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politique

« Indignez-vous ! » de Stéphane Hessel.

Publié le par Perceval

Voilà un sujet, qui à mon avis, ne démérite pas d’être présenté dans le contexte pédagogique…

Cet article est ‘engagé ‘, mais il est ‘laïque’, car il repose sur des valeurs commune à notre cinquième république. Et, s’il devenait contestable pour un enseignement porté devant des élèves… Ce serait, pour moi, un signe supplémentaire - d’une vérité d’aujourd’hui , que cet appel à «  l’indignation » … !Livre S Hessel

 

« Indignez-vous ! » de Stéphane Hessel.


stephane-hesselN’a t-on pas envie à 93ans, de dire des choses essentielles ? Stéphane Hessel, qui a vécu l’indignation des résistants face au fascisme, nous alerte sur les valeurs qui l’ont porté à vivre cette résistance, et qui sont aujourd’hui’ sournoisement  bafouées ! Ce programme politique était alors porté par un ensemble de gens qui étaient parfois à des antipodes politiques, cependant – ce devait être le bon sens ! –chacun s’y retrouvait :

-          La sécurité sociale : « visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail. »

-          « Le retour à la nation des grands moyens de production.. fruit du travail commun, des sources d’énergie, …des compagnies d’assurance et des grandes banques. »

-          «  l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie. »

-          «  le juste partage des richesses créées par le monde du travail doit primer sur le pouvoir de l’argent ». La résistance propose «  une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l’image  des états fascistes », et le gouvernement provisoire de la République s’en fait le relais ( P10)

-          « Une presse indépendante »,

-          « La possibilité effective pour tous les enfants de bénéficier de l’instruction la plus développée »

-          Etc ..

 

Bien sûr, en 2010, nous avons les moyens technologiques, pour aller encore au-delà et développer notre réflexion à la mondialisation, et au bénéfice de la planète.. ! Malheureusement : terrible régression… ! Nous avons abandonné les fondamentaux de cette république, et nous sommes peut-être en train d’inventer un ‘nouveau fascisme’, qui - plus sournois -, semble envahir nos comportements …. ?

 

schema republiqueStéphane Hessel, nous interroge :

-          « Comment l’Etat peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération. » ?

-          Que proposons-nous à notre jeunesse autre que « la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. » ?

-          Et face à ces défis :

o   - L’écart qui ne cesse de croitre entre les pauvres et les riches… ?

o   - Les droits de l’homme : Aujourd’hui, lisons la DUDH et les articles : 15 ( la nationalité ), 22 ( sécurité sociale ) ?

o   - L’état de la planète. ?

«  la pensée productiviste, portée par l’occident, a entraîné le monde dans une crise dont il faut sortir par une rupture radicale avec la fuite en avant du ‘ toujours plus ‘, dans le domaine financier mais aussi dans le domaine des sciences et des techniques. Il est grand temps que le souci d’éthique, de justice, d’équilibre durable devienne prévalent. »

 

valeurs republiqueStéphane Hessel s’adresse aux ‘jeunes’ :

  • « La pire des attitudes est l’indifférence, dire ‘je n’y peux rien, je me débrouille ‘, en vous comportant ainsi, vous perdez l’une des composantes essentielles qui fait l’humain. » S.H.
  • « La non-violence, le chemin que nous devons apprendre à suivre »

«  .. la violence tourne le dos à l’espoir. Il faut lui préférer l’espérance, l’espérance de la non-violence. (…) C’est pourquoi il ne faut pas laisser s’accumuler trop de haine »

  • Stéphane Hessel, appelle les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l’héritage de la Resistance et ses idéaux … «  Nous leur disons : «  Prenez le relais, indignez-vous ! »

«  Je vous souhaite à tous, à chacun d’entre vous, d’avoir votre motif d’indignation. C’est précieux."

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Transmission et pédagogie… avec Ph. Meirieu

Publié le par Perceval

En ce XXIème siècle, la question du ‘ sujet ‘ est au cœur de la réflexion pédagogique.

