi Arthur - 2/4 -

Publié le par Perceval

Chrétien De Troyes (1135-1185)  fréquente les cours de Marie de Champagne, Philippe d’Alsace et du Comte de Flandres. Il écrit plusieurs œuvres en langue d’Oil: Erec et Enide (1170), Cligès ou la fausse morte ( 1176), Yvain ou le Chevalier au Lion (1177), Lancelot ou le Chevalier de la Charrette (1177), et Perceval ou le Conte du Graal (1120) , un roman inachevé par l’auteur mais dont on trouve souvent des Continuations par d’autres auteurs ... Chrétien de Troyes embellit le récit avec les délices de l'amour courtois et la Recherche du Graal Dans le prologue du Chevalier de la charrette, Chrétien affirme avoir écrit sur le comandemant de ma dame de Champagne, c'est-à-dire de Marie de Champagne, fille d'Aliénor d'Aquitaine et de Louis VII.  

Perceval, ou le Conte du Graal
Trois scènes du Parsival de Wolfram d'Eschenbac

Robert de Boron (vers 1190) introduit le Graal comme étant le récipient qui a recueilli le sang du Christ, puis associe le saint sang à une sainte lance.   Wolfram d'Eschenbach ( 1170-1220) s'attache d'abord à adapter un texte français, Perceval, ou le Conte del Graal de Chrétien de Troyes, roman inachevé et, qui plus est, roman à deux personnages : Perceval, puis Gauvain. Dans son roman Parzival (  immortalisé par Richard Wagner, à la fin du siècle dernier) , il conserve la structure générale du récit, mais, de sa propre autorité, il ajoute à la matière qu'il tient de Chrétien : l'histoire des aventures orientales du père du héros, Gahmuret ; elles introduisent un monde nouveau, le monde de la chevalerie païenne... Le Graal est une pierre, à la forme d'un bétyle, la lapsît exillis.

Ce chevalier-poète, franconien, vécut un temps à la Wartburg, cour du landgrave Hermann de Thuringe.
 
 
 

A Wilhelmsburg, se trouve les plus anciennes peintures murales ( ci-dessous ) profanes au nord des Alpes (1225/30) relatant un épisode de la saga athurienne, avec Iwein, chevalier de la table ronde. En 1227, c’est ici que la future Sainte Elisabeth de Thuringe se sépara du Landgrave Ludwig IV.

Iwein chevalier de la table ronde
Elisabeth_de_thuringe
Élisabeth de Hongrie vécut de 1211 à 1228 au Château de Wartbourg auprès de son époux le Landgrave Louis IV de Thuringe et de leurs trois enfants mais aussi de sa belle-mère l'impérieuse Sophie.
Des franciscains allemands lui font découvrir l'esprit de saint François d'Assise et elle décide alors de renoncer à une vie de luxe et de frivolité pour se mettre au service des pauvres. Sa piété la fait juger extravagante voire indigne par la cour et notamment sa belle-mère, la landgravine Sophie. Ainsi entrant dans une église, la jeune souveraine dépose sa couronne au pied de la croix; Sa belle-mère la critique et lui fait remarquer publiquement que son attitude est indigne d'une princesse. Elisabeth lui rétorque qu'elle ne saurait porter une couronne d'or quand son Dieu porte une couronne d'épine... Son époux meurt de la peste en 1227 mais elle refuse d'être remariée, sa belle-famille la chasse avec ses trois enfants. Son oncle, évêque, calme la famille. Les trois enfants seront élevés par la famille ducale.
Désormais elle consacre toute sa vie et son argent aux pauvres pour qui elle fait construire un hôpital. Élisabeth revêt l'habit du Tiers-ordre franciscain et prend pour directeur spirituel Conrad de Marbourg. Celui-ci la traite sans ménagement voire avec une cruauté à laquelle elle répond par une douceur exemplaire. Elle meurt à 24 ans à Marbourg. ( Source: Wiki )

 

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