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foi

Les trois croix du calvaire

Publié le par Perceval

La ‘Bonne Nouvelle’, c’est l’annonce, par Jésus, du ‘ Royaume ‘…

Une autre bonne nouvelle, est que le ‘premier’, à suivre Jésus, est un brigand, dont le chemin croise celui du Christ au moment de mourir.. « Aujourd’hui, tu seras avec moi »


Au calvaire, il y a trois croix.


La réponse de Jésus vient au-devant de la confiance et des espérances du brigand : « Seigneur, souviens-toi de moi »

L’un des malfaiteurs l’insulte : « N’es-tu pas le « Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous avec. »

Jésus ne répond pas . L’autre brigand dit : « Tu ne crains pas Dieu ? ».


La confiance laisse la place à La Présence… Sa conscience laisse le champ du possible, puis dans la foi se place dans la présence de Dieu … Et c’est en se présentant soit même comme redevable, que l’homme se soumet à l’Amour de Dieu… Ce qui a converti le larron, ce n’est pas le regard d’amour ( comme pour Pierre ), c’est La seule Présence dans la souffrance… 

Là est la réponse à l’absurdité de la mort; vaincue par le Christ… Vivant !


Le Royaume est déjà là.

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La Vie, opportunité ou souffrance ? Christianisme et Bouddhisme

Publié le par Perceval

Plus personne aujourd’hui, ne devrait résumer la foi chrétienne à une invitation au renoncement, au sacrifice et donc à la souffrance. Pourtant, en opposition à l’Evangile, l’opinion commune rapporte - que la sexualité et les « biens matériels » relèvent du péché… ! - Que, la souffrance est positive, parce qu’elle dispose en quelque sorte d’une valeur marchande. Elle permet de racheter le péché.. !

La question de la cohabitation de Dieu et du mal se pose depuis toujours. Épicure déjà avait dit que si le mal existe, soit Dieu n’est pas tout-puissant, soit il n’est pas bon.

C’est pourquoi le stoïcien fait en sorte que la douleur ne puisse l’atteindre, et peut-être par héroïsme ,ceci interdit la plainte … Dommage !

En effet, l’évacuation de la souffrance ne conduit-il pas fatalement à l’exclusion de celui qui souffre ?

 

« Aujourd’hui, nous préférons reconnaitre que Dieu subit lui-même le négatif, qu’il souffre et qu’il meurt en Christ. Nous récusons la conception classique du Dieu absolu, impassible et immuable. La toute-puissance de Dieu ne consiste pas à se tenir loin des aléas du monde, mais à surmonter perpétuellement le mal de l’intérieur. Pour sa part, l’amour de Dieu ne relève pas d’une bonté abstraite, mais du risque, en chaque homme, de s’exposer à la perte de soi, en s’engageant à la vie et à la mort, pour que triomphe la vie. »

D’ailleurs , France Quéré, membre de la Fédération protestante, estime que la logique est de combattre la douleur: «Le sens de la souffrance se situe toujours dans la lutte que l'homme va mener contre elle.»

 

Le Bouddhisme explique la souffrance, par l’enseignement de l’impermanence… Si nous n'acceptons pas le fait que tout change, nous ne pouvons trouver la parfaite sérénité. Comme nous ne pouvons accepter la vérité de l'impermanence, nous souffrons. La cause de la souffrance est donc notre refus d'accepter cette vérité.

Sans doute que, pour le bouddhisme, vouloir rester à interroger le Mal et la souffrance, c’est rester au niveau inférieur, celui du moi et des activités du mental

 

Je pense que la vie est opportunité, plus qu’elle n’est souffrance…

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Le Saint et le chevalier

Publié le par Perceval

La sainteté sur la voie de la grande «  petite Thérèse » a la côte chez les catholiques… Manière de tourner le dos au XIXème siècle et de rayer définitivement tout jansénisme sur le chemin qu’est le Christ.