Le sujet est en péril., en effet la modernité promeut l’individu et met le sujet en péril… Au travers de la relation adulte-enfant, il nous apparaît clairement que nous sommes tous manipulés par l’appel du « capitalisme de la pulsion »… Cette immédiateté, ce besoin de satisfaction immédiate, mettent le sujet en péril… Enseignant, nous sommes contraints de forcer l’accès à la pensée à reconstruire. Un enfant est un corps humain ‘connecté’-  en hyper activité permanente - où la pensée n’a plus le temps de se développer … Nous sommes plongés dans un capitalisme pulsionnel  en évolution … A l’enfant, nous disons : Ton caprice fait la loi ! ( et il fait marcher le commerce ! )

 

Il faudrait passer de la pulsion  au  désir.. Il faudrait passer de la suractivité à la pensée..


Après une pulsion , nous revenons à l’encéphalogramme plat ; alors que le désir, ne l’abolit pas, mais l’agrandit … L’enseignant devrait être attaché à cette exigence : le désir d’apprendre

 

Placer le désir au cœur du travail pédagogique, c’est placer le sujet au cœur du projet pédagogique ..


Qui peut nous dire le ‘ Bien ‘. ?07-ANONYME-CHRIST-AND-THE-ABBOT-MENA-SINAI

Cette question, que notre rèpublique laïque, affirme aujourd’hui non résolue, est au cœur de la démocratie ; - elle la structure, la rend précaire, donc précieuse …

 

C’était facile d’éduquer un enfant, quand il y avait un ‘ catéchisme ‘ qui nous disait : où et comment se trouve le bien , et règle le comportement individuel … A partir du moment, où nous ne déclarons plus légitime à quiconque, à quelque idéologie que ce soit, le droit à légiférer sur nos vies … Nous en sommes rendus à devoir le décider nous-mêmes … Quelle radicale étrangeté, par rapport à ce que nous avons vécu .. ! Nous ne pouvons même plus nous révolter contre ce pouvoir, puisque que, nous ne le reconnaissons plus … ( Et tant mieux … ! - pour ce qui était de l’emprise sociale ( pouvoir ) du religieux ! )

La montée de l’individualisme social , est le corollaire de l’effondrement du religieux… Il a fait tomber toute forme de verticalité ( qui s’imposait ), et réduit tout à l’horizontalité…

 

Cet état de fait, impacte la question éducative. Dans notre société, nous avons  éradiqué la mortalité enfantine et chaque enfant est désiré… L’enfant devient  ‘ l’enfant du désir ‘sur lequel nous allons projeté notre désir… Ce sont nos enfants qui vont faire notre bonheur …

On accuse les pédagogues d’avoir fait «  l’enfant-roi » , alors que c’est un phénomène social qui n’est pas lié à la pédagogie , mais à notre modernité … C’est l’enfant qui décide de celui qu’il va aimer ( beaucoup d’exemples chez les enfant de la ‘semaine’)… L’enfant arbitre et se trouve détenteur d’un pouvoir, qu’il n’est pas capable de gérer … Ces phénomènes sont des faits . Ce ne sont pas des arguments pour interdire le divorce, la garde alternée..etc … L’enfant du XXIème siècle ne sera plus l’enfant des siècles précédents ( et tant mieux … ! )

Aussi, le défi social et politique, est de permettre aux individus de tenir ensemble, dans des relations de configuration et non pas de coagulation ( c.a.d. sans tomber dans des pulsions de fusion..)

collective-intelligenceVivre ensemble, sans le bâton du patriotisme, du dieu tout puissant,, du fanatisme, de l’idéologie : ce dont il faut absolument nous réjouir .. !

 

Nous n’avons plus qu’à nous retrouver dans le débat démocratique, et bâtir du lien commun … Dans cette situation de crise ( positive )la pédagogie devient essentielle … Dans une théocratie, on peut faire du dressage, dans une démocratie, on a besoin de pédagogie  qui permet de se décentrer, d’examiner, qui  permet d’entrer en relation avec l’autre sur un mode qui ne soit pas sur le modèle de l’emprise … mais, de la découverte respectueuse et collective pour  découvrir le bien commun…

Philippe-Meirieu

La modernité appelle la pédagogie, pour ne pas tomber dans un libéralisme anarchiste qui n’est que le choc des individualités que ne régulera plus que la seule loi du marché , ou alors nous tombons dans des fondamentalismes les plus réactionnaires et dangereux ..

