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1961 - L'URSS : Khrouchtchev et Youri Gagarine
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Ce 16 mai 1960, s'ouvre à Paris, la conférence « au sommet » Est-Ouest dont il est question depuis tant de mois. Elle réunit le général de Gaulle, M. Macmillan ( Premier ministre du Royaume-Uni ) , le président Eisenhower et M. Khrouchtchev.
Seulement ( et pour quelles raisons?), 15 jours avant ( le 1er mai) un avion-espion américain Lockheed U-2 survolait, sans autorisation, l’espace aérien soviétique. L’armée soviétique tirait sur l’appareil qui explosait peu après. Le pilote put s'éjecter et fut arrêté dès son arrivée au sol.
Khrouchtchev considère qu’il ne « peut que considérer l’attaque du 1er mai comme la préparation à la guerre »
Arrivé à Paris le 14 mai, Khrouchtchev a fait savoir qu'il subordonnait sa participation à la conférence à des excuses publiques d'Eisenhower, et au châtiment des responsables de l'opération (c'est-à-dire les services de renseignement américains) et à la promesse que de nouveaux vols de ce type n'auraient plus lieu. Le président des Etats-Unis, encouragé à la fermeté par le général de Gaulle n'ayant consenti qu'à cette dernière demande, Khrouchtchev refuse de poursuivre les négociations, il estime que « Les États-Unis ont torpillé la conférence " au sommet " parce qu'ils n'avaient rien à dire. ».
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De Gaulle constate que deux camps ( Washington et Moscou ) s'opposent au détriment de l'Humanité. Il appelle à la '' Détente, au désarmement et à la coopération'' ; et regrette la réaction de Khrouchtchev malgré les engagements des États-Unis de ne plus renouveler ces vols.
Le 17 mai '' Monsieur K '', comme on l'appelle, accompagne le maréchal Malinovski dans la Marne, où le ministre de la défense soviétique combattit pendant la première guerre mondiale. Ils empruntent la nationale 4, et Khrouchtchev aperçoit des travailleurs en train de couper un arbre tombé sur la voie. Il s’arrête, empoigne une hache et s'illustrer en coupant le bois.
Avant son retour en URSS, le chanoine Kir – doyen de l'Assemblée Nationale – rencontre Nikita Khrouchtchev, qui se montre très satisfait de '' serrer une soutane sur son coeur''
Le président soviétique tient à laisser de lui une image joviale et conviviale.
Aux Etats-Unis, le 8 novembre 1960, à 43 ans, John Fitzgerald Kennedy ( démocrate) remporte l'élection présidentielle américaine de 1960 face à Richard Nixon.
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Un autre événement, place l'URSS en vedette de nos actualités. Le 12 avril 1961, partout dans le monde, est annoncé le premier vol habité - le vaisseau Vostok vient d'effectuer une orbite autour de la Terre, avec à bord le cosmonaute Youri Gagarine – C'est un coup de tonnerre...
P. H. Simon, dans Le Monde, le 19 avril 1961 «...Victoire de Prométhée, notre victoire : il est naturel que la foule admire, applaudisse et danse. Et il est juste, je le répète, que l'esprit de l'homme, comme celui de Dieu après la création, se réjouisse de ce qu'il a fait. Mais, précisément, l'homme n'est pas Dieu, et il est plus facile de prendre à Jupiter son feu que sa sagesse : voilà pourquoi, devant la prouesse de l'astronaute, le recueillement convient aussi, avec une pensée de mesure. Car, enfin, quel usage l'homme va-t-il faire de sa nouvelle puissance? Pour le bien ou le mal? Pour la vie ou la mort? Il est acquis désormais qu'un aviateur cosmique pourra transporter n'importe où, qu'un radiotechnicien pourra diriger à distance et faire éclater au point qu'il aura choisi une bombe capable de dévaster une province, d'anéantir un peuple. Si la conséquence pratique tirée immédiatement de l'acquisition de ce pouvoir n'est pas la mise en place d'institutions internationales qui enchaîneront la volonté des gouvernements et de leurs stratèges, de quels désastres l'avenir n'est-il pas chargé! »
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Dans l'Humanité, on se réjouit que « Considérer que l’envoi d’un homme dans l’espace par l’Union soviétique a un retentissement considérable dans le monde entier, y compris en France, ce qui renforce l’autorité de l’URSS et confirme l’avance du pays du socialisme dans toute une série de domaines, par rapport aux pays capitalistes » (PCF : réunion du secrétariat le 18 avril 1961) .
Youri Gagarine se rend à Londres, le 11 juillet, pour l’exposition soviétique à Wembley où il reçoit un accueil enthousiaste.
