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Les légendes du Graal

Doute et relativisme: J. ELLUL

12 Janvier 2012 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

Le doute ce n’est pas l’équivalent de « croire n’importe quoi » ! Le doute n’a de vérité que s’il combat à partir de la « Parole » : révélation de La Vérité.  Gerrit-van-Honthorst-1617-Christ-devant-le-grand-pretre.jpgIl ne s’agit pas d’opérer une salade mixte de tout ce qui se partage dans diverses religions.. ( un syncrétisme artificiel et de commande…( en rien similaire au syncrétisme ordinaire de l’inculturation …)). Jésus me dit «  Je suis La Vérité, le chemin, la vie .. » : Le chrétien rend témoignage de la vie, de la mort et de la résurrection du Christ. Job ou Jacob, doutent… Mais ils doutent enracinés dans cette foi - plus essentielle que leur vie - et incomparable.

 

" La foi ne supporte pas les « demi-vérités » … Elle m’amène sans cesse dans la position de l’autre qui récuse et renie cette foi. ( …) Seule et exclusive démarche de la foi qui ne peut que se référer à la foi d’Abraham. Tout ou Rien.jacob et ange

Mais ce Tout m’oblige à me constater Rien, et c’est en ce faisant que je reçois en effet le Tout.

 

Dés lors, cette foi intégrant sans cesse le doute, cette foi qui pousse sur le riche terreau du doute, est forcément ouverte ! Qui condamnerait-elle ? C’est lorsque les hommes justes qui s’apprêtaient à lapider la femme adultère laissent tomber leur pierre et s’en vont pensifs, c’est à ce moment là qu’ils accèdent à la foi, et qu’ils accomplissent la loi vivante. Comment juger l’incroyant, quand je suis moi-même cet incroyant, quand ma foi me convainc de mon incroyance ? Comment pourrais-je juger cet hérétique quand ma foi me montre les chemins divers qui ont pu me mener à Jésus-Christ ? Comment pourrais-je tracer des limites, en deçà de la foi, au-delà de la condamnation, quand la foi me montre ce Dieu de Jésus-Christ excédant toutes les limites et choisissant partout celui, ceux qu’il appelle à la foi ! ( P149 )"

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Jacques ELLUL : Foi et croyance, à l’opposé… 4/4

10 Janvier 2012 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

Foi et doute :


L’acte de croire est si incertain, si fragile, si évanescent que, s’il a été peut-être à un moment vrai, il est tellement risqué de s’y fier qu’il faut lui substituer tout le reste. C’est à dire que tout ce « reste » devient d’autant plus monumental, exigeant, que le centre est plus creux, plus fragile, plus incertain. Le croyant a si peu de réalité intérieure qu’il ne peut vivre et l’exprimer que par et dans un ensemble conventionnel et institué. (…)psychedelic

 

Le communiel remplace le vide existentiel. ( …)  il ne doit pas y avoir d’incertitude, car cela serait radicalement destructeur. Et par conséquent on ne peut pas tolérer la diversité. La diversité est toujours source d’un autre questionnement, d’une autocritique, donc d’un doute possible. ( …) Ce qui exclut le doute, en même temps que la diversité, c’est la croyance.


Tout au contraire la foi est toute entière sous le signe de la parole centrale : « Je crois, Jésus RembrandtSeigneur, viens au secours de mon incrédulité ». la foi est certes comparée à un roc, mais la première démarche de la foi est de prendre conscience de la distance qui existe entre la foi de Jésus-Christ et ce qui, au cœur de moi-même, palpite et demeure la foi. ( … ) la foi est un décapant terrible. Un acide radical. Elle conduit à passer à l’épreuve tout ce qui constitue ma vie et ma société. Elle conduit inéluctablement à s’interroger sur toutes les certitudes, toutes le morales, toutes les croyances, toutes les politiques. Elle interdit d’attacher croyance et sérieux dernier à toute expression de l’activité humaine. Elle nous détache, nous délie de l’argent et de la famille, du métier et de la connaissance… ( …)


L’homme qui vit dans la croyance se sent à l’abri, Dieu lui est un protecteur et un garant. La foi au contraire nous place constamment sur le fil du rasoir. Parce qu’elle ne minimise pas la Hokusai 1760-1849 Ocean wavespuissance de Dieu tout en sachant qu’il est le Père, elle saisit l’homme de « crainte » …


«  qui donc est celui-là qui commande même aux vents et à la mer ? » C’est çà la question de foi. Pour la croyance, les choses sont simples. Dieu est tout-puissant, donc c’est normal qu’il fasse cela. Mais sitôt que l’on normalise Dieu, la relation est fausse. Sitôt que la puissance de Dieu nous paraît habituelle, c’est la croyance qui nous trompe. La foi sait mesurer l’incommensurable distance donc le caractère terrible et indicible du Dieu vivant. ( … ). Cependant, en même temps, c’est la foi qui permet de crier « Abba » «  Père » … Les deux ne sont pas contradictoires, amis constituent la trame et la chaîne du tissu vivant de la foi. Ainsi le doute et la crainte font partie intégrante de la foi.

