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Les légendes du Graal

« J’aime » le message de Benoit XVI, en cet « Avent »

13 Décembre 2011 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

j'aime facebookCe sont de belles phrases, qui privilégient « l’attention » et « la lumière » aux lumières illusoires ..  Elles distinguent «  la joie » aux contentement de quelques plaisirs impermanents

 

L’Avent est une période que le chrétien est invité à vivre « sans se laisser distraire par les lumières, en sachant donner aux choses leur juste valeur », pour savoir « poser un regard intérieur sur le Christ », a insisté Benoît XVI.

 

Si nous restons « vigilants dans la prière», a-t-il dit…, nos yeux seront capables de « reconnaître en Lui la vraie lumière du monde, qui vient éclairer nos ténèbres ».glisse 1900

 

« Qui a rencontré le Christ dans sa vie, éprouve dans son cœur une sérénité et une joie que ni personne ni aucune situation ne saurait enlever »

 

Cette « vraie joie », a-t-il expliqué, n’est pas « un simple état d’âme passager, ni quelque chose que l’on obtient de ses propres forces », mais « un don « qui naît de « la rencontre avec la personne vivante de Jésus, de l’espace que nous lui faisons en nous, de l’accueil que nous réservons à l’Esprit Saint qui guide notre vie ».

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L'avent et la quête ...

12 Décembre 2011 , Rédigé par Perceval Publié dans #La Quête du Graal

Etes-vous sûr que ce n’est qu’une légende ?Sir perceval

 

 

 

 

OrageSur la « terre gaste », aux paysages désolés, l’horizon n’annonce aucun espoir… C’est là, cependant, que l’homme en quête, si son cœur s’y prête, se laisse conduire…

 

Attiré jusqu’au fond de gorges, il arrive devant un étang.

 

 

Puis ...

 

 

A l’heure du repos de l’âme, derrière la brume, apparaît le château. Le pauvre pecheur détailPour s’y rendre, il est nécessaire de laisser métaux et contrariétés, et de nuit traverser - jusqu’à l’autre rive -  le cours du temps…

 

 

 

 

Ici, et maintenant :


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Golgota Picnic, et des catholiques qui se prennent pour Dieu !

11 Décembre 2011 , Rédigé par Perceval Publié dans #Actualité

Pour Thomas d’Aquin, le blasphème est une  « défaillance dans la profession de foi »…

 

Si l’histoirevade retro, - retient les sombres pages du christianisme que sont l’inquisition et le refus de l’exercice de la liberté de conscience – j’ai honte pour l’Eglise d’aujourd’hui, qu’une minorité d’entre nous donnent cette image ( largement diffusée ) d’intolérance et parfois d’agressivité.


Le christ a été accusé de blasphème, et nous savons que c’est plus la nostalgie d’un ordre social heureusement révolu, - et qui contredisait paradoxalement le message évangélique - , qui motive encore aujourd’hui certains catholiques .


Bosch 1490Notre Christ, qui incarne Dieu, est l’’Homme qui a été outragé… Il « accepta » de subir injures, crachats, jusqu’au supplice… Quel catholique, aujourd’hui, n’y reconnaît pas encore, ces mêmes outrages, quand le plus petit d’entre nous est bafoué dans sa dignité d’humain.. ? C’est là, uniquement là, que le Christ est encore aujourd’hui outragé !


L’art est l’expression d’une foi, elle n’est qu’une image… et libre à nous de l’interpréter.

La contradiction est un chemin d’éveil, elle est utile à notre croissance spirituelle. La censure est une défiance à la lumière de la Vérité…

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L'attente ... L'avent.

10 Décembre 2011 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

Aujourd’hui, combien sommes-nous, combien sont-ils ceux qui cherchent un sens , à cette vie de chaque jour.. ? attenteNon pas que nous souhaitions être « sauvés » ( de quoi ? ), non pas que nous ayons peur de la mort, et de ce qui se passerait après …

Aujourd’hui, notre peur s’exprime autrement … Il ne s’agit pas d’une quête d’un ailleurs, mais de cet « ici, et maintenant » que nous n’arrivons même plus à questionner ... ?


