Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Les légendes du Graal
Articles récents

Rencontre avec ' la personne...

25 Mars 2013 , Rédigé par Perceval Publié dans #Expérience chrétienne

Je viens de suivre une formation ( avec l'association « Traverses » ) sur la rencontre avec « la personne »... plus précisément: « la personne souffrante » … «Souffrante », c'est important, en particulier du regard de cette personne ; vis à vis de moi..(1). Mais, avant tout, il s'agit de la rencontre avec une personne. Et cette relation inter-personnelle est assez magique en soi, même si je la banalise dans les faits …

(1) ne pas se tromper : Dans le cadre d'une institution, la rencontre avec une personne souffrante est une relation asymétrique ( je suis ton égal, mais je ne suis pas dans la même situation …). C'est une relation mise en scène, organisée …

 Arthur-Aballain.jpg

- Dans la rencontre :

Qu'est-ce qui se passe ? Qui me demande ? Que me veut-on ? Qu'est-ce qui m'inspire ? Que puis-je oser ?

«  Qui es-tu, toi qui prétend m'aider ? » proteste un homme de la rue.

«  Vous commencerez par le respect » indique Maurice Bellet.

 gao-xingjian-y.jpg

Parmi ce que je retiens :

  •  L'histoire intéressante, de ce SDF ( toujours pieds nus ) qui chaque jour passe au CMPP, s'assoit ; puis s'en retourne. Il n'échange qu'un « salut »... Au bout de plusieurs mois, discussion avec lui sur sa présence, ce qu'il attend … ? «  Vous au moins, vous ne m'avez pas proposé de chaussures ! »

Nous pensons devoir combler un manque, un vide … !

« Chaque fois que tu donnes quelque chose à quelqu’un ; demandes-toi, ce que tu lui enlèves .. » L'Abbé Pierre.

 Gao-Xingjian-2.jpg

  • Les limites de notre action : Pouvoir et impuissance.

L'impuissance ( son sens 'religieux' est important …) laisse la place à l'Espérance.

 
Kénose et Resurrection.

 
Garder l'espérance, abandonner l'espoir...

 Dans « l'entre-deux », il y a La Présence.

 

Louis-Rivier--1885-1963--detail-2.jpg Louis-Rivier--1885-1963--1.jpg
  Louis Rivier (1885-1963)


Lire la suite

Mars 1913: Du côté de chez Swann

24 Mars 2013 , Rédigé par Perceval Publié dans #Art

Le 23 décembre 1912, la NRF fait connaître à son auteur son refus  de publication de ce qui est un premier état de la Recherche.

celeste-albaret-1.jpg

 Chambre de Marcel Proust

Proust-lit.png

Le 28 mars 1913, Céleste Gineste épouse Odilon Albaret, chauffeur de taxi dont Marcel Proust est un client régulier. En 1914, par l’entremise de son mari, elle devient la toute jeune servante de l’écrivain. Accompagnant ses horaires étranges, ses lubies vestimentaires, alimentaires et sociales, son épuisement physique, elle lui restera fidèle jusqu’à sa mort, en 1922

 

 

Du côté de chez Swann,  initialement imprimé à mille sept cent cinquante exemplaires chez Grasset en 1913, a été vendu à un million et demi d’exemplaires entre 1913 et 1987.

Marcel Proust reçoit en 1919 le prix Goncourt pour À l’ombre des jeunes filles en fleurs.

Après le Côté de Guermantes, qui date de 1920, est publié en 1922 Sodome et Gomorrhe. En cette même année, le 18 novembre, Proust succombe à une pneumonie.


En mars 1913, après avoir essuyé le refus de trois éditeurs, Proust passe un contrat à compte d'auteur avec Bernard Grasset pour la publication de son roman. Il reçoit quatre-vingt-quinze placards du livre, alors intitulé Les Intermittences du cœur, Le Temps perdu et divisé initialement en trois parties. Jugeant le texte trop long pour être publié en un seul volume, Grasset l'oblige à abréger son texte. Proust doit supprimer les vingt cinq derniers placards. Il reprend donc sa troisième partie, Noms de pays, qu'il écourte, et réutilisera le reste dans À l'ombre des jeunes filles en fleurs.

L'étape des placards est décisive dans la genèse de l'œuvre : Proust remanie son texte, fixe les noms, corrige, améliore, hésite encore sur le fameux incipit... C'est à partir de cette nouvelle version que sera établie l'édition originale de Du côté de chez Swann, achevée d'imprimer le 8 novembre 1913.