Entre l’esprit consommateur-individualiste et la fusion religieuse … Quel chemin trouver pour un collectif démocratique ?

 

Peut-on et comment :  conjuguer transmission et émancipation ?

Transmettre n’est pas assujettir, et émanciper n’est pas promouvoir l’individualisme ..

 

Cet article, n’est pas une ‘inspiration personnelle’. C’est une reprise à mon compte ( essentielle pour moi ! ), d’une conférence de Philippe MEIRIEU (1) . Transcription courte et toute personnelle.

Je vous invite, à l’écouter ICI : colloque du GFEN à Lyon … Ecoute enthousiaste de ma part !

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Triste ! Les cathos s'affichent ...

Publié le par Perceval

Le cardinal Barbarin présent au Congrès de « Liberté Politique » , - un mouvement catholique ultra conservateur - , devrait libérer chacun qui a des responsabilités dans l’Eglise, pour afficher sa couleur et son soutien… ! Malheureusement, encore une fois, l’Eglise catholique s’affiche à droite ( et de plus très conservatrice … ! )

  barbarin Opus Dei

Le pape qui communique sur le préservatif, est une mauvaise nouvelle ; même si c’est pour admettre son utilisation dans certains cas .. ! C’est si loin de la vie réelle, et si décalée quant au messagevisite-du-pape-au-bresil 231 spirituel…

S’il vous plait, messieurs les dignitaires, imaginez un monde où vous seriez – au cœur de ce monde - de vrais «  maitres spirituels ».


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La bonne question de Benoit XVI

Publié le par Perceval

« "Quelles sont les exigences que les gouvernements peuvent raisonnablement imposer aux citoyens, et jusqu'où peuvent-ils aller ? A quelle autorité peut-on se référer pour résoudre des dilemmes moraux. Ces questions nous emmènent directement aux fondements éthiques du discours civil"…….. Si les principes moraux qui sous-tendent le processus démocratique ne sont eux-mêmes déterminés par rien de plus solide que le consensus social, alors la fragilité de ce processus ne devient que trop évidente. C'est là que se trouve le défi de la démocratie »  

 

Benoit XVI: discours au Parlement et à la British Society, Westminster Hall, City of Westminster, vendredi 17 septembre 2010.

 

Morale amourPour Benoit XVI, la foi apporte un ‘plus’ à la raison, et ne la dénie pas. Inversement, la raison « purifie la religion et la structure ».

De plus, je reconnais, avec Benoit, que le pragmatisme, l’air du temps, le court terme… conseillent mal « la raison » . La religion, quelle qu’elle soit, dans un débat éthique, - ajoute aux textes de référence, la tradition de nos sages anciens.

La crise financière actuelle est l’exemple typique des dérives que nous devons dénoncer.

 

La réponse de Benoit XVI, pousse encore plus loin, la nécessité de la Foi, cette foi qui encore aujourd’hui, malgré tout ( voir l’article précédent ) , anime l’espérance des démocraties actuelles, et la moralité républicaine et éducative.

 

Il y a nécessité de trouver des raisons à la morale ; mais à force de questions, - l'ultime, ne sera t-elle pas existentielle ?

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« La reconquête des catholiques »

Publié le par Perceval

Le ‘catholique’ que je suis a t-il beaucoup ‘à voir’ avec Monsieur Sarkosy ? Beaucoup moins que l’Europ-écologiste’ que je suis, ou que l’enseignant ( proviseur ) que je suis… Certes, ma Sarkosy Benoitconscience d’homme, m’empêcherait , j’espère, de collaborer avec la politique actuelle contre les ‘roms’, les ‘sans-papiers ‘…etc

 

Les articles récents des journaux sur la visite de notre président au pape, me désespèrent de pouvoir faire comprendre aux ‘ non-croyants ‘ ( ce terme ne me plait pas du tout , mais on se comprend… ! ), ce que peut signifier pour moi d’être catholique … !