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Jacques ELLUL : Foi et croyance, à l’opposé… 3/4

8 Janvier 2012 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

La croyance … La foi, à l’inverse :


La croyance parle, parle, s’abreuve de paroles, elle interpelle les dieux, elle prend des initiatives. La croyance agit. Elle entre au cœur de l’action. Et ne peut alors jamais rencontrer autre chose qu’elle même.enfant prodigue

 

La foi se situe exactement à l’inverse. Elle attend, elle reste vigilante, recueille les signes, interprète les plus frêles paraboles, elle patente à l’écoute du silence, jusqu’à ce que ce silence soit rempli de ce qui lui devient indiscutablement parole de Dieu. Après , à partir de l’écoute, peuvent venir : réponses, message, morale, action et engagement. Mais tout cela épuise la foi, et celle-ci renait et ne se ressource qu’au retour de l’écoute et à la veille en silence.
( …)

 

Mais si la foi me conduit à écouter la question de l’autre, voici une autre différence de la croyance et de la foi. La croyance rassemble. La foi isole. ( … ) Nous nous retrouvons dans un même courant, dans une même institution, tous orientés vers le même objet, l’objet de notre croyance, (…) La croyance est bien utile pour faire fonctionner le corps social, elle est bien nécessaire pour me renforcer dans ma faiblesse. ( … ) et me plonge avec une satisfaction sans nom dans une communion qui me libère de ma propre conscience et de ma perplexité ( donc de mes questions..)  (…)Lakewood church

 

Nous serions disposés à croire que la foi est du même ordre. La foi en Jésus-Christ ne contient-elle pas le commandement d’aimer son prochain, et la foi n’a-t-elle pas en définitive produit l’Eglise, et bien plus, à la limite, la chrétienté, la société chrétienne, la culture chrétienne ? ( …) La croyance religieuse donne des centres de rassemblement et institue des armatures pour ce rassemblement. Elle est donc bien utile … pas grand chose d’autre !

 

La foi joue exactement en sens inverse. La foi individualise. Elle est toujours une affaire exclusivement personnelle, et puisque je parle de la foi au Dieu d’Abraham et de Jésus-Christ, non pas du tout en un Dieu abstrait, général, et semblable dans toutes les religions, je dirai qu’elle est la relation personnelle à un Dieu qui lui-même se révèle en tant que personne. (…) la foi isole et rend unique. Et c’est l’expérience centrale de Kierkegaard … (…)

 

JÉSUS-vu-par-REMBRANDTAinsi la foi ( qui isole ) au Dieu d’amour fonde l’Eglise. Là où quelques individus vivent cette foi, il est inévitable qu’ils se rencontrent et partagent leur pain et leur vin.


Une troisième opposition radicale est relative au doute. ..(…) La foi suppose le doute, alors que la croyance l’exclut…. Et Pierre ? ( marcher sur l’eau …, et Thomas … ? ) ( …) L’homme de la croyance exécute parfaitement la loi et les commandements. Il est tout d’une pièce dans ses convictions. Il ne tolère aucun écart, aucune déviation …( …) Il délimite avec exactitude les frontières entre la croyance et l’incroyance. ( ..) Le croyant est une personne efficace.

