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" Pourquoi le christianisme fait scandale " Jean-Pierre Denis

Publié le par Perceval

" L'assoupissement du christianisme tient à ce qu'il ne scandalise plus. Le sens est englouti dans les rites, les lois, le verbiage idéologique, vieux et moral. Nous avons beau faire, nous apparaissons comme des bravaches de la croix et de la résurrection, des pensionnés de la rédemption, préoccupés de nos conflits intérieurs et de nos crises de conscience. "  

SULIVAN J. ( 1913 - 1980 ) L'Écart et alliance

  l'ange blessé

 

Le christianisme a été renvoyé aux marges, celles " des faibles qui ont besoin d'espérances... ? " .  Et bien, ce sont des marges qu'une " Contre-culture " agit ... ( Et, il ne s'agit pas ici du Marie fessant jésusrepliement frileux d'une tradition qui serait "morte " ...! ) . Le chrétien ne peut être qu'un « Citoyen critique » sans être un ennemi de la République. Le chrétien se doit d'être un « objecteur de conscience ». Le paradoxe qu'exploite l'ouvrage est le suivant : « Ce qui atteint [le christianisme] ne l'a pas détruit, plutôt affaibli comme une maladie point mortelle, et obligé à se ressaisir, enrichi d'une expérience qui est une forme de résilience culturelle. »

 

J P Denis livreRessourcer la culture consistera pour le christianisme à « rechercher ce qui, dans la continuité de la Tradition, autrement dit dans le patrimoine vivant de la foi, peut être de nature à sauver et non à condamner la raison, la science, l'art, l'amour, le sexe… » (p. 185). Ainsi: seul le christia­nisme peut « sauver ce qui l’a perdu et tout reconstruire : le sexe, la loi, la science, la raison, l’éducation, l’esthé­tique, le sens… en un mot la culture. »

 

J.P. DENIS un christianisme qui se construit contre : la privatisation de Dieu, la tyrannie du marché, la normalisation du sexe, le bébé objet, le désir de puissance. La foi chrétienne ouvre ainsi une parole publique quitte à déranger, une économie du don, une « chasteté d'objection », autant de valeurs contre-culturelles qui, mal comprises, laisseraient penser - encore une fois - que le christianisme est la religion des faibles. Il faut aller au bout de cette critique car elle est orgueilleuse :

post-humain" Le christianisme apparaît comme un culte masochiste quand, au contraire, il souligne à quel point nous nous complaisons dans une terrible jouissance au lieu d'accéder enfin au bonheur d'être nous-mêmes dans ce que nous avons de pauvre, peut-être de pitoyable, et sûrement de divin (p. 258)."

 

Catholiques, nous sommes convaincus, avec Benoît XVI, que " la mort de Dieu " aboutit nécessairement à la mort de l’homme. D'ailleurs, le  " post-humanisme " ( notre prochaine dictature ...? ) exprime aujourd'hui insidieusement un certain dédain envers l’humanisme qu'il trouve « aimable et insignifiant » ...

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La crise et le catholicisme...

Publié le par Perceval

Eloigné des " idées reçues " et même si le "magister " ne me dicte pas ma conduite: comme catholique je suis attentif à ce que communique mon église.  Cet avis, tout clérical qu'il soit, m'invite à m'interroger, me questionner; et je suis libre ensuite, en toute conscience, de discerner ce qui est bon pour moi...

Sur la crise, j'ai relevé - ci dessous - des propos " catholiques ":

 

De Gaël Giraud, jésuite, économiste, CERAS, CNRS, École d’Économie de Paris.

- Le Traité de Lisbonne interdit de monétiser directement les dettes publiques des États (i.e., sans passer par les marchés) par crainte d’une poussée inflationniste. Mais pourquoi avons-nous été si réticents à courir ce risque pour sauver un État, alors que nous l’avons fait pour les dettes bancaires, largement monétisées en 2008 ? Un État vaudrait-il moins qu’une banque ? dollars-marchands-du-temple.jpg

( ... ) que l’épouvantail de l’inflation est agité, aujourd’hui, à tort par ceux qui sont opposés à une monétisation des dettes souveraines.