 

Etre catholique, m’aide à me définir dans mon humanité ‘ corps, âme et esprit ‘. Etre catholique, ne me fait pas meilleur que tout autre homme ; au contraire, cela m’aide à me comprendre faible, et me souhaiter ( et ‘travailler’) fort. Jesus pilate

 

Le divin, ayant assumé toute mon humanité, jusqu’au plus obscur de moi-même ( confrontation avec le mal, la souffrance, la mort, l’impermanence…) ; j’ai la chance d’avoir un Chemin à suivre : c’est une chance, une responsabilité avec ses devoirs… mais surtout un soutien, une aide… Je constate autour de moi, des personnes qui témoignent de leur humanité, - nombreux sont les ‘ non-croyants ‘ ; je suis interpelé et les admire. Etre catholique, m’aide à leur emboiter le pas, sur cette ascension vers l’Humain, que nous sommes tous appelés à devenir.

La reconquête de l’Humain….Vaste programme politique que M. Sarkosy pourrait s'employer à mettre en pratique.

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Ecœurement ...

Publié le par Perceval

Un sentiment écœuré d’injustice…

partage richessesDe quelle espèce raisonnante, faut-il être pour ne pas se rendre compte que ce type de comportement généralisé chez ceux qui nous gouvernent, n’entrainent chez nous tous, gens du commun ( et je ne parle pas seulement des ‘ pauvres ‘.. ! ), qu’écœurement… L’information quotidienne juxtapose, baisse du pouvoir d’achat au nom de la cause nationale …, et salaires exorbitants, bénéfices des multinationales, ( demain ?, quoi encore… ? ) - aujourd'hui:


  • "Le groupe LVMH  dirigé par Bernard Arnaud, grand ami de notre président, accueille deux  petites nouvelles au sein de son conseil d'administration :

-  Mme Bernadette Chirac , jeune espoir de la finance française, grande spécialiste du luxe à travers le monde (!), est nommée au conseil  d'administration de LVMH.
- Mme Florence Woerth , femme du ministre du  budget est nommée au conseil de surveillance de la société Hermès,  filiale de LVMH.respect hommes
Gageons que ces nominations assureront à leurs maris  une partie de leur retraite et ne les obligeront pas à travailler  jusqu'à 63 ans.
Mme Woerth était déjà en charge de la gestion du  patrimoine de Liliane Bettancourt, 1ère fortune de France !!!
Petit  détail : la participation au conseil d'administration d'une entreprise  donne droit à des "jetons de présence" venant rémunérer ce pénible  travail !!!
Ainsi, Mme Chirac recevra 650 000 Euros par an en juste  retour de son dévouement à la cause du luxe français et Mme Woerth 400  000 Euros !
Calmez-vous ! Tout est en règle, tout est légal.  C'est simplement la vie normale de gens qui "se lèvent tôt" et qui  "travaillent plus pour gagner plus"
Et puis, c'est rassurant de voir  que l'on s'occupe de l'emploi des seniors !!!  "

Sources :
Libération :
http://www.liberation.fr/economie/0101640031-florence-woerth-entre-au-conseil-de-surveillance-d-hermes
http://www.liberation.fr/economie/0101630425-bernadette-chirac-rejoint-lvmh
Magazine  économique Challenges :
http://www.challenges.fr/magazine/tetesaffiche/0209.030413/lvamour envolemh_avec_chirac_herms_avec_woerth_le_luxe_se_fminise.html
Le  Monde :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/06/08/chez-hermes-les-traditions-se-perdent-au-grand-dam-des-petits-porteurs_1369477_3234.html

 

La spiritualité place au sommet des valeurs, tout ce qui contribue à à faire croitre l’humain, et au travers de lui, sa part spirituelle. Elle nous place chacun au cœur d’un réseau que l’Esprit anime. Aussi, sommes nous appelés à considérer l’autre avec le regard avide d’une plus grande humanité…. ( pour le dire de façon chrétienne : regarder l’autre avec le regard que Dieu pose sur lui ...

Aussi, comment accepter ce cynisme des ‘puissants’ ?

-           Vous voyez bien qu'il faut travailler jusqu'à 67 ans, il n'y a plus d'argent, c'est la crise. Ce n’est pas ‘sérieux’ d’appeler à mieux répartir les richesses, le travail…!!  L'économie sociale et solidaire, les associations sans but lucratif, les coopératives, ne doivent - elles - n'être que des prétextes à faire du mauvais esprit ...!