Dieu est tout Amour … Thérèse utilise l’ascenseur de la 'toute confiance'; petite, elle se lance dans ses bras…

Alors… Avancer sur «  la voie du chevalier », semble bien prétentieux. Pourtant, je chemine plus sur les traces de Perceval, que sur celles de sainte Thérèse de Lisieux ; et ce me semble pour moi, plus naturel, plus en phase avec ‘le monde’.


Et, ce serait faire un bien mauvais procès, que d’opposer le saint au chevalier. ( je veux parler du chevalier engagé dans la quête du Graal). 
Pour le figurer, il n’y a qu’à comparer :-  le jeune homme retenu dans sa ‘gaste forêt’ qui croise des chevaliers, les prenant pour Dieu, et – Perceval, à son retour vers le château du Roi pêcheur, qui se confesse à l’ermite, abandonnant son armure et ses armes … C’est là, qu’au seuil de la sainteté, il peut dire avec Saint-Paul :

« Jésus m’a dit : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » Je mettrai donc bien plus volontiers ma fierté dans mes faiblesses, pour que la puissance du Christ repose sur moi. Aussi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les désarrois, dans les persécutions et les angoisses, pour le Christ ; en effet, c’est quand je suis faible que je suis fort. » 2 corinthiens 12/9 


La quête du Graal est un pèlerinage, une quête de soi, un parcours initiatique… donc une expérience personnelle.

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La spiritualité du chemin.

Publié le par Perceval

Je découvre cette citation de Kafka : « Il ya un but, mais pas de chemin ; ce que nous nommons chemin est hésitation. »…
Je lierais volontiers cette proposition à notre manière quotidienne de vivre. Volontariste, elle privilégie l’action, et semble dédaigner la profondeur de l’instant…

***


Chrétien, je retiens le témoignage de Jésus « " Je suis le chemin, la vérité, la vie ». Même si le but eschatologique de notre existence, est « la vie éternelle » ou « le Royaume », nous tentons de le vivre dès à présent sur le chemin qui nous y conduit.

Nous sommes en route, une éventuelle ‘installation ‘ serait illusoire…

Abraham partit sans savoir où il allait, il connaît la direction, mais pas le but; il se lève, part et va vers ... lui-même….


« Et, on ne peut découvrir le but qu’en faisant le chemin. Faire l’expérience de l’accueil simple des événements qui nous arrivent sur le chemin... Et un nouveau chemin se trace, inattendu…

Ce qui fait la spiritualité du chemin, ce n’est pas le chemin lui-même, qui d’ailleurs n’est pas encore là, mais c’est de croire en la possibilité d’un chemin, c’est de savoir qu’il existe un chemin pour passer à travers.

Expérimenter le “chemin” comme une manière de vivre, une quête, la quête de quelque chose qui n’est pas là, ni disponible, ni évident, mais dont j’ai, dont nous avons l’intuition de l’existence. C’est le mystère de ma vie qui laisse quelque traces sur ma route. Nous sommes plus grands que notre chemin, que tous les chemins que nous avons pu réaliser: c’est justement ce qui nous maintient en route. »

C’est une spiritualité de la route, que décrivent ainsi ceux qui ont ‘cheminé’.

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Je construis une cathédrale

Publié le par Perceval

 

R

aymond Lulle, philosophe, alchimiste, poète, mystique et missionnaire majorquin du XIIIe siècle, descendant d'une famille noble catalane, passant devant un chantier, demande à un ouvrier qui taille des pierres : "Que fais-tu ?" : "Je taille des pierres" lui répond cet homme. Il pose la question à un deuxième ouvrier qui lui répond : "Je gagne ma vie". Enfin, le troisième, à qui il fait la même demande affirme resplendissant :"Je construis une cathédrale" ...


Passer du ' faire ' à l' ' être ' . Et en cela, répondre au dessein particulier que ‘Dieu’ a pour chacun de nous…

Jésus reconnaît la vocation de chaque personne qu’il croise, et non pas dans ce qu’elle fait, mais dans ce qu’elle est… Ainsi, pour le ‘ jeune homme riche ‘ou Marie la sœur de Marthe…

 

Aussi, encore plus avant que le but que je peux me donner dans cette vie ; cette même histoire est parfois complétée par ceci :

Enfin, à  un dernier homme taillant sa pierre, tout comme les autres et manifestement en extase.