La première chose qu’on peut observer, sur ces placards, c’est le titre : Les Intermittences du cœur. Proust, à cette étape, n’appelle pas encore son livre À la recherche du temps perdu. Mais Le Temps perdu est le titre de la première partie de ce qui est alors un diptyque : Le Temps perdu, Le Temps retrouvé. En dessous on distingue « première partie », puis « Cambray ». « Cambray » est bien sûr une coquille, Proust ayant déjà appelé le lieu « Combray » dans la dactylographie. On voit combien à cette étape tout est encore mobile. C’est dans le jeu d’épreuves qui se trouve à Genève, au Musée Bodmer, que Les Intermittences du cœur sont transformées en À la recherche du temps perdu, que Le Temps perdu devient Charles Swann, puisque c’est le titre que Proust a d’abord envisagé, puis, enfin, Du côté de chez Swann.
Lontemps-je-me-suis-couche-de-bonne-heure.jpg
Lontemps-je-me-suis-couche-de-bonne-heure-2.jpg
Cette célèbre première phrase qui était déjà dans la dactylographie, « Longtemps, je me suis couché de bonne heure », est barrée par Proust sur les premières épreuves de son roman, comme s’il n’en était pas définitivement satisfait. À la place, il écrit : « Pendant bien des années le soir, quand je venais de me coucher, je lisais quelques pages d’un traité d’archéologie monumentale qui était à côté de mon lit ». Mais il n’est finalement pas satisfait de ce changement, il le biffe et réécrit : « Longtemps je me suis couché de bonne heure ». Puis il recopie sur une paperole : « Longtemps, je me suis couché de bonne heure ». On voit combien cette phrase si célèbre est finalement le résultat d’un choix qui semble un peu aléatoire.
Autre remarque importante que l’on peut faire sur ce tout début du roman, c’est à propos de la deuxième phrase, qui est aussi très célèbre : « Il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage ». Cette phrase, Proust l’avait déjà essayée dans les marges de la dactylographie, mais après le départ vers la composition. Il la réécrit donc dans la marge gauche de cette page d’épreuves. C’est une phrase très importante, où le narrateur se prend pour la matière du livre qu’il lisait avant de s’endormir. Cette phrase a laissé beaucoup de lecteurs perplexes. Comment peut-on se prendre, non pour le personnage, mais pour la matière d’un livre ?
Proust a beaucoup retravaillé cette page, qui concerne la visite de Swann dans la famille. Il l’a beaucoup retravaillée parce que l’accent est progressivement mis sur ce personnage. Alors que le titre était encore Le Temps perdu, Swann n’était pas encore un personnage aussi central. Il était simplement un voisin qui rendait visite à la famille. Dans cette campagne de corrections, très tard dans la genèse du livre, Proust revoit toute cette introduction de Swann dans le milieu familial, d’où toutes ces additions marginales et interlinéaires dans cette page d’épreuves.
******
Couverture-PROUST--Marcel-.-A-la-recherche-du-temps-perdu-jpg

1913slider.jpg

Critique de  Louis Gillet (1876-1943) Membre de l'Académie française, il occupa une position privilégiée dans la vie culturelle française de l'entre-deux-guerres.  « Vraiment illisible faute de plan et par fourmillement du détail. Jamais absence plus complète de composition : on ne sait jamais de quoi l'auteur parle, où on en est, tout est sur le même plan. Pas de succession, peu d'ordre ni de récit. P. 55 et suiv. : mécanisme de la mémoire, à propos d'une madeleine détrempée dans le thé.(...) 


1913-alarecherche-proust.jpg

17 janvier  : Poincaré devient président de la République.

Le 10 mars 1913, Camille Claudel (1864-1943) est envoyée par sa famille dans une maison de santé. Durant 30 ans, elle vivra au milieu des fous.

camille-Claudel_sculpture.jpg

3 avril: En France, la durée du service militaire passe à 3 ans.

*****

La leçon de tango Journal L'Illustration du 29 Mars 1913 - Dessin de J.Simon

La-lecon-de-tango-Journal-L-Illustration-du-29-Mars-1913--.jpg

29 mai: Scandale mémorable lors de la première du "Sacre du Printemps" d'Igor Stravinsky.Stravinski-en-compagnie-de-Nijinski-interprete-de-Petrouch.jpg

1er juillet : deuxième guerre balkanique. À la suite de l’entrée des troupes bulgares en Macédoine, la Grèce et la Serbie déclarent la guerre à la Bulgarie.

1er Septembre: A Paris, la créatrice de mode Coco Chanel réinvente la marinière.

14 Novembre: R. Tagore devient prix Nobel de littérature.

21 novembre: A Saint-Pétersbourg, la censure tsariste ordonne la destruction de manuscrits de l'écrivain Léon Tolstoï.

27 novembre: Parution du roman de M. Proust "Du Côté de chez Swann".

*****

 

*****
LA-VIE-PARISIENNE-numero-11-du-15-mars-1913.png la-vie-elegante-BEAUTE-numero-15-du-11-mars-1913.png
Lire la suite

Jake Baddeley

22 Mars 2013 , Rédigé par Perceval Publié dans #Art

Jake-Baddeley-12.jpg

Jake Baddeley est un britannique né en 1964 à Nottingham. Après des études d'art à Londres, Jake a voyagé à travers l'Europe et s'est installé en Hollande.