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Retraites - Productivité et réduction du temps de travail.

Publié le par Perceval

Cette défense à tout prix d’un ordre libéral, semble devenir avec les choix politiques récents ( démantèlement de la fonction publique, de la protection sociale…) un enjeu de civilisation. Loin de quelques mots d’ordre, je tente de réfléchir à cette question, au travers de la réforme des retraites.

Dans le système de « répartition », nos retraites sont payées par le prélèvement des cotisations sociales ( salariales et patronales) . L’ensemble de ces cotisations font partie de la masse salariale.

Cette question semble dépendre de la démographie ( taux de fécondité et , allongement de l’espérance de vie, et le papy-boom ( plus conjoncturel ) ..). ( je vais vite …)

Or, ce qui semble être une évolution malheureuse est en fait, un signe d’évolution positive ..

La proposition libérale consiste à augmenter la durée du travail, et de « ne pas toucher aux cotisations sociales déjà suffisamment élevées » E. Woerth et L. Parisot. Pourtant, cette possible augmentation permettrait de se pencher sur l’évolution du partage de la richesse produite ( la valeur ajoutée ).partage richesses

 

La réalité est que l’équilibre des retraites dépend de trois paramètres, et non d’un seul : le niveau des pensions, le taux de cotisation et le rapport du nombre de cotisants au nombre de retraités. ( (pension moy.)/( salaire moy )=(taux de cotis.)*(nb de cotis.)/(nb de retrait.)

Dans notre pays ( et les autres ) , nous assistons depuis trente ans à une baisse très importante de la part de la masse salariale dans la valeur ajoutée ( 8,8 point de % de la valeur ajoutée ) ( cf : la part des salaires en % de la valeur ajoutée OCDE http://hussonet.free.fr/psalfo.pdf ). Corrélativement la part des profits s’est envolée. Ex : en 1982 les seuls dividendes versés aux actionnaires ( sociétés non financières) représentaient 3% de leur valeur ajoutée brute ( celle qui permet de calculer le PIB ), en 2007, c’est 8%, soit 5 points de plus … !

Explication : le décrochage des salaires par rapport à la productivité du travail,  ( facilité par un chômage élevé … ). Donc, sont liés : chômage, stagnation de salaires et enrichissement des actionnaires…

L’augmentation des dividendes depuis 1982 est de 100 milliards ; le déficit prévu pour l’ensemble des régimes de retraite en 2010 est de 32,2 milliards.

 

Les retraites ne sont-elles pas une affaire de répartition juste de la richesse produite par les salariés ? Le déclenchement de la crise, dont on voit les conséquences sociales, a été produit par ce capitalisme financier ; aussi, ne serait-il pas équitable de faire cotiser les dividendes, et de soumettre à cotisation toutes les formes de rémunérations versées aux salariés ( intéressement, participation, PERP, PERCO ( exonérées..) ) ? Ne serait-il pas équitable de supprimer le plafond de 34.308€ annuels ; en effet, au-dessus pas de cotisation .. ! ?

 

Notre société aspire enfin, à partager les gains de productivité de travail, c’est à dire à infléchir la répartition de la richesse en faveur de tous les salariés.. La réduction du temps de travail, et donc le refus de l’allongement de la durée de cotisation, est une manière d’y tendre…

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Le libéralisme et le Bien... ou le ' juste '..?

Publié le par Perceval

LibertéDans Libéralisme, il y a liberté et individualisme.
Dans libéralisme, il y a «  je veux payer moins d’impôts », il y a du ‘ rationnel ‘ calculateur…
Pourtant historiquement, face aux ‘ absolutismes ‘ divers, il fallait affirmer la valeur de l’individu, par ‘ solidarité ‘ … mot, semble t’il absent du libéralisme … !


Ma question, porte plus sur l’idée du ‘ bien ‘ ; mise à l’abri dans l’espace privé, parce qu’elle pourrait nuire à l’espace public.. ? Il est au bénéfice de l’idée libérale, de se construire une sphère privée, à l’écart de la sphère publique, et du pouvoir de celle-ci… Peut-on , pour autant, interdire à la question du ‘ Bien ‘, au nom de la neutralité, de n’avoir pas droit de citer dans la sphère publique ?