Les notes de Lancelot enrichies d'articles de presse, confirment qu'il était alors toujours en lien avec le service d’Europe orientale du Quai d'Orsay.
Lors d’une rencontre entre le général de Gaulle et l'ambassadeur Sergueï Vinogradov le 23 février 1961, de Gaulle juge les critiques soviétiques sur sa politique algérienne, comme « positivement intolérables ».
Yves Pagniez pour le cabinet du ministre le 29 juillet 1961, alors que se pose la question d'autoriser, ou non, la venue du premier cosmonaute russe, écrit : « la présence de Youri Gagarine en France pourrait donner lieu, de la part du Parti communiste et d’autres organisations pro-soviétiques, à l’organisation de manifestations en l’honneur non seulement de l’homme lui-même, mais de la science et du régime soviétiques. Comme en Grande-Bretagne, ces manifestations comporteraient le risque de voir un hommage personnel rendu à Gagarine – en lui-même parfaitement admissible – être utilisé à des fins politiques. » Il ne sera reçu en France qu'en 1963.
Kennedy, le 25 mai 61, réagit et engage les Etats-Unis à « faire atterrir un homme sur la Lune et de le faire revenir sain et sauf sur la Terre » avant la fin de la décennie. !
1960 - Nikita Khrouchtchev en France
Ce mercredi 23 mars 1960, Elaine rate ses cours, pour aller avec sa mère ( Geneviève) assister à la venue de Nikita Khrouchtchev, président du conseil des ministres de l’URSS, qui entame une longue visite officielle en France, du 23 mars au 3 avril 1960.
Par cette invitation, le Général tient sans-doute à affirmer vis-à-vis des États-Unis l’indépendance et la souveraineté nationale en dialoguant directement avec les Soviétiques. Et le leader soviétique est ravi de trouver en France une plate-forme pour accroître sa propagande relayée par le parti Communiste.
Lancelot rattaché au DMA suit de loin, l'état de nos relations avec l'URSS, et en particulier la situation très particulière imposée à Berlin, au cours de ces années de Guerre froide.
Nikita Khrouchtchev et de sa femme ont atterri à Orly. Accueillis par le général de Gaulle, ils regagnent Paris à bord d’une voiture noire décapotée, escortée par soixante-cinq motards de la Garde républicaine.
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Tout au long du trajet, une foule dense se presse sur les bords de la route.
Le journal l'Humanité insiste sur l'accueil « positif » réservé au président soviétique : « La porte d'Orléans sera grande ouverte, comme les bras de ceux qui, par milliers et milliers,, trottoir après trottoir, applaudiront le messager de la paix »..
Une fois à Paris, cent un coups de canon saluent l’arrivée de l’hôte soviétique.
A 12h le cortège présidentiel arrive au Palais des Affaires Étrangères, résidence du leader soviétique et sa femme. Nikita Khrouchtchev salue les parisiens du balcon de sa résidence sur le Quai d'Orsay.
Un déjeuner ''intime'' est prévu au Palais de l’Elysée.
« Je dis la Russie et la France […], c’est-à-dire deux nations très anciennes et très jeunes, filles d’une même mère l’Europe, deux peuples dont l’âme profonde s’est formée à la même civilisation et qui, de tout temps, éprouvèrent l’un pour l’autre un attrait particulier, deux États qui n’ont entre eux directement aucun territoire contesté ni aucun outrage à venger et qui furent des alliés, quand deux fois au cours de ce siècle, leur continent se trouva menacé par une ambition sans mesure et, depuis lors, disparue. » Toast adressé à N. Khrouchtchev le 23 mars 1960 à l’Élysée.
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La question de l'avenir de l'Allemagne, la position de l'URSS sur les événements d'Algérie, considéré comme ''ambiguë'' par le Quai d'Orsay, sont au cœur des discussions. On parle également de coopération culturelle, scientifique et technique franco-soviétique, notamment sur le nucléaire civil...
Nos hôtes soviétiques visitent pendant ces douze jours, une vingtaine de villes françaises. Ils avaient refusé de prévoir l’étape de Hassi-Messaoud et de se rendre en Algérie, ce qui signifierait qu'ils reconnaissent implicitement que les départements algériens ne se distinguent pas des départements métropolitains.
A Dijon, le maire, le chanoine Kir, est empêché par sa hiérarchie de recevoir cet ''ami'' communiste. On dit que le prêtre, ce jour là, se laisse ''enlevé'' pour une visite en Haute-Marne.