Il lui demanda ce qu’il faisait, il répondit: « - j’œuvre pour la gloire de Dieu! »

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Marthe Robin

Publié le par Perceval

Je rentre d’une retraite en silence, tout à côté où vivait Marthe Robin. Cette femme, clouée dans un lit pendant plus de cinquante années, a fait de sa vie un terreau dans lequel nous puisons, à notre mesure, une spiritualité catholique exigeante et féconde …

 


Qui est Marthe Robin ? (version officielle réactualisée)          site: martherobin. -

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Humain

Publié le par Perceval

A l’école de Simone Weil, je dirais qu’ être humain ne suffit pas, notre devoir est d’accéder à notre Humanité.
Quant à la Foi, chemin d’Humanité, elle deviendrait suspecte dès lors qu’il y aurait trace d’une récompense …

A tel point que «La religion en tant que source de consolation est un obstacle à la véritable foi, et en ce sens l'athéisme est une purification.» [ Simone Weil ]

"Les religions qui ont conçu ce renoncement, cette distance volontaire, cet effacement volontaire de Dieu, son absence apparente et sa présence secrète ici-bas, ces religions sont la religion vraie, la traduction en langages différents de la grande Révélation. Les religions qui présentent la divinité comme commandant partout où elle en a le pouvoir sont fausses. Même si elles sont monothéistes, elles sont idolâtres" Simone Weil, on trouve cette formulation dans son écrit de 1942, Formes de l'amour implicite de Dieu, in Oeuvres complètes, Paris, Gallimard, 2008, tome IV, "Écrits de Marseille", I, p. 291.

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Dieu est .... dans les cieux.

Publié le par Perceval

Extrait de Laurence Freeman o.s.b., Jésus, le Maître intérieur, Paris, Albin Michel, 2002, p. 164-165.

 

Pour trouver Dieu, il faut donc perdre Dieu, du moins nos idées et images primitives de Dieu. Ce détachement sera douloureux, sur un plan individuel et pour la communauté dont nous faisons partie. La psyché subit une transformation à un niveau profond. Même un non-religieux sentira la douleur de perdre un Dieu rassurant et familier. Douleur mais aussi joie accompagnent la découverte du vivant mystère, car les idoles que nous devons abattre sont intimement mêlées à l’image que nous nous faisons de nous-mêmes.

 

Le sentiment de séparation de Dieu est nécessaire à l’individuation spirituelle, ce qui est particulièrement douloureux et troublant pour les personnes attachées à une religion. Le premier effluve du Royaume s’apparente moins à une découverte de Dieu qu’à une perte ou même à un rejet sacrilège du Dieu qu’elles reçurent d’abord avec confiance. Mais au-delà du vide atroce de l’absence, Dieu se rencontre dans la stupeur de la pure présence.

 

Lentement l’évidence s’impose que la perte de l’image est la condition sine qua non pour découvrir l’original. Perdre son chemin est la véritable manière de chercher Dieu. Cette vérité sur la vision de Dieu révèle une autre loi que nous n’avons peut-être même pas conscience de suivre : pour trouver notre vrai Soi nous devons perdre nos moi-ego. Pour approfondir une relation, nous devons lâcher le partenaire. Alors, l’absence se transforme imperceptiblement en mystère de la présence. Du moins, nous prenons conscience que l’absence de Dieu signale l’impossibilité pour nos capacités de compréhension d’appréhender la vraie présence de Dieu.