Nous subissons le présent, et n’avons plus le temps de l’interroger, le comprendre, l’admettre ou même de lui résister.


Si l’on ne peut résister au présent, on peut assMarie en attenteez le comprendre pour s’appuyer et résister à ce qu’il pourrait préparer…

Si l’on ne peut résister au présent, on peut connaître et se préparer à ce qu’il enfante …

Si l’on ne peut résister au présent, on peut l’admettre et « veiller »…

 

De quoi serais-je coupable, pour me résoudre à l’absurde et me convaincre d’un avenir post-mortem … ?

De qui serais-je la victime s’il me fallait, résigné, suivre un chemin sans saveur et sans joie… ?

 

Je suis dans l’attente … dans l’avent …

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Religion et Liberté de conscience.

8 Décembre 2011 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

Après - errements et obscurantisme -, l’Eglise avec Vatican 2, réaffirme la primauté de la liberté de conscience. 

  assise 2011

La conscience, d’origine divine, est au-dessus de tout magister et de toute loi… Cette voix, nécessite de chacun une quête d’intériorité : « Fais retour à ta conscience, interroge-la ... Retournez, frères, à l’intérieur et en tout ce que vous faites, regardez le Témoin, Dieu (St. Augustin, ep. Jo. 8, 9) »

A l’appui de cette conviction : la digité de la personne humaine, et la conséquence : la responsabilité. Le jugement de conscience met l’homme en face de lui-même, avec l’espérance pour le chrétien que si «  notre  cœur  nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur (1 Jean 3, 19-20) " !

Tous les hommes chrétiens et non-chrétiens cherchent ensemble la Vérité…

 

Voici des extraits de  « Gaudium et spes - § 16 » C'était en 1965 !

William Blake Abel caïn« Au fond de sa conscience, l’homme découvre la présence d’une loi qu’il ne s’est pas donnée lui-même, mais à laquelle il est tenu d’obéir. » ( …) « c’est une loi inscrite par Dieu au cœur de l’homme ; sa dignité est de lui obéir, et c’est elle qui le jugera »

 

« La conscience est le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre. ( … ) Par fidélité à la conscience, les chrétiens, unis aux autres hommes, doivent chercher ensemble la vérité et la solution juste de tant de problèmes moraux que soulèvent aussi bien la vie privée que la vie sociale (… )


« Cette liberté, nos contemporains l’estiment grandement et ils la poursuivent avec ardeur. Et ils ont raison. Souvent cependant ils la chérissent d’une manière qui n’est pas droite, comme la licence de faire n’importe quoi, pourvu que cela plaise, même le mal. Mais la vraie liberté est en l’homme un signe privilégié de l’image divine. »

« Car Dieu a voulu le laisser à son propre conseil pour qu’il puisse de lui-même chercher son Créateur et, en adhérant librement à lui, s’achever ainsi dans u

Saint Augustin

ne bienheureuse plénitude. La dignité de l’homme exige donc de lui qu’il agisse selon un choix conscient et libre, mû et déterminé par une conviction personnelle et non sous le seul effet de poussées instinctives ou d’une contrainte extérieure. »

 

Aime et fais ce que tu veux
Si tu te tais, tais-toi par amour.
Si tu parles, parle par amour
Si tu corriges, corrige par amour.
Si tu pardonnes, pardonne par amour.
Aie au fond du coeur la racine de l'amour.
De cette racine, rien ne peut sortir de mauvais.

Saint Augustin.