Une invitation est faite au Général de Gaulle pour une visite officielle en Union Soviétique. On parle de l’été 1966.
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Serait, avec les années Khrouchtchev ( 1953-1964) , ce que les journaux nomment le ''dégel'' avec la reconnaissance des erreurs du stalinisme, et le désir de normaliser les relations avec l’Ouest ?
Rien n'est moins sûr... N'oublions pas la répression de l’insurrection de Budapest contre l’autorité soviétique en 1956. Et, en 1957, l'« Affaire Pasternak », avec ''Le Docteur Jivago '' qui demeure interdit dans son pays. Etc...etc.
Un autre exemple : le 1er juin 1962, à Novotcherkassk, 5000 personnes, dont des ouvriers qui manifestent contre leurs conditions de travail, sont empêchés de le faire, la police ouvre le feu : 26 morts, 87 blessés, dit-on.
Enfin, en Octobre 62, la Crise est extrême : des armes nucléaires soviétiques sont installés à Cuba, en représailles des missiles balistiques américains en Turquie : nous sommes tout près du conflit nucléaire.
Pour nous, l'URSS se confond avec la Russie, ses chœurs, ses ballets, son cirque, son folklore. Les écrivains contemporains sont ignorés, nous restons attachés aux auteurs du XIXe s. Nous avons également l'image de l'espion, et de l'agent du KGB.
Cependant, les ''intellectuels'' s'intéressent aux guérillas et révolutions communistes qui se mènent dans le monde entier ainsi qu'au mode de fonctionnement des républiques populaires dont la mère patrie est l'URSS. Notre culture s'imprègne, s'initie et soutient ces révolutions, d'autant qu'elles concernent des gouvernements dictatoriaux soutenus par les États-Unis.
1944 – De Gaulle en URSS
Lancelot, marqué à vie par un bombardement américain, s'interroge sur la raison de ceux qui rasent le Havre, en ce début septembre 1944.
Lancelot rencontre régulièrement un ami avocat (M. G.), qui lui donne quelques nouvelles de personnages qu'ils a bien connus, comme par exemple : Jean Luchaire. ( chez qui Lancelot, rencontra Elaine de L. vers 1925, ou 26) ( Jean Luchaire – Elaine de L. - Les légendes du Graal (over-blog.net)
« Audacieux, sans scrupules, il mena une vie dispendieuse et émit des chèques sans provisions. » Il se renfloua grâce à sa fille, qui fit du cinéma ; mineure, le père dépensa les sommes gagnées. Il gagna beaucoup dans le rapprochement franco-allemand. Les occupants firent de lui le président des directeurs de la presse parisienne. Il est aussi le directeur des '' Nouveaux Temps '' , « C'est l'un des hommes les plus en vue, les plus haïs de Paris. » . « Si les allemands sont vaincus, il se sait pendu. »
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Lancelot reçoit en novembre 1944, des nouvelles de René de Naurois, qu'il connut comme aumônier de l’École des cadres d’Uriage qu'il dut quitter en juin 41. Il est alors entré en Résistance ( Témoignage Chrétien, le mouvement Combat), et a sauvé de nombreux juifs. Traqué par les allemands, il put rejoindre Londres, les Forces françaises libres en avril 1943. Il demanda à être affecté aux Commandos et débarque en France sur la plage de Colleville-sur-Orne le 6 juin 1944. Après de violents combats, en Hollande, il est hospitalisé. Il écrit en novembre 44: « L’action du prêtre ne se réduit pas à son action visible et tangible (par ex. : égayer ou entraîner les autres) mais comprend essentiellement son action surnaturelle invisible » (…) « Ce qui le fait prêtre et lui donne des pouvoirs extraordinaires ne vient pas de lui, mais de Dieu. »
Un ami, proche de Georges Bidault nous raconte son voyage en URSS, à la suite du Général ( Nov-Décembre 1944). Ce dernier était inquiet : « C'est très bien ce voyage, mais il ne faudrait pas que la France se mette en révolution pendant ce temps-là »
Moscou attachait beaucoup d'importance à la résistance intérieure française, et De Gaulle avait toujours maintenu le contact avec l'Union soviétique, malgré une certaine mésestime de Staline envers la France depuis la défaite de 40.
De Gaulle souhaite un certain effacement des communistes français et marquer son indépendance vis à vis des États-Unis et des britanniques.