 

Selon Thomas d’Aquin, tout ce que nous pouvons dire de Dieu avec exactitude, c’est que Dieu est, mais non ce qu’il est. Dieu n’est donc pas sans lien avec le mystère que nous sommes pour nous-mêmes. S’il est vrai que Dieu reste toujours un mystère pour nous, il est vrai également que nous sommes un mystère pour nous-mêmes. Le mystère, finalement, est celui d’exister tout simplement, que toute chose existe. Cet émerveillement est une faculté humaine fondamentale et, selon Aristote, la clé de voûte de la philosophie. La merveille d’être humain est dépendante de la merveille du mysterium divin. Ce mystère de Dieu est l’affirmation biblique essentielle sur Dieu. Malgré la somme de pensées et de rituels qu’elle a accumulée, la théologie chrétienne repose sur la connaissable inconnaissabilité de Dieu.

 

« Si vous avez l’intelligence de ce que vous voulez dire, note saint Augustin, ce n’est pas Dieu ; si vous avez pu comprendre, vous avez compris autre chose que lui. Si vous croyez l’avoir compris, vous êtes le jouet de vos propres pensées. »

 

 Cette humilité (et cet humour) radicale face à l’ineffable mystère de Dieu est le fondement de la tradition chrétienne. Or, du cœur de cette tradition émane une autorité qui libère. Ses maîtres, témoignant d’une sage inconnaissance, d’une humble et docte ignorance, indiquent le chemin conduisant au Royaume.

 

 Méditez pendant trente minutes

 

Rappelez-vous : Asseyez-vous. Restez immobile et le dos droit. Fermez doucement les yeux. Soyez détendu mais vigilant. En silence, intérieurement, commencez à dire un mot unique. Nous recommandons le verset de prière « Maranatha  qui signifie « Viens, Seigneur » en araméen. Récitez-le en détachant chaque syllabe. Ecoutez-le tout en le disant, doucement, mais sans discontinuer. Ne retenez et n’entretenez aucune pensée, aucune image, spirituelle ou autre. Laissez passer les pensées et les images qui surgissent. Ramenez simplement votre attention – avec humilité et simplicité – sur la répétition intérieure de votre mot dans la foi, du début à la fin de votre méditation.

 

Après la méditation

 

Rumi, “The Level of Words”, extrait de The Soul of Rumi: A New Collection of Ecstatic Poems, traduction anglaise de Coleman Barks, New York, Harper SanFrancisco, 1991, p. 77.

 

Le niveau des mots

 

Dieu a dit : « Les images liées au langage humain ne me correspondent pas,

Mais ceux qui aiment les mots doivent en user pour s’approcher. »

Souviens-toi simplement que c’est comme si tu disais du roi : « Il n’est pas un tisserand. » Est-ce vraiment une louange ? Quelle que soit cette déclaration, les mots se situent à ce niveau-là de connaissance de Dieu.

Texte tiré de la newsletter de http://www.wccm.fr/   ->    link

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Le commandement d’aimer

Publié le par Perceval

 « Jésus va droit à l’essentiel. Il s’agit d’aimer. Aimer Dieu de tout son cœur, c’est-à-dire de toute sa volonté. Dans la Bible, le cœur ne désigne pas l’affectivité, le sentiment, mais le centre de la personne, de ses décisions, de ses projets. La foi n’est pas un battement de cœur sentimental. Aimer, c’est un choix. De tout ton cœur et de toute ton âme. En hébreu, c’est la vie. Et de tout ton esprit, c’est-à-dire de tout ton pouvoir, de tous tes dons, de toutes tes capacités. L’amour n’est pas irrationnel, vague, aléatoire. Il ne « rend pas aveugle » mais clairvoyant, intelligent, décidé. Aimer Dieu donne sens et clarté. Pour aimer vraiment, il ne faut pas être une brute, il faut être intelligent. » Van Aerde Michel , dominicain.


L’Amour est de l’ordre de la raison :

L’Amour est une réponse à la question du sens de la vie, elle est la logique de certains choix et peut motiver un engagement.