Il semble avoir regretté que les écoles d'art de sa génération refusent d'enseigner les techniques, et préfèrent se consacrer à l' abstrait et à la "liberté" personnelle.

Les maîtres anciens tels que Rembrandt et Vermeer, l'ont guidé et après avoir découvert à partit des anciens leurs techniques de peinture, il les applique à des thèmes modernes et ses propres centres d'intérêt, faisant ainsi une synthèse de l'ancien et du nouveau. Il a commencé à s'intéresser aux idées de C. G. Jung, et au rôle de l'inconscient en général. Ceci va se retrouver dans son travail qui prend une orientation surréaliste.

Jake-Baddeley-15.jpg Jake-Baddeley-14.jpg
   

Peintre symboliste inspiré des grands maîtres, il s'intéresse à la philosophie et à mythologie. Léonard de Vinci a eu une grande influence sur son travail de par la profondeur du contenu de son univers. Ainsi, il se plaît à appliquer ses connaissances de la géométrie et des proportions humaines en essayant de pénétrer ses recherches

 Jake-Baddeley-17.jpg

On retrouve dans les tableaux de Jake Baddeley des thèmes se rapportant aux connaissances des écoles philosophiques à mystères, traitées avec sa propre imagination... La connaissance qui peut s'en dégager est une lumière émotionnelle et transmet une émotion, une idée ou un concept...

Certains diront que ses travaux sont ceux d'un chaman, qu'il explore le noyau de l'âme...

Jake-Baddeley-507.jpg Jake-Baddeley-2009_what_is_what_was_and_what_will_be.jpg
   

Jake Baddeley expose dans toute l'Europe, toujours avec beaucoup de succès. De grands collectionneurs et les musées sont en lice pour acquérir ses œuvres. On dit, qu'il est l'un des 50 plus importants artistes contemporains de ce siècle.

 Jake-Baddeley-5.jpg

La plupart de ses tableaux sont peints avec la lumière de l'aube ou du crépuscule. Il a tenté de représenter le temps entre le jour et la nuit, entre le sommeil et l'éveil, et d'en décrire la réalité par la fantaisy et l'imagination... En même temps, ne peut-on pas dire que tous ses tableaux présentent les réalités de la vie ?

 

Jake Berkeley dit qu'il y a deux sortes de Lumière, celle du soleil ou de la salle et celle qui est dans votre cœur... Ses tableaux sont éclairés par celle de la vraie lumière, celle de l'imagination ; ils sont les produits de ses rêves... C'est une lumière de nostalgie, d'un souvenir lointain, la lumière du jardin magique de l'enfance.

 Jake-Baddeley-7.jpg


 

Lire la suite

Croyance et crédulité. -2-

20 Mars 2013 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

Pour certains, l'espoir des « siècles des lumières », était d'éradiquer l'expression des croyances, ce fut l'espoir en une sorte de dictature de la raison. Ensuite, comme Lord Kelvin, on a même pensé que la connaissance humaine arrivait à son terme... !

astrologie.jpgAujourd’hui, notre vision de la naissance du monde ( par exemple ) reste une « croyance », même si nous préférons l'exprimer par une métaphore à base du « big-bang », plutôt que par un récit sur le combat de deux grands serpents titanesques …

Le progrès de la connaissance entraîne l'augmentation de la connaissance ( ou croyance...) par délégation.

La frontière entre croyances et connaissances n’est pas toujours simple à tracer, G Bronner envisage de montrer que les deux relèvent de la rationalité. Cependant, il ne faudrait pas en conclure qu’il aboutit à un relativisme extrême où l’on considère que « tout vaut tout »

  • Il nuance la thèse du désenchantement du monde. Il n’est pas vrai que chaque avancée de la connaissance entraîne un recul des croyances ; bien au contraire, les deux progressent de conserve, d’une part parce que certaines croyances restent utiles dans la vie de tous les jours, d’autre part parce que chaque progrès des connaissances ouvre le domaine des possibles et génère de nouvelles croyances.

A côté de la « croyance » ordinaire et pratique, se répand la « crédulité »... Il serait intéressant d'en connaître la limite entre l'une et l'autre.


ceci-n-est-pas-un-adulte.jpg

Dans « La démocratie des crédules », G Bronner (*)  décrit le phénomène du groupe qui a tendance à se ranger derrière une personne qui semble en savoir plus qu'eux... Et là, la connaissance pourrait rompre cette unanimité …La production gigantesque et sans cesse croissante d’informations invérifiables sur l’Internet et leur accès immédiat et universel permettent aux croyances, les plus bizarres parfois, de se répandre en épidémie et de s’ancrer dans bien des esprits.