( ...) d’ouvrir un nouveau sentier de croissance européenne. Celle-ci ne peut dépendre que de notre demande interne, donc de la hausse du pouvoir d’achat des classes moyennes européennes – tout le contraire du plan d’austérité exorbitant que Bruxelles et le FMI imposent aujourd’hui à Athènes, avant, que la France et l’Allemagne ne l’exigent de l’ensemble de la zone euro, dans l’espoir de « rassurer » des marchés pris de panique.

 

De Etienne Perrot, jésuite, économiste, Genève , Février 2012:

- Non sans risque politique, les évêques de la Commission des Épiscopats de la Communauté européenne (Comece) se prononcent en faveur d’une économie sociale de marché, formule née dans l’Allemagne d’après-guerre et reprise dans le traité de Lisbonne de 2007...

- (... ) Les évêques soulignent combien la concurrence n’est pas un produit naturel. Pour être préservée, elle doit être organisée. Ils rappellent le rôle indispensable des initiatives mutualistes et coopératives, mieux à même, souvent, de répondre à des besoins que le marché peut difficilement valoriser. Au-delà des ajustements budgétaires, la Comece pointe avec juste raison pour l’intégration budgétaire, sans laquelle monnaie et marché ne peuvent que déraper. C’est d’ailleurs la seule manière crédible de préserver la substance de la protection sociale et le souci écologique.

- (...)  la crise ne pourra être surmontée  sans que la sphère financière ne participe largement à la solution par prélèvement sur ses bénéfices.

-

Je suis l'argentLa Comece s’engage sur des propositions politiques qui provoqueront, sans aucun doute, de fortes empoignades : régulation de la sphère financière dont l’importance systémique n’échappe désormais à personne ; restauration des liens entre risques, responsabilités et rémunérations ; limitation des rémunérations des dirigeants ; impôt exceptionnel sur les banques et institutions financières ; taxation des transactions financières ; intégration politique européenne ; changement de l’assiette des cotisation sociales ; investissement dans l’éducation et dans la promotion des familles ; proposition d’un droit européen des contrats ; aide publique aux pays en développement jusqu'à concurrence de 0,7 % du PIB ; économie respectueuse des cycles et des rythmes de la nature «ce qui implique de changer notre rapport aux aliments, à l’énergie et à l’eau » ; en matière de relations internationales, la Comece promeut, à la suite de la récente note du Conseil pontifical Justice et paix [2], une « autorité publique mondiale à compétence universelle ».

- (... )

c’est la traduction politique (car politique il y a dans cette contribution de la Comece) des principes moraux de subsidiarité et de solidarité, lignes de force de la doctrine sociale catholique.

 

Dans "la Croix " ( 5 Nov 2011) :

- dans Caritas in veritate, Benoît XVI met en garde contre les dérives de la finance. Mais en rappelant aussi que « l’être humain est fait pour le don », il invite à faire en sorte que le principe de gratuité et la logique du don trouvent « leur place à l’intérieur de l’activité économique normale ». Et il est probable que nous ne sortirons pas de la crise sans que la gratuité et le don nous aient libérés du poids de la dette et de la violence qu’elle suscite.

 

Dans un document du Vatican, intitulé "Pour une réforme du système financier international dans la perspective d'une autorité publique à compétence universelle":

- Le Vatican met en garde contre "l'idolâtrie du marché" et "l'idéologie néo-libérale" selon laquelle les problèmes actuels seraient exclusivement d'ordre technique.

"La crise a révélé des attitudes d'égoïsme, de cupidité collective et d'accaparement des biens sur une vaste échelle", poursuit-il, ajoutant que les économies mondiales devaient assumer une éthique de la solidarité entre pays pauvres et riches.