L’Amour est de l’ordre de la volonté :

Bien sûr, quelques hormones motivent mes préférences… Mais la ‘ Voie du Christ ‘ m’enseigne de tourner mes yeux vers l’Autre, l’Inconnu, l’étranger, le Prochain, le Frère qui se révèle comme tel non par ce qu’on sait de lui, mais parce qu’il est le visage de Dieu…

C’est ainsi que s’exprime le « commandement d’aimer » qui parcourt la Bible…

 

Amour qui s’éprouve comme une assignation à aimer comme si, nous entendions une voix nous dire :

 

« N’es-tu pas le gardien de ton frère ? »   

 

C’est d’ailleurs l’idée forte de St Paul, qui remet la Loi à sa place :

 

« Celui qui en effet aime l’autre   la loi il a accompli »  (Rm 13, 8)

« accomplissement donc de la loi    c’est cela l’amour » ( Rm 13,9)

 

Et moi, qui n’aime pas ou qui aime mal … ?

Je ne crains pas, cependant, de tenter le chemin chrétien… Est incrusté en moi, la fausse idée que l'impie, le pécheur, l'injuste contrevenant à la loi de Dieu, ne mérite pas de s’appeler disciple.

Or Jésus objecte et dit : " Je ne suis pas venu appeler le juste, mais les pécheurs. " Bref, Jésus bouleverse la clarté des repères courants… , en effet, la position du ‘Dieu de Jésus’ à l'égard des hommes, n'est plus régie par la justice distributive, celle qui punit et récompense, mais par l'agapè, l'amour…


Le commandement d’aimer

"Est-il possible de « commander d’aimer » ? L’amour dont Jésus nous parle n’est pas de l’ordre du sentiment, de ces mouvements émotionnels qui nous commandent plus que nous ne les commandons, nous portant vers les uns, nous détournant des autres, au gré de nos humeurs, de nos histoires, de nos affections. Il existe véritablement un vouloir aimer, qui engage de la façon la plus noble nos existences. Nos vies s’appuient sur une colonne vertébrale, sur la seule dimension dont nous avons un authentique contrôle : notre volonté.

Cette volonté est le lieu même de notre liberté, de notre responsabilité et partant de notre dignité. Elle est le creuset de nos engagements et de nos réalisations, humaines et spirituelles.

Il existe un vouloir aimer qui passe par un décentrement de tout notre être, nous donnant de trouver notre joie dans la joie de l’autre. Lorsque le commandement de Dieu et mon vouloir propre ne font plus qu’un, lorsque ma volonté et celle du Seigneur sont conjointes, alors je suis pleinement libre, sans entraves pour me porter par moi-même vers ce pour quoi je suis fait : aimer, et être aimé, pour toujours." Antoine de Romanet (curé de Saint Louis de France, la paroisse catholique francophone à Washington)

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Un chemin étroit, mais pas secret ...

Publié le par Perceval

«Seigneur, ils sont peu nombreux ceux qui sont sauvés ?’ Et Jésus répond : ‘Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, parce que beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer, mais n’y arriveront pas’ ».


« Que signifie cette ‘porte étroite’ ? Il s’agit peut-être d’un passage réservé seulement à certains élus ? »

Diagnostic d’une « tentation » encore « actuelle » « d’interpréter la pratique religieuse comme source de privilèges et de sécurités ».

« En réalité, le message du Christ va justement dans le sens opposé : tous peuvent entrer dans la vie, mais pour tous, la porte est ‘étroite’. Il n’y a pas de privilégiés. Le passage à la vie éternelle est ouvert à tous, mais il est étroit, car exigeant, parce qu’il requiert engagement, abnégation, mortification de l’égoïsme ».

Le « passeport » pour la vie éternelle, « la vraie amitié avec Jésus » qui « s’exprime dans la façon de vivre : elle s’exprime par la bonté du cœur, par l’humilité, la douceur et la miséricorde, l’amour de la justice et de la vérité, l’engagement sincère et honnête pour la paix et pour la réconciliation ».

Rien de très original... Mais , on fait dire tant de choses aux catholiques, alors il est intéressant de savoir que ...
Ces propos sont ceux du pape Benoît XVI, qui commentait cette page d’évangile. ROME, Dimanche 26 août 2007
http://www.zenit.org/ . De plus, je les ai lu sur le site : http://www.buddhachannel.tv/..!

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