Bronner voit «le faux» et «le douteux» s’immiscer partout dans l’espace public, comme si nous vivions déjà et, sans le savoir, sous le régime décadent de «la démocratie des crédules» Partout, les explications simples ou plutôt simplistes - «mono-causales» - s’imposent devant l’irruption du réel, comme si nos esprits se laissaient gouverner par des formules rassurantes : «il n’y a pas de fumée sans feu», «tout est lié», «rien n’arrive au hasard», ou encore «cela cache quelque chose»… La théorie du complot – ce «nihilisme mental» - semble régner en maître et avilir nos intelligences. Nul n’est à l’abri, aucune couche sociale, pas même les plus éduquées :«Il n’y a pas corrélation claire, explique Bronner, entre niveau d’études et vision perspicace du monde.»

(*) Gérald Bronner est Professeur de sociologie à l'université de Paris Diderot (Paris 7) et membre de l'Institut Universitaire de France.

Lire la suite

Prier ...: de la crédulité à la Foi. -1-

18 Mars 2013 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

J'ai entendu récemment, sur les « matins » de France-Culture, un échange avec un sociologue : Gérald Bronner (*), dont le travail sur nos « croyances » en général, a rejoint les questions et le malaise qu'il m'arrive de ressentir, quand l'une ou l'autre personne qui m'entourent s'expriment du genre : « Nous allons demander au Seigneur …. », ou « nous allons prier pour untel, qui ... »

les-dieux-du-football-vont-ils-entendre-les-prieres-de-cris.jpg

Ma première réaction est de penser : - Je ne peux pas demander, tranquillement au Seigneur de combler l'un ou l'autre de ces soucis... Non, je ne peux pas... Impossible … !

Je peux crier dans la détresse..., et prier... Ça, je peux. Je peux - dans certaines circonstances – abandonner toute raison, m'emplir entièrement de la souffrance... Crier, prier.

«  Que ta volonté soit faite ! » … Non pas, que les souffrances dont on me parle, sont provoquées ou voulues par Dieu ( Horrible … ! ..), bien sûr ! Je détesterai ce dieu ! qui n'existe pas...! ( heureusement, c'est " hérétique " ..!)

Mais, à l'échelle de l'univers et de l'éternité, je ne sais rien de ce qui est bon ou mal pour moi.... Je ne sais rien de mon destin …, et donc au mieux, ma prière peut consister à ce que Dieu m'accompagne sur ce chemin... Et, que je sois, moi, capable - d'accompagner la personne qui souffre, et de soutenir " le divin " pour qu'il puisse continuer à vivre en moi … C'est tout ! Ce que je sais, c'est : quand l'humain souffre, Dieu souffre...

 

Jerome-Bosch-L-Escamoteur-detail.jpg

 Autour du témoignage tout personnel que je viens d'émettre, il y a la question de la croyance – je préférerais le mot «  Foi » ( qui inclue le doute ) , et de la crédulité … Et bien souvent, dans l'univers d'une religion, il est difficile de faire la part de l'une et de l'autre ….

 * Je reviens à G Bronner : déjà il y a dix ans il avait ausculté la genèse intime de nos croyances et expliqué pourquoi les progrès de la science n’avaient nullement domestiqué notre «rationalité subjective»(l’Empire des croyances, PUF)

 « Croire » est connoté négativement : Qualifier de croyance une opinion, une idée ou une thèse, c'est en général vouloir lui ôter toute crédibilité et présupposer l'incertitude voire le manque de sérieux. La croyance interroge la Vérité, parce qu'elle n'est pas « garantie », Nous croyons faute de savoir... Parait-il ...?

la-terre-est-plate.jpgLes croyances ne disparaissent pas avec les progrès de la science. Les sociétés contemporaines ne croient pas moins qu'hier. Certaines croyances perdent du terrain et parfois meurent, mais d'autres naissent.

« La science alimente la croyance », souligne la sociologue Romy Sauvayre, auteur de Croire à l’incroyable (Puf). Chaque découverte ne faisant que nourrir de nouvelles questions et ouvrir le champs des possibles. « Je me souviens, raconte-t-elle, d’un reportage télévisé lors de l’ouverture de l’accélérateur de particules en Suisse. Le journaliste parlait de la possibilité de découvrir une 9e dimension (sic) ! ». Autre exemple, la recherche sur le clonage, qui a fait le bonheur de la science-fiction et de la secte des raëliens pour qui cette technique conduirait à l’immortalité. Pas moins. Les incertitudes, la crise économique et sa cohorte d’effets anxiogènes profitent aussi aux croyances qui rassurent, d’autant qu’elles assènent des vérités là où règne le doute » article sur ' La Vie ' 06/03/201

( à suivre ...)

(*) Gérald Bronner est Professeur de sociologie à l'université de Paris Diderot (Paris 7) et membre de l'Institut Universitaire de France.