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La "messe" et Vatican II

6 Décembre 2011 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

La liturgie de la dernière Cène, n’a qu’un lointain lien, avec le sacrifice ( serait-il celui d’Un seul : Jésus..) que l’homme offrait au dieu. Le christianisme, fort de la révélation divine au travers de la personne même de Jésus, n’a plus ce type de relation avec Dieu.Parole esprit

 

L’eucharistie ( qui signifie : la prière d’action de grâce ) appelle à la transformation personnelle et spirituelle de chacun. Partager en Eglise, cette prière, devrait nous aider à préciser notre mission personnelle, et à répondre à l’appel du Christ.

J’éprouve des difficultés, à vivre cette liturgie dans le contexte paroissial… Aussi, je comprends et partage les propos ( éclairés par M. Légaut ) de Dominique Barnérias ( prêtre) :

 

« Vatican II a la préoccupation d’amener les chrétiens à une participation « pleine, consciente et active » à la liturgie. On a souvent compris qu’il s’agissait de participer physiquement à la liturgie. Pour Légaut, la participation essentielle est d’ordre spirituel. » ( …)

« Légaut considère pour sa part qu’une célébration ne peut porter du fruit que si existe une véritable communauté, qui permet « une rencontre fraternellpartager la Parolee, en profondeur humaine et chrétienne. » ( …)

« La revalorisation de la liturgie de la Parole et de l’homélie voulue par le concile peut aussi aider les chrétiens à progresser dans cette direction, mais aussi toutes les recherches personnelles ou communautaires qu’ils peuvent faire pour comprendre l’Evangile et y découvrir la grandeur et la profondeur de la vie de Jésus. »

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Joseph Moingt: l'avenir de l'Eglise

4 Décembre 2011 , Rédigé par Perceval

« Il ne faut pas confondre la Foi et la religion. C'est en nous, par le don de notre vie pour les autres, à l'image du Christ, que nous sauverons notre foi. Aimez-vous les uns et les autres a dit Jésus. C'est par l'amour que l'on porte aux autres que l'on atteindra le Salut. »Joseph moingt Croire quand même Joseph Moingt, ce 26 novembre ( St Jacut de la mer ) a regretté cette cassure qui se marque de plus en plus entre les fidèles et une Église qui, de part son éloignement, se coupe de ses fidèles...

 

« Il faut apprendre à transformer : à changer, à comprendre et à vivre autrement la relation de la tradition au dogme, de la foi à l’Écriture, du peuple de Dieu à l’autorité, de la « religion en esprit et en vérité » au culte ». (p. 141).

 

La foi chrétienne est d'une tout autre nature : elle est abord «appel à la liberté, à s'affranchir de l'opinion publique, des moeurs et coutumes de la société et du temps où on vit, des traditions familiales souvent», et ce en fidélité à une tradition qui marque la «continuité de la référence de la foi à son origine historique, à l'événement et à l'enseignement du Christ et des Apôtres». Cette foi, contrairement à la religion, se situe clairement du côté de l'humain en ne cessant d'inventer de nouvelles manières de servir l'homme et tout homme, cherchant sans discontinuer comment atteindre une universalité toujours plus grande : «L'extension de l'idée de catholicité à la globalité de la vie du monde sera peut-être l'aspect le plus caractéristique du catholicisme post-conciliaire.»

 

 Culte traditionnaliste Cène repas Cène champoux 

 

 

L'Église a un avenir, mais celui-ci n'est pas à chercher ailleurs que «dans la liberté que l'Évangile lui ouvre».Conférence des baptisés de france

"Oui, qu'on entende la voix des catholiques, comme essayent de faire les communautés de base (...) de montrer qu'il se fait des choses ici et là différentes. Pour moi, c'est comme ça que repartira l'Église. sa figure institutionnelle est en train de craquer. Elle a reçu d'ailleurs récemment des coups très durs. On peut prévoir qu'elle ne continuera pas sous sa forme présente (...) L'important, c'est que, dès maintenant, sans attendre des élans ou des consignes venus de haut, des chrétiens fassent vivre l'Évangile là où ils sont et se réunissent entre eux pour vivre de l'Évangile. Cela aura un effet de désinstitutionalisation qui permettra à l'institution de se repositionner autrement. (...) Mais cette liberté, c'est au chrétiens de la prendre pour une large part. Le droit canon lui a d'ailleurs donné une certaine base juridique en reconnaissant les associations de laïcs. mais il n'est pas besoin de se couvrir d'une forme canonique pour se mettre en route"