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Il y a cent ans: ... Jacques ELLUL

6 Janvier 2012 , Rédigé par Perceval Publié dans #Actualité

Jacques Ellul (1912-1994)
Historien du droit, sociologue, penseur de la société technicienne et de la modernité, théologien de l’espérance et de la liberté jacques-ellul


Jacques Ellul naît à Bordeaux le 6 janvier 1912, d'un père orthodoxe et d'une mère protestante. Après des études brillantes au lycée Montaigne (aujourd'hui Montesquieu), il commence son droit à la faculté de Bordeaux, et c'est pendant ses études qu'il se convertit au christianisme … C'est aussi à ce moment-là qu'il se lie avec Bernard Charbonneau (1910-1996), universitaire bordelais lui aussi. Dès cette époque, les deux amis créent ensemble des « clubs de presse » et des groupes de discussion pour réfléchir aux changements qu'entraîne le progrès scientifique : mouvement que l'on peut qualifier de « pré-écologique » et font ensemble le constat de l'impuissance politique face à la technologie .
Révoqué par le gouvernement de Vichy en 1940 comme fils d'étranger (son père était né à Malte), il s'improvise agriculteur et participe activement à la Résistance sans toutefois prendre les armes. Il renseigne le maquis, cache des prisonniers évadés et des juifs pourchassés, leur procure de faux papiers pour les aider à passer en zone libre.
En 1943, il passe son agrégation de droit romain et d'histoire du droit ; il est alors nommé Professeur à la faculté de droit de Bordeaux où il enseignera jusqu'à sa retraite en 1980.
Comme toute sa génération, Ellul est marqué par l'échec du Front Populaire, par le nazisme et par la guerre et souhaite s'engager en politique. Il prend une part active à la préparation des élections législatives d'octobre 1945. Inscrit au parti de l'Union Démocratique et Socialiste de la Résistance (U.D.S.R.), sa liste n'atteindra pas 5 % des suffrages en Gironde et n'aura aucun élu.


babylone babelUniversitaire, professeur de droit romain, auteur d'une Histoire des institutions en cinq volumes qui surprit ses pairs mais servit de référence à plusieurs générations d'étudiants en droit, enseignant aussi à l'Institut d'études politiques de Bordeaux, sociologue, Jacques Ellul se situait hors du champ de la spéculation philosophique et ne s'appliquait guère à lui-même la qualité de théologien. Hors les travaux consacrés à la spécialité austère qu'il avait choisi d'enseigner, Jacques Ellul a produit une œuvre considérable — quarante-huit livres, plusieurs centaines d'articles, plus d'un millier peut-être — et, quant au fond, abordé en profondeur les sujets et les domaines les plus divers autour de quelques idées-forces et peut-être même d'une seule ligne directrice qui traverse toute l'œuvre, de La Technique, ou l'Enjeu du siècle en 1954 au Bluff technologique de 1988, de Présence au monde moderne en 1948 à Combats de la liberté paru en 1983. Mais, avant l'œuvre écrite et aux origines de celle-ci, il y eut la rencontre d'un homme, Bernard Charbonneau, un engagement commun dans la mouvance personnaliste, et, pour Jacques Ellul lui-même, la naissance de la foi dont il est permis de penser qu'elle constitue la clé de son œuvre.
adultère Jésus
Ellul soumet à la même analyse rigoureuse de nombreux aspects du fonctionnement de la société moderne, la place — excessive — de la politique (L'Illusion politique, 1965), la mode des idées et les idées à la mode (Exégèse des nouveaux lieux communs, 1966), l'idéologie de l'exaltation de la technique (Métamorphoses du bourgeois, 1969), la communication (Propagandes, 1962 ; La Parole humiliée, 1980), les impostures de l'art contemporain (L'Empire du non-sens, 1980). Il consacre trois livres au phénomène de la révolution, à l'étude duquel il apporte sa connaissance profonde de l'histoire, de la pensée de Marx et des différentes écoles marxistes. En 1969 paraît Autopsie de la révolution, que suit en 1972 De la révolution aux révoltes, puis en 1982 Changer de révolution.
Autre pôle de l'œuvre, l'exégèse biblique depuis Le Livre de Jonas (1952) jusqu'à La Raison d'être, méditation sur l'Ecclésiaste (1987) en passant par Sans feu ni lieu (1975), sous-titré Théologie de la ville, celle-ci étant vue comme le lieu par excellence d'où l'homme cherche à se dresser en opposition à Dieu, L'Espérance oubliée (1977). Cependant, dans l'ordre de la réflexion théologique, les œuvres capitales, en prolongement de Présence au monde moderne, autre texte fondamental publié en 1948, quelques années avant La Technique, sont constituées d'un ensemble qui est une véritable somme, Le Vouloir et le Faire (Introduction à l'éthique chrétienne) en 1964, suivi, en 1973, en 1975 et en 1983 sous le titre Les Combats de la liberté, des trois volumes de L'Éthique de la liberté.
Jacques Ellul livrera également des réflexions plus personnelles dans La Foi au prix du doute (1980), À temps et à contretemps, paru en 1981...