Lire la suite

Ne suis-je qu'une "illusion" qui doute?

16 Mars 2013 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

Michael-Cheval-14.jpgJe pars d'une « sentence » envoyée par Orion gps :

"Je ne doute de rien sur l'existence d'un Jésus,
Il m'a même rencontré une foi ;
par contre, moi, je ne suis qu'une illusion"
-auteur inconnu-

Je ne touche pas à cette citation, même si elle me semble provenir d'une traduction imparfaite …

 

 

 

  • Dire « je ne doute pas de l'existence de Jésus », est une « croyance par délégation », comme la plupart de ce que je pense parfois être du « savoir » : par exemple la théorie du Big-bang... entre savoir et croyance la limite est tenue !

Ces évidences, j'ai parfois, la nécessité de les poser comme telles, pour tenter de construire autre chose … d'aller plus loin ...Michael-Cheval-12.jpg

 

J'ai besoin de questionner, comme un gamin irritant «  Oui, mais pourquoi..., et pourquoi …, etc …)

Je pense qu'il est nécessaire de tout interroger, jusqu'à -même- déstabiliser … ... Commencer par un acte qui pose la Foi, comme une certitude globale, n'est pas – pour moi – le meilleur moyen d'accéder à la foi. Ce n'est qu'une pétition de principe qui tente de supprimer La question.... Or, la question est fondamentale !

 

Au regard du passé, notre époque est formidable pour cela ! Aujourd'hui, qui ne craint d'être « athée » ? Nous avons, même, la chance, d'avoir dépassé le temps du scientisme, et ses tentations de la dictature de la raison...

Et après avoir questionné le divin, nous questionnons avec la même force, grâce sans doute à l'influence des spiritualités orientales, notre « moi », l'égo … et cette remise en question me semble passionnante, et à découvrir …

 

  • «  par contre, moi, je ne suis qu'une illusion. »

Michael-Cheval-30.jpgJe reconnais qu'il existe en moi, un « égo » qui s'observe, se juge, se compare, se blesse, souffre... sur des critères qui n'ont rien d'absolu, mais au contraire relatifs à mes occupations du moment, à mes appartenances. Ils n'ont d'autres valeurs que celles du moment, et que je me donne … et qu'il convient d'interroger .

Cet « égo », ne pourrait être qu'une construction, que moi, avec le regard des autres, décidons de sa réalité, puisqu'il me permet d'être reconnu... Une sorte de convention, qui ne résiste pas ( il me semble...) si on décidait réellement de la relativiser ...

 

 

Les illustrations sont les reproductions d'oeuvres de Michael Cheval, artiste contemporain né en 1966 en Russie.

Lire la suite

François, nouvel évêque de Rome

14 Mars 2013 , Rédigé par Perceval Publié dans #Actualité

L'histoire de notre Église s'enrichit aujourd'hui d'un nouvel évêque de Rome. Le signe reçut, hier soir, au travers de l'élection de François, prêtre jésuite et d'origine hors européenne, par un conclave de vieux messieurs, est positif...

Ils ne pouvaient – de toute manière - faire mieux que choisir : un prélat, un homme, âgé..( conservateur qui s'est prononcé contre le mariage homosexuel et l'adoption par des homosexuels...) . - ils l'ont choisi du bout du monde, ils ont choisi un jésuite, et il renforce le message en souhaitant bâtir la suite de l'histoire de notre Eglise, sous le nom de François : François le pauvre d'Assise et François Xavier le co-fondateur de la Compagnie de Jésus et « apôtres des Indes ».

François Xavier était persuadé – après avoir rencontré les japonais - que pour évangéliser l'Asie, il fallait commencer par la Chine... Il meurt sur l'île de Sancian (1552). matteo ricciEn 1552, Mattéo Ricci naît en Italie, il sera un des premiers jésuites à pénétrer en Chine en 1583, et ce qui me paraît très important, c'est son approche de dialogue avec les moines bouddhistes et les lettrés. Il les respecte au point de s'habiller comme eux, d'apprendre leur langue et leurs textes de référence, de pratiquer leurs coutumes …

A Rome, les prélats craignent qu'accepter certains rites reviennent à favoriser le 'paganisme'. Le pape Clément XI interdit ces pratiques en 1704 et ,quarante ans plus tard, la bulle « Omnium Sollicitudinum » proscrit définitivement l'adaptation des rites chrétiens aux «rites non chrétiens».

Malgré un succès remarquable de l'apostolat de Ricci, l'incompréhension dont la papauté fait preuve à l'occasion de la ' querelle des rites ' détourne nombre de chinois : En 1717, l'empereur interdit la prédication chrétienne en Chine et dès 1723, les missionnaires sont expulsés et les chrétiens persécutés.