(extraits de la page 238)

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Foi, croyances et dialogue interreligieux

2 Décembre 2011 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

Fr Laurence FreemanLaurence Freeman o.s.b., extrait de « Understanding Faith » in First Sight : The Experience of Faith, Continuum, Londres, 2011, p. 12-14.

 

Une compréhension renouvelée de la foi démolit la prison de la croyance. (...)  Personne n’est exclu de cet élargissement de l’expérience de l’unité qui s’élève des profondeurs de l’âme, dans lesquelles les croyances ne peuvent pénétrer parce que « nous connaissons Dieu non par la pensée mais par l’amour ».

À la lumière de l’expérience contemplative, nous n’identifions plus la foi à la croyance, et nous ne condamnons plus la croyance d’autrui sous prétexte qu’elle est déficiente. (...) . Et dans le risque encouru – car il y a bien un risque – à aller à la rencontre de l’autre, à rencontrer d’autres croyants dans l’étrange royaume de la différence, nous découvrons la nature même de la foi. Nous sommes également rassurés en voyant que notre propre identité, que nous craignions menacée, se trouve en fait confirmée…

 

Se contenter d’affirmer et de défendre ses croyances ne peut mener à une vraie pharisien publicaincommunauté de foi. Cette attitude fait de nous des adeptes d’une secte, des artisans d’une cabale fondamentaliste. Elle inhibe le mental en tant qu’organe de perception et de vérité. Si, confondant ainsi foi et croyance, nous envisageons la foi comme une vertu conférant le sentiment d’être différent ou supérieur aux autres, nous devenons tel le pharisien qui remerciait Dieu de l’avoir fait différent des autres et qui trouvait satisfaction dans le fait d’être supérieurement différent. Dans cet état, le mental religieux peut même se persuader que cette attitude est de l’humilité.  (...)

 

La foi est l’autoroute de l’esprit. Tout acte de foi que nous faisons est un dévoilement du labyrinthe de l’esprit. La croyance, coupée de la foi, conduit à un dédale de miroirs, une suite infinie de régressions, le dédale de l’ego. Les dédales conduisent à des impasses, et plus nous nous perdons plus nous paniquons. Les labyrinthes, en revanche, ne demandent qu’une chose, que l’on suive avec foi leurs sinuosités étranges mais en fin de compte symétriques, pour nous faire revenir au centre.

 

 p. 14-15.pharisien accusateur

Plus que toute autre religion, le christianisme a succombé à la tentation du pouvoir que crée l’uniformité de croyance. Vouer un culte à l’orthodoxie de croyance – faire en sorte que les mots, les rituels, les manifestations extérieures de la foi et les formules soient exactement comme il faut – est une trahison du Dieu vivant au profit d’un faux dieu de notre fabrication…

La croyance peut être héroïque.  (...) La foi est plus que la croyance la plus héroïque. Elle n’est pas seulement une conviction à laquelle on tient passionnément, quelles que soient la loyauté et l’abnégation de notre attachement. La foi est plus qu’un concept et plus qu’un signe d’appartenance loyale à un groupe particulier.

 

C’est une relation avec ce que l’on croit ; avec ce que l’on croit parce qu’on en fait l’expérience ; avec ce dont on fait l’expérience parce qu’on est simplement fait pour elle. Et par elle. La foi nous plonge dans l’ontologie et révèle indéfiniment la pleine dimension des mystères de l’être.

 

Fr. Laurence Freeman, moine anglais bénédictin.

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