Yvain secoure la demoiselleIl est vrai, que l’Histoire a montré, plusieurs situations où l’on n’a pas respecté cette séparation et où nous avons glissé vers le totalitarisme.. ! Combien de massacres, au nom du ‘ Bien ‘ ?...

D’où l’idée que le ‘ juste ‘ doit primer sur le ‘ bien ‘ ( cf Michela Marzano ). M.M. pense qu’il est aujourd’hui irréaliste de penser sortir du libéralisme, et qu’il est nécessaire de lui réintroduire des exigences de solidarité et d’égalité… On ne peut s’empêcher, toutefois, de se demander si l’anthropologie sous-tendue n’est pas celle d’un ‘ je ‘ en opposition au ‘ nous ‘.

La ‘juste’ vision ne pourra être que ‘ complexe ‘…

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La politique a t-elle une réponse...?

Publié le par Perceval

Et si... le succès européen de l'écologie politique, nous conduisait à une autre appréhension du monde ... ? Un peu comme si, la politique - après l'échec des idéologies  collectivistes - s'ouvrait sur le ' développement personnel '... Je prends volontairement des mots sur lesquels les malentendus s'accumulent et nous empêchent de réfléchir librement ...

La politique doit s'ouvrir non seulement, sur les problématiques de société, sur les enjeux de survie de la planète, mais aussi - et c'est ' naturellement ' lié, sur les aspirations de la 'personne '. Aspirations sociales, psychologiques et spirituelles... Restreindre l'une ou l'autre de ses composantes dans la sphère privée, c'est morceler la personne, et limiter son développement. La société se doit d'être garante de la liberté de conscience, et de l'accès de tous au ' bonheur ' ( pour prendre des raccourcis .. !)

Par exemple, la politique sur les ressources énergétiques doit aussi s'accompagner d'une politique sur le consumérisme... La politique du logement, doit s'accompagner d'une politique de la place de la nature, du ' vivre ensemble ' ( abandonner le 'pavillon' au profit du collectif , la voiture en ville ...). La solidarité ( je ne vais pas oser parler de ' fraternité ' ! ), la médecine pour tous ... ; et l'EDUCATION ... !

 

Pour terminer sur cette ' Utopie ', je citerai Edgar Morin :

« 

La voie pédagogique serait celle d'une réforme cognitive, qui permettrait de relier les connaissances, plus que jamais morcelées et disjointes, afin de traiter les problèmes fondamentaux et globaux de notre temps.

La voie existentielle serait celle d'une réforme de vie, où viendrait à la conscience ce qui est obscurément ressenti par chacun, que l'amour et la compréhension sont les biens les plus précieux pour un être humain et que l'important est de vivre poétiquement, c'est-à-dire dans l'épanouissement de soi, la communion et la ferveur. »

 

  Citation : lemonde.fr/article/2009/06/12/changer-le-rapport-de-l-homme-a-la-nature-n-est-qu-un-debut-par-edgar-morinl

 

Quel parti politique me propose t-il cet ' idéal ' ?

 

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Mon enfant, pour me faire plaisir ...

Publié le par Perceval

Contradictions :

 

Mon enfant, pour me faire plaisir… Sois le meilleur !

Je veux dire :
Pour le plaisir de mon égo, mon âme se perpétuera avec toi…
Je te transmets la rivalité…

Mon enfant tire le meilleur de toi-même :

 

Je veux dire : Habitues-toi au combat, et apprends à haïr…

Mon enfant tu dois aimer ton prochain
.

 

Je veux dire : Acceptes d’être jugé et de juger, défie toi de ton rival.

Jugé, tu haïras ton adversaire et toi-même, car tu ne prendras plus en compte tes besoins et tes limites…

Mon enfant, tu dois anticiper le progrès…

Je veux dire : faire ce qu’ils attendent, être admiré…

Mon enfant, tu me fais beaucoup de soucis… Tu dis:

« Le seul progrès qui existe est le progrès vers l’amour. …
Le seul changement qui vaille la peine est un changement du cœur.  »

 

 

Mon enfant, ce n’est pas ainsi que tu réussiras !

 

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