L-Argentin-Jorge-Mario-Bergoglio-a-Buenos-Aires-l-copie-1.jpg
L'Argentin Jorge Mario Bergoglio à Buenos Aires le 13 février 2013
Giotto, Saint François devant le crucifix de saint Damien
rencontre-d-Al-kamil-et-Francois-Assise.jpg

Après sa conversion, François se fait maçon et rénove les églises et chapelles des environs d'Assise pendant trois ans. Il mendie pour se nourrir et couche dans les lieux qu'il restaure. Il reconstruit Saint Damien, Saint-Pierre et la Portioncule. C'est à celle-ci que François connaîtra un autre tournant de sa vie. Alors qu'il assiste à la messe, "il entendit lire l'évangile de l'envoi des disciples en mission" . Il découvre à ce moment ce que le Christ attend de lui et comprend le vrai sens des paroles de l'épisode du crucifix de Saint Damien. Il sait maintenant qu'il doit reconstruire l'Église en prêchant l'évangile et la paix. C'est donc en février 1208 que commence sa prédication itinérante.

La rencontre de François d'Assise et du sultan égyptien Al Kamil, en septembre 1219, est présentée de nos jours comme un geste prophétique, signe d'espérance dans la capacité des religions monothéistes à dialoguer en paix. Il n'en a pas toujours été ainsi.

Je souhaite que les leçons de l'histoire, permette à notre Eglise de dialoguer enfin avec les autres religions, en reconnaissant dans chacune d'elles     et dans la sagesse humaine qu'elle soit agnostique ou même athée, les germes d'une connaissance plurielle … et qui participent à la révélation du divin.

 

Lire la suite

Nous sommes aussi l'Eglise ...

14 Mars 2013 , Rédigé par Perceval Publié dans #Actualité

header-NSAE.jpg
Une institution d’un autre temps

Nous aimerions que la décision honorable de Benoît XVI de démissionner soit vécue comme un moment privilégié pour inviter les communautés catholiques à repenser leur structure de gouvernance et les privilèges médiévaux que cette structure comporte. La papauté et le Vatican constituent un état masculin à part, qui possède une représentation diplomatique influente, et qui est aussi servi par des milliers de femmes à travers le monde, dans différentes instances de son organisation. L’institution est un système dominé par des fonctionnaires convaincus de leur idéologie qu’ils attribuent à l’Esprit saint. Ce système est bien éloigné de l’attention de Jésus pour les plus fragilisés de la société, de la gratuité de Jésus, de son approche confiante envers le Monde. Jésus savait lire les signes en son temps ; pour le faire aujourd’hui, il faut être en prise avec la réalité.

 A l’écoute du monde d’aujourd’hui

Les cardinaux qui vont se réunir et qui ont la responsabilité de décider du futur de l’Église, vont-ils ignorer qu’en dehors d’eux il y a le monde – qui est en grandes difficultés  – et que ce sont les laïcs qui y travaillent ? Et qu’en conséquence, il y aurait intérêt à écouter ce qu’ils disent dans leur diversité de culture et d’expression de foi ? A faire confiance au Peuple de Dieu, au lieu d’en être le gardien, aux femmes et aux hommes qui s’engagent partout dans le monde pour annoncer l’Evangile et son message libérateur et émancipateur.

Vers une audace évangélique

Nous attendons des cardinaux électeurs que la peur, la honte, l’humiliation, qui en ce moment assiègent l’Eglise en tant qu’institution, ne les détournent pas de tenter le « nouveau » là où l’« ancien » est mort, de rechercher une alternative prophétique, capable de refaire surgir les idées les plus révolutionnaires pour lui donner une nouvelle force évangélique.

Nous attendons de l’Eglise qu’elle repense sa relation à l’Ecriture selon laquelle Dieu aurait révélé des vérités éternelles, contenues dans la Bible, et dont elle serait la seule dépositaire. Parce que Dieu entre en relation avec l’humanité, et que la Bible est le récit de l’expérience de cette relation, nous pensons que le rôle de l’Eglise est de faciliter la poursuite de cette expérience – et non de donner des leçons à tous – en s’inspirant des Ecritures et en se mettant à l’écoute des plus pauvres.

 Libérer l’intelligence de l’Eglise

L’Eglise en crise a plus que jamais besoin d’esprits libres. Une première mesure à prendre serait de rendre la voix aux théologiens prophètes qui furent condamnés au silence, pour, avec eux, ouvrir de nouveaux chemins d’espérance pour une humanité qui cherche elle aussi de nouveaux horizons. Il s’agit de libérer avec confiance l’intelligence de l’Eglise, qui a été verrouillée par des condamnations et des excommunications d’un autre temps.

 Nous sommes ouverts à l’espoir d’un changement à la tête de l’Eglise et nous accueillerons avec joie tout ce qui ira dans le sens d’une plus grande fidélité à l’Evangile. Mais nous sommes surtout convaincus que notre mission première n’est pas d’œuvrer au maintien d’une structure ecclésiale, mais de nous risquer à vivre l’Evangile au cœur de l’humanité.