-( ... ).L'importance des facteurs éthiques et culturels ne peut donc pas être négligée ou sous-estimée. En effet, la crise a révélé des attitudes d'égoïsme, de cupidité collective et d'accaparement des biens sur une vaste échelle. Personne ne peut se résigner à voir l'homme vivre comme un loup pour l'homme , selon le concept mis en évidence par Hobbes . jesus chasing merchants templ hi

 

Le document pointe une orientation de style libéral – réticente à l'égard des interventions publiques dans les marchés ,  qui dit-elle,  a fait opter pour la faillite d'un institut international important, en pensant ainsi pouvoir limiter la crise et ses effets. Ce qui, hélas, a entraîné la propagation du manque de confiance, qui a induit des changements soudains d'attitudes réclamant des interventions publiques sous différentes formes et de vaste portée (plus de 20 % du produit national) afin de tamponner les effets négatifs qui auraient emporté la totalité du système financier international. .

Le coupable serait donc l'idéologie du marché :  Avant tout un libéralisme économique sans règles ni contrôles. Il s'agit d'une idéologie, d'une forme d' apriorisme économique qui prétend tirer de la théorie les lois de fonctionnement du marché et celles dites lois du développement capitaliste, en exacerbant certains aspects. Une idéologie économique qui fixe à priori les lois du fonctionnement du marché et du développement économique sans se confronter à la réalité risque de devenir un instrument subordonné aux intérêts des pays qui jouissent concrètement d'une position avantageuse au plan économique et financier. (N°1)

 

Le Conseil Pontifical Justice et paix met en garde  contre le risque d'idolâtrie du marché qui ignore l'existence des biens qui par leur nature ne sont et ne peuvent être de simples marchandises (n°2) et souhaite promouvoir une  éthique de la solidarité , régulant le marché.

 

DE LA DOCTRINE SOCIALE DE L'ÉGLISE 

«  Le marché libre ne peut être jugé sans tenir compte des fins qu'il poursuit et des valeurs qu'il transmet au niveau social. De fait, le marché ne peut pas trouver en lui-même le principe de sa propre légitimation. Il revient à la conscience individuelle et à la responsabilité publique d'établir un juste rapport entre les fins et les moyens. Le profit individuel de l'agent économique, bien que légitime, ne doit jamais devenir l'unique objectif. À côté de celui-ci, il en existe un autre, tout aussi fondamental et supérieur, celui de l'utilité sociale, qui doit être réalisé non pas en opposition, mais en cohérence avec la logique du marché. Quand il remplit les importantes fonctions rappelées ci-dessus, le marché libre sert le bien commun et le développement intégral de l'homme, tandis que l'inversion du rapport entre les moyens et les fins peut le faire dégénérer en une institution inhumaine et aliénante, avec des répercussions incontrôlables…. »

 
le Cardinal RENATO RAFFAELE MARTINO, Président du Conseil Pontifical « Justice et Paix » CITÉ DU VATICAN, Le 29 juin 2004

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Parabole de l'intendant impitoyable

Publié le par Perceval

Un président de banque centrale voulait régler ses comptes avec ses débiteurs. Il commence en VIGNON, Claude Crésusconvoquant quelqu’un qui lui devait 60 milliards d’euros. Comme cet homme n’avait pas de quoi le rembourser, il ordonne de saisir tous ses biens et de le mettre en prison en remboursement de sa dette. Mais, tombant à ses pieds, l’homme lui dit : « Prends patience envers moi, je te rembourserai tout ». Saisi de pitié, le président de banque centrale le laisse partir. En rentrant, l’homme trouve un de ses débiteurs qui lui devait 60 000 euros. Il se jette sur lui pour l’étrangler en disant : « Rembourse ta dette ». Celui-ci le supplie : « Prends patience envers moi et je te rembourserai ». Mais l’autre refuse et le fait jeter en prison. Ses compagnons, voyant cela, sont profondément attristés et vont tout raconter au président de la banque centrale. Alors, celui-ci le fait appeler et lui dit : Graines à dettes« Grossier personnage, je t’avais remis cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi j’avais pitié de toi ? » Dans sa colère, le président de la banque centrale le livra aux juges jusqu’à ce qu’il ait tout remboursé.

 

Il s’agit là, bien sûr, d’une transposition un peu maladroite de la parabole évangélique (Mt 18, 23-35). Mais Jésus lui-même ne se référait-il pas à la situation sociopolitique et économique de son époque pour évoquer le Royaume de Dieu ? Un Royaume qui concerne nos affaires humaines dans ce qu’elles ont de meilleur et de pire. La parabole rappelle ainsi le caractère choquant de nos prétentions à exiger le paiement de nos dettes envers et contre tout, même lorsque nous sommes dans notre droit.