Sources diverses: dont Encyclpédie Universalis ...

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Jacques ELLUL : Foi et croyance, à l’opposé… 2/4

4 Janvier 2012 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

Les questions de Dieu :


Et la foi consiste, à l’inverse des croyances, à écouter les questions de Dieu, et à s’aventurer dans les réponses que nous avons à donner. Les Questions ; elle parcourent tout le champ biblique, avec trois sommets ; l’une est double, c’est la première question posée à l’hommeTempête christ-asleep-in-his-boat-jules-joseph-meynier : «  Adam, où es-tu ? » - «  Caïn qu’as –tu fait de ton frère ? » ( …)


La seconde question, au centre de notre histoire, est celle que Jésus pose aux disciples : «  Et vous, qui dites-vous que je suis. ». Il ne se proclame pas lui-même … (…)
Et la troisième : à la fin des temps, avec la Résurrection de Jésus-Christ : » Qui cherches-tu ? », et puis : » Si je veux… que t’importe ? » Questions sur la réalité de notre quête, qui cherchons-nous en effet. Que cherchons-nous ? (…). Qu’est-ce qui nous importe vraiment, avec nos petites prétentions … ( …)

Job-sur-son-fumier.jpg


Par exemple Job : - dit par Philippe Némo : Job et l’excès du mal 1978 - : «  Ce qui est révélé, c’est la question. A la question «  en vue de quoi ?» adressée d’une âme à une âme, il reste à répondre par un engagement… » (… ) « Dieu c’est la question du Bien ou du mal indistincts dans une unique question »


Il n’y a pas de réponse toute faite dans la Bible. Et, nous avons à apprendre que nos questions ( elles  ) sont englobées dans «  que t’importe ! » Nos questions sont immédiatement minimisées, réduites par celles posées par Dieu, qui sont déterminantes. Mais, perceptibles pour la foi seulement, et auxquelles seule la foi se sent tenue de répondre.

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Jacques ELLUL : Foi et croyance, à l’opposé… 1/4

2 Janvier 2012 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

Je lis, en ce moment, «  La foi au prix du doute » de Jacques ELLUL ( 1980)la foi au prix du doute. C’est extraordinaire de lire - sur le fond et la forme - bien mieux que ce que je pourrais écrire, alors que c’est l’expression même de ce dont j’ai la conviction … Aussi, je recopie ci-dessous, les passages qui me semblent les plus décisifs.  ( Ce sera une série de 4 articles ).

Après cela, comment entendre encore les critiques anti-religieuses du type «  Onfray » ? Comment justifier les « credo » intégristes… ?


Non pas « mes » questions, mais La question de Dieu :


Jacques-Ellul 2« La croyance apporte des réponses aux questions de l’homme alors que la foi jamais ». L’homme ne se mesure qu’à ses propres questions ( le mal, la souffrance, l’origine, la mort …) Il se fabrique des réponses ( croyances, mythes, légendes, vision artistique …)( je résume …) … «  L’homme ne se passionne que pour se répondre lui-même. Et voici que la foi ( biblique…) est exactement inverse. La révélation n’est en rien là pour nous donner des explications sur tel point intéressant, mais pour nous poser des questions sur l’homme et sur chacun de nous, pour nous amener à entendre des questions, ou UNE question. » ( … )
«  Tout au long, nous nous trouvons au contraire en présence du refus de Dieu de répondre. »
 

 

« Quand on veut le saisir, il déclare «  Je suis qui je suis ».

Quand on veut le contraindre par des sacrifices, il déclare qu’il les déteste.

Quand on attend le Roi souverain Messie, il envoie un pauvre homme sans pouvoirs.censorship-ben-heine

Et quand on veut le consulter sur sa volonté, il renvoie à une sorte de jeu de hasard ( Urim et Thummin )…

 

Non, Dieu n’explique pas et ne répond pas aux curiosités ou aux inquiétudes de l’homme. Et tout particulièrement, il faut rejeter avec la plus grande fermeté ces méchantes habitudes qui consistent à consulter la Bible pour y trouver une réponse aux banales questions de mon existence, et plus encore à l’ouvrir au hasard pour tomber sur un verset providentiel . … » , « et prier indéfiniment en espérant que Dieu va me donner une réponse tonnante pour me sortir de mes difficultés financières ou familiales, pour me faciliter la recherche d’un travail, pour résoudre mes problèmes …  Dieu peut aussi le «  faire «  bien sûr, parce qu’il est Amour … mais ce faisant, nous avons manqué le centre de la Révélation biblique quand elle parle ( et non pas nos bavardages …) à notre foi en posant ses questions. Dieu ne nous apprendra ni l’histoire, ni la physique de nos origines, ni la génétique, ni la cosmologie. Il pose une question. Une série de questions, c’est à dire qu’il rend l’homme responsable ( obligé de répondre ) et le renvoie à sa liberté.