Texte adopté par le Conseil d’Administration de NSAE dans sa réunion du 2 mars 2013

 

Lire la suite

La chapelle Sixtine et le conclave

12 Mars 2013 , Rédigé par Perceval Publié dans #Art

Conclave-a-la-Chapelle-Sixtine.pngLes cardinaux, pendant le conclave, vont avoir tout le loisir et le privilège de contempler les fresques, statues et mobilier de la Chapelle Sixtine...

En 2003, le cardinal Ratzinger commente : au conclave, : « je sais combien nous étions exposés à ces images aux heures de grande décision, (…) combien elles insinuaient dans nos âmes la grandeur de la responsabilité. (…) Mettre ces clés entre les justes mains, telle est l’immense responsabilité de ces journées. »

Chapelle_sixtine-2.jpg

En 1473 le pape Sixte IV commande la construction de la chapelle actuelle, à la place de la capella Magna, datant du Moyen Âge. L’architecte Baccio Pontelli reprend les murs médiévaux sur une partie de leur hauteur : l’ensemble mesure 40,23 mètres de long, 13,40 m de large, 20,70 m de haut.

À partir de 1481, sont installées les œuvres en marbre : balustrade, cantoria (pour les chantres), emblème pontifical (les feuilles de chêne). Les murs (2 500 m2) sont décorés par les plus grands artistes de la Renaissance.

Dix fresques pour les murs de la Sixtine furent commandées à Sandro Botticelli, le Pérugin, Domenico Ghirlandaio et Cosimo Roselli, des Florentins. Il s’agissait de représenter en vis-à-vis deux cycles de la vie de Moïse et du Christ, le premier préfigurant, dans l’Ancien Testament, le Sauveur de l’humanité.

Le 15 août 1483, la chapelle est inaugurée et consacrée à la Vierge de l’Assomption.

Chapelle_sixtine-3.jpg

Au-dessus du portail d’entrée, les sculpteurs ont notamment taillé dans le marbre les armoiries de Sixte IV, soit un écu portant un chêne d’or sur fond bleu, symbole de la famille Della Rovere, couronné par les clés croisées surmontées de la tiare papale. On retrouve ces emblèmes portés par des putti, entre des guirlandes de fruits, des glands et des feuilles de chêne sur la somptueuse transenne sculptée en marbre. Cette clôture séparait l’espace réservé aux clercs de celui des laïcs. La tribune des chantres en marbre blanc rehaussé d’or date elle aussi de Sixte IV, dont elle porte les armes.

Posé lors de la restructuration de la chapelle, autour de 1480, le sol au décor géométrique en marbres polychromes est orné de motifs définissant un parcours processionnel. Depuis l’entrée, six grands cercles alignés dessinent d’abord un couloir dans l’axe médian de la nef. Puis, ces cercles, inscrits dans des carrés, s’épanouissent en tapis dans le presbyterium jusqu’à l’autel aussi en marbres polychromes...

 Chapelle_sixtine-plafond.jpg

1508-1512 :Jules II confie à Michel-Ange Buonarrotila décoration de la voûte de la chapelle, auparavant peinte en bleu avec des étoiles d’or. Ce sera La Création du monde, avec plus de 200 personnages.

Très vraisemblablement, le peintre a pu compter sur la collaboration de théologiens de la cour papale. Michel-Ange a réalisé, au sein d'une puissante structure, neuf Histoires centrales représentant des épisodes de la Genèse, avec sur les bords, des Nus soutenant des médaillons illustrant des scènes tirées du Livre des Rois. A la base de la structure architectonique, douze Voyants, entre Prophètes et Sibylles, siègent sur des trônes monumentaux, au-dessus des Ancêtres du Christ, représentés dans les Voussures et les Lunettes (paroi nord, paroi sud, paroi d'entrée). Enfin, dans les Pendentifs des quatre coins, l'artiste a peint quelques épisodes du salut miraculeux du peuple d'Israël.

Chapelle_sixtine-Expulsion-du-paradis.jpg

1536-1541 : sur la volonté de Clément VII, son successeur Paul III rappelle Michel-Ange, alors âgé de 60 ans, pour orner la paroi surplombant l’autel avec un Jugement dernier rassemblant 400 personnages.

1564 : le peintre Daniele da Volterra et son atelier sont chargés de recouvrir les nudités et de rectifier certaines positions jugées indécentes après le concile de Trente.

Adam-et-Eve-chasses-du-paradis-de-Masaccio-avant-et-apre.jpg Sistine_Chapel_Daniel_beforandafter.jpg
Adam et Ève chassés du paradis de Masaccio avant et après suppression des ajouts de censure Restauration récente

 

1980-1999 : restauration de la chapelle, nettoyage de la colle, de la poussière et de la suie des cierges accumulées.