Gracié par le Général, du fait de sa désertion en 1939, Maurice Thorez est autorisé à revenir en France. Le 19 novembre, Thorez est reçu au Kremlin par Staline, en présence de Molotov et Beria. Staline rappelle que le gouvernement de De Gaulle ayant été reconnu, le 23 octobre 1944, par les Alliés, il ne s'agit plus « de suivre l'ancienne ligne (...). Il faut opérer un tournant. Le PC n'est pas assez fort (...) Il doit accumuler des forces et chercher des alliés (...). »
Maurice Thorez atterrit à Paris le 27 novembre.
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De Gaulle et sa délégation sont partis depuis le 21 novembre, pour se rendre à Moscou, par Le Caire, Téhéran et Bakou. A la demande même du général, ils passent par Stalingrad ( 30 Nov) : la gare est en ruines, et visitent ce lieu de bataille qui fut décisive. Le train arrive à Moscou le 2 décembre et le général, accueilli par Molotov, choisit de loger à l’Ambassade de France, et laisse à M. Bidault l'honneur de l'hospitalité soviétique.
Le soir même le Général de Gaulle et l'amiral Staline se rencontrent, et évoquent l'idée d'un traité. et Le général avait confié à son entourage que contrairement à Vichy, il ne joue pas tantôt avec la carte anglaise, tantôt la carte allemande, ou encore une autre : « pour nous, pas de carte anglaise, ni russe : il y a la France. » Les français gardent en mémoire le pacte de 1935.
Le portrait de Staline, relaté par la délégation, est celui d'un homme « possédé de la volonté de puissance. Rompu par une vie de complots à masquer ses traits et son âme, à se passer d’illusions, de pitié, de sincérité, à voir en chaque homme un obstacle ou un danger, tout chez lui était manœuvre, méfiance et obstination. »
Le lendemain dimanche 3 décembre, à dix heures, messe à Saint-Louis des Français. « Au troisième banc à côté de moi, se carrent trois agents du NKVD. »
Pour Staline, la question centrale concerne la Pologne, et la reconnaissance du régime de Lublin ( illégitime , pour la France). Spectacles, dîners, les discussions piétinent. Bidault et Molotov, tentent plusieurs propositions ; mais de Gaulle refuse d'abandonner la Pologne à la ''protection'' de l'armée rouge.
Lors du dîner officiel d’adieu, toujours sans le résultat d'un traité ; Staline opère une véritable « scène de tragi-comédie » (selon les mots du général) mêlant éloges, humour et menaces.
Subitement, de Gaulle se lève : « Je vous remercie, M. le Maréchal, de votre accueil que je n'oublierai pas. Il est tard maintenant. Nous allons rentrer. Bonsoir, M. le Maréchal ». Staline : « Mais (…) vous avez bien le temps ». Déjà le Général s'éloigne … Et il s'en va.
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Finalement, Staline accepte un pacte avec la France ( sans la Grande-Bretagne) et le Général admet l'idée d'envoyer à Lublin un représentant sans caractère diplomatique.
Lors du départ de la délégation française, Staline salue l’opiniâtreté du général : « La France a des chefs maintenant, des chefs intraitables, raides, ne cédant pas. C’est bien, c’est bien, c’est ce qu’il faut. J’en suis heureux. C’est ce qu’il faut à la France… ».
Pendant le retour, de Gaulle confie : « Ce n'est pas un régime populaire, il n'y a pas d'enthousiasme dans cette masse. A Paris, c'était autre chose : un peuple libre... »
Staline lui aurait dit : « Ce doit être bien difficile de gouverner un pays comme la France où tout le monde est si remuant ! » Ou encore, parlant de Thorez : « Si j’étais à votre place, je ne le mettrais pas en prison… Du moins, pas tout de suite ! »
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Le 30 novembre, Thorez a exposé aux communistes français, les consignes de Staline, résumées dans le nouveau mot d'ordre : « S'unir, combattre, travailler ». Un objectif est de réussir l'unité avec le parti socialiste afin de créer le grand parti ouvrier français.
La puissance du parti communiste - il est le principal parti de France - n'est pas seulement électorale ; elle est dans un appareil discipliné et ultracentralisé ( et financé en partie par Moscou).
Quelques jours avant, s'est constitué le MRP (Mouvement républicain populaire). Georges Bidault en est l'un des fondateurs. Le mouvement refuse l'appellation '' démocrate-chrétien'' par souci de laïcité et par refus de toute allégeance religieuse. Ses précurseurs sont le catholicisme libéral de Lacordaire, La Mennais et Albert de Mun (proche de la comtesse de Sallembier) ; on évoque également le Sillon, avec Marc Sangnier qui fonde en 1912 la ligue de la Jeune République. Le 10 juillet 1940, les quatre députés JR ont voté contre les pleins pouvoirs à Pétain. Beaucoup des membres vont rejoindre le MRP.