 

Jacques Ellul (1912 - 1994) est un professeur d'histoire du droit, théologien protestant et sociologue français.

Né à Bordeaux, docteur en droit en 1936, puis chargé de cours dans diverses universités françaises, il fut révoqué par le gouvernement de Vichy. Il devint alors agriculteur pour nourrir sa famille. Il participa à la Résistance. A la libération, Ellul est nommé adjoint au maire de Bordeaux et devient professeur à la facuté de Droit de cette ville.

Jacques Ellul a d'abord été attiré par les thèses marxistes avant de devenir l'un des acteurs et des penseurs du christianisme. Ces nombreux écrits (plus d'une quarantaine de titres) ont eu un grand retentissement, principalement aux Etats-Unis. Dans son ouvrage le plus important, Le système technicien, il a démontré que la technique constitue un système. Voilà pourquoi, aux États-Unis notamment, où il est mieux connu que dans son propre pays, la France, Ellul est au centre du débat et de la réflexion sur la technique.

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Il y a 100 ans: 1912 ...

1 Janvier 2012 , Rédigé par Perceval Publié dans #Actualité

* La « République de Chine » est proclamée le 1er janvier 1912, elle est l'appellation du régime qui a mis fin à l'Empire Chinois (-221 - 1912) en succédant à la Dynastie Qing (1644 - 1912) . Ce nouveau régime, fut le gouvernement légitime de la Chine de 1912 à 1949.

  emeute-paris

** Dans l’asile de nuit, le 1er janvier 1912 a lieu une intoxication alimentaire. Rosa Luxembourg :

« Juste avant que le carillon des cloches n’annonçât le commencement de l’an nouveau, cent cinquante sans-abri se tordaient dans les affres de la mort, soixante-dix avaient quitté ce monde. »

 « Et pas un ouvrier qui soit assuré contre l’asile, le hareng et l’alcool frelatés. Aujourd’hui il est solide encore, considéré, travailleur ; qu’adviendra-t-il de lui, si demain il est renvoyé parce qu’il aura atteint le seuil fatal des quarante ans, au-delà duquel le patron le déclare " inutilisable " ? Ou s’il est victime demain d’un accident qui fasse de lui un infirme, un mendiant pensionné ? »

« Chaque jour des sans-abri s’écroulent, terrassés par la faim et le froid. Personne ne s’en émeut, seul les mentionne le rapport de police. Ce qui a fait sensation cette fois à Berlin, c’est le caractère massif du phénomène. Le prolétaire ne peut attirer sur lui l’attention de la société qu’en tant que masse qui porte à bout de bras le poids de sa misère. »

 

*** 1912-04-20-France Son Premier Depart Pour NewYork

 

 

Le Paquebot "France" de la Compagnie Generale Transatlantique a son premier départ pour New York (20 avril 1912).

 

 

 

 

 

 

 

**** LIMOGESgare Oradour tramway pour Limoges 1912

L’arrivée du tramway en 1912 à Oradour transforme la vie du village. Il y a beaucoup plus d’échanges avec les grandes villes. On n’est plus qu’à 1h15 de Limoges.

 

****

L'Union: Inaugurée le 26 août 1911 au 14 de la rue de la Fonderie (actuellement 20 rue des Coopérateurs), la salle accueille, entre autres divertissements, dès ses débuts des projections cinématographiques Pathé.

Union Coopérative Limoges 3 1912

 

 

 

Madame Jové (épouse du photographe ) au jardin d'Orsay ( Lgs ) en 1912

 

Mme Jové au Jardin d'Orsay. Jean Jové vers 1912.

 

 

 

 

 

 

Et ...

 


Paris, janvier 1912. Adèle assiste au réveil d'un homme préhistorique Adèle Blansec Tardiretrouvé congelé dans la tourbe sibérienne et ramené à la vie par des savants. C'est le début d'aventures mouvementées pour Adèle et pour le Pithécantropus...

publicite-ancienne-juin-1912-pour-la-marque-de-porcelaine-f

 


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