Sources: "La Croix", et site Musées du Vatican.

Lire la suite

Le 11 mars 2011, accident nucléaire à la centrale Fukushima Daiichi

11 Mars 2013 , Rédigé par Perceval Publié dans #Actualité

Fuku-employes-tepco-16-mars.jpgLe 11 mars 2011, un violent séisme au large du Japon provoque un très grave accident nucléaire à la centrale Fukushima Daiichi.

Samedi 09 mars 2013 à Tokyo, des milliers de manifestants ont défilé pour exiger l'abandon rapide de l'énergie nucléaire au Japon...

Cette catastrophe nucléaire a représenté le pire désastre pour le secteur depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986. Elle a entraîné le rejet massif de radiations et poussé quelque 160.000 personnes à abandonner leur domicile.

La question de l'usage de l'énergie nucléaire suscite toujours débats et inquiétudes dans l'archipel, mais l'abandon total de l'atome n'est plus au programme.

Actuellement, seuls deux des 50 réacteurs du pays sont en exploitation : les n°3 et 4 de la centrale d'Ohi, située dans la préfecture de Fukui sur la côte centre-ouest du Japon, qui ont été remis en fonctionnement en juillet 2012. 

Environs-Fukushima.jpgIl y a plusieurs degrés de contamination : Pour ce qui est de la contamination interne par l’eau et l’alimentation. "La sécurité alimentaire n’est absolument pas garantie", insiste Mycle Schneider ( expert indépendant en énergie nucléaire ). "L’eau et les aliments sont chargés en Césium dont la demi-vie physique est de 30 ans. Cela signifie qu’après 30 ans, il ne perd que la moitié de sa radioactivité. Le corps peut s’en débarrasser en quelques mois, mais les cellules, elles, se rappellent très bien de son passage".

 Aujourd’hui, les rejets de matières radioactives de la centrale sont plus faibles mais ils se poursuivent, et une partie de l’eau injectée dans les réacteurs s’échappe dans la nature par des fuites situées dans les cuves. Face à cette situation difficilement évaluable et contrôlable, habitants et gouvernement parlent beaucoup de décontamination, depuis deux ans. "Un mot magique qu’on n’avait jamais osé évoquer après Tchernobyl", précise Mycle Schneider. "Pour décontaminer une zone, il faudrait retirer une grande quantité de terre et la stocker. Comment fait-on pour décontaminer des centaines de kilomètres carrés de surface et de forêts ? J’ai vu des équipes de décontamination "nettoyer" des parkings au Karchër dont le seul résultat était de déplacer la matière radioactive d’un point à un autre. Il faut tenter de réduire la contamination, et c’est possible dans une certaine mesure, mais toute suggestion selon laquelle il serait possible de revenir à un état pré-Fukushima est ridicule. Ce n’est tout simplement pas réalisable."

Les gouvernants, les exploitants nucléaires et leurs fournisseurs devraient être tenus pleinement responsables d’une catastrophe nucléaire.

 

  •  En Allemagne :

Le stockage des déchets radioactifs en Allemagne vire au désastre. Les autorités de surveillance du nucléaire recommandent l’évacuation rapide des 126.000 barils de déchets emmagasinés depuis 1967 dans une mine de sel de Basse-Saxe rongée par les infiltrations ( la Croix du 8/02/2010)

  •  En France :

    pdg-d-Areva.jpg
    ERIC PIERMONT / AFP Luc Oursel, le pdg d'Areva.

« Nous sommes en train de rater le redémarrage de l’activité économique et industrielle de la France parce que les pouvoirs publics sont obnubilés par le nucléaire » Corine Lepage ( la Croix du 9/3/13 )

Areva reste optimiste sur l’avenir du nucléaire

Selon le groupe, la catastrophe de Fukushima n’a fait que retarder les projets nucléaires.

 

  • Au Japon:

Six réacteurs devraient même être relancés cette année, affirme son PDG Luc Oursel.

Fukushima-risk-manif.jpgLa compagnie d’électricité nippone Tokyo Electric Power (Tepco), en voie de nationalisation, a annoncé lundi ( 05/2012) une perte nette de près de 7,5 milliards d’euros pour l’exercice 2011-2012 achevé en mars, un trou dû aux conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima.

« La réalité-choc du nucléaire : ils empochent, vous payez ! »

 Au japon : «  Il faudra 40 ans pour vider et démonter la centrale »

Techniquement, rien n’est réglé, la catastrophe est toujours en cours.nucleaire-non-merci.jpg
Les poisons radioactifs sont toujours présents pour quelques siècles et actifs en silence.
Les centrales ruinées ne sont pas maîtrisées et relâchent toujours leurs toxiques dans l’air et dans l’eau.

Lire la suite