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Les légendes du Graal

La Quête de la Parole perdue

25 Avril 2009 , Rédigé par Perceval Publié dans #Foi

 Qu’elle soit quête ou simple recherche, la voie spirituelle est représentée au travers de légendes, comme celle de la mort d’Hiram… Ici, et dans le mythe du Graal, il est fait allusion à quelque chose qui aurait été perdu ou caché. Je pense à la « Parole perdue », suite au meurtre de l’architecte par trois apprentis…

 

Cette parole perdue, interprétée, est une parole toujours vivante, car jamais possédée.
 

Ainsi, en est-il de la lecture des Ecritures...


«  Eloigne de ta pensée l’extérieur des mots : recherche de l’intérieur jusqu’à ce que tu comprennes. »
Mohyiddin IBN'ARABI (1165 - 1240)

 

Le ‘ Verbe ‘ divin se fait Homme, et nous laisse une ‘Parole ‘ devenue ‘ Ecriture ‘…

Sous la ‘ lettre ‘ qui tue, il y a l’Esprit qui vivifie …

Avec la lecture, la traduction ; il y a ‘ interprétation ‘…

 

Interpréter est non seulement légitime, mais c’est une règle pour celui ou celle qui dit s’en inspirer :

Tout le long des deux testaments, l’homme interprète ce que l’humain, la nature, l’histoire, l’actualité … lui disent de Dieu. C’est ainsi, qu’Il se révèle… !


Les textes du second Testament, s’engagent eux-mêmes dans l’interprétation du Premier Testament ; qui annonce Jésus - le Christ, comme Celui qui réalise l’Ecriture.

 


Origène (185 - 254)
tenta, de dévoiler le sens spirituel des Ecritures par le biais du ressenti considérant que certains passages de la bible seraient indignes d'un Dieu d'Amour s'ils devaient être appréhendés à la lettre...

 


Au Moyen-âge les vers de Nicolas de Lyre ( XIVème siècle ) : expliquent les quatre sens de l’Ecriture selon les pères de cette époque : (H. de Lubac, L'Exégèse médiévale, op. cit., p. 23.)

 

Littera gesta docet, quid credas allegoria,
Moralis quid agas, quo tendas anagogia

 

« La lettre enseigne l'histoire ;
l'allégorie, ce à quoi tu crois ;
le sens moral, ou tropologique, ce que tu fais ; l'anagogie, ce vers quoi tu tends ».

 

 

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F
<br /> Ce sont trois compagnons, et non trois apprentis, qui tuèrent le Maître Hiram...<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Oui, bien sûr, il s'agit de trois compagnons qui souhaitaient accéder à la maitrise ...! Merci de votre lecture attentive ...<br /> <br /> <br /> "Trois compagnons voulurent usurper le rang des maîtres sans en avoir le mérite, ils se mirent en embuscade aux trois principales portes du temple, et lorsque Hiram se présenta pour sortir, l'un<br /> des compagnons lui demanda le mot d'ordre des maîtres, en le menaçant de sa règle.<br /> <br /> <br /> Hiram lui répondit : Ce n'est pas ainsi que j'ai reçu le mot que vous me demandez.<br /> <br /> <br /> Le compagnon courut à une autre porte, il y trouva le second compagnon, même demande, même réponse, et cette fois Hiram fut frappé avec une équerre, d'autres disent avec un levier.<br /> <br /> <br /> Hiram courut à une autre porte, il y trouva le second compagnon, même demande, même réponse, et cette Hiram fut frappé avec une équerre, d'autres disent avec un levier.<br /> <br /> <br /> A la troisième porte était le troisième assassin, qui acheva le maître d'un coup de maillet.<br /> <br /> <br /> Ces trois compagnons cachèrent ensuite le cadavre sous un tas de décombres, et plantèrent sur cette tombe improvisée une branche d'acacia, puis ils prirent la fuite comme Caïn après le meurtre<br /> d'Abel.<br /> <br /> <br /> Cependant Salomon, ne voyant pas revenir son architecte, envoya neuf maîtres pour le chercher, la branche d'acacia leur révéla le cadavre, ils le tirèrent des décombres, et comme il y avait<br /> séjourné assez longtemps, ils s'écrièrent en le soulevant : Mac bénach ! ce qui signifie : la chair se détache des os." ELIPHAS LEVI (1860)<br /> <br /> <br /> <br />