 

 de Bertrand Heriard: Cet article a été publié dans La Croix du samedi 5 et dimanche 6 novembre 2011.

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Le mécanisme de la dette

Publié le par Perceval

Apprenez en quelques minutes ce qu'est la création monétaire par le crédit, le système des réserves fractionnaires, et l'article 123 du traité de Lisbonne... sans lesquels il est impossible de comprendre l'origine des dettes publiques et privées qui ravagent l'ensemble des pays développés.

 

 

 Vous vous rendez dans une banque demander un prêt, par ex 10.000 Unités de Monnaie (UDM).

Cette banque pourrait vous prêter une partie des économies de ses autres clients. Le total des prêts accordés à tous les demandeurs serait donc au maximum le total des économies déposées par tous les épargnants. Or, les banques prêtent bien plus de sous qu'elles n'en ont dans leurs coffres. C'est légal, elles ont le droit d'agir ainsi. Les banques prêtent donc des sous qu'elles n'ont pas.


Comment?

Par un jeu d'écritures très simple: on crée d'un côté une colonne "moins" avec 10.000 UDM que vous devez rembourser, et de l'autre côté une colonne "plus" avec 10.000 UDM que vous pouvez dépenser.

Le côté "plus", c'est le prêt, c'est de la monnaie que vous pouvez utiliser.

Le côté "moins", c'est votre dette.

Lorsque vous remboursez, le côté "moins" diminue pour tendre vers zéro.

Car, avant ce jeu d'écritures, la banque possède "zéro". Après le jeu d'écritures, il y a encore zéro puisque d'un côté on a plus 10.000 UDM, et de l'autre moins 10.000 UDM. Mais grâce à cette opération, 10.000 UDM ont été créés à partir de RIEN, et deviennent utilisables dans le monde RÉEL. Et il existe une contrepartie à ce "rien" devenu 10.000 UDM: vous êtes endetté pour cette même somme. Car bien que cet argent ait été créé à partir de rien, vous devez le rembourser.

La colonne "moins" permet à la banque d'exiger de vous un remboursement, et même de saisir vos biens (réels) si vous ne pouvez pas rembourser. En cas de non remboursement de cet argent créé à partir de RIEN, la banque saisira vos biens RÉELS: voiture, logement, meubles, bibelots, électroménager, hi-fi, etc.

Supposons que vous remboursiez. Vous rendez, en une ou plusieurs fois, les 10.000 UDM créés à partir de rien puis mis à votre disposition. La colonne "moins" 10.000 UDM passe à zéro. Nous revenons à la situation initiale: l'argent qui n'existait pas n'existe plus.


Mais ...

... la banque vous demande de lui verser, en plus de la somme prêtée, des intérêts. La banque vous a donné une somme d'argent, donc (en théorie) vous pouvez lui rembourser cette même somme d'argent. C'est comme un objet prêté que vous rendez. Par contre, la banque ne vous donne PAS de quoi lui verser des intérêts. Vous devez donc prélever ces intérêts sur la masse monétaire en circulation.

Or, normalement, la monnaie en circulation est (devrait être) le reflet du volume de biens et de services disponibles à un moment donné:

les consommateurs doivent (devraient) pouvoir acheter TOUS les biens et services disponibles,

les producteurs doivent (devraient) pouvoir écouler TOUTE leur production.

S'il y a plus de biens et services disponibles, il est normal d'augmenter la masse monétaire en circulation, afin que les achats puissent s'effectuer correctement (ou de baisser les prix, tout dépend du cas de figure et des choix).


Or, le mécanisme de la dette prélève de l'argent "réel" en circulation (correspondant aux biens et services réels disponibles sur le marché) pour le détourner vers les banques. Et cet argent ne sert pas uniquement à payer les salaires des employés de banque. Une partie devient PROPRIÉTÉ des banques. Les banques s'approprient de l'argent "réel" ("réel" car cet argent est un pouvoir d'achat sur des biens réels).

Chaque mois, des millions d'endettés (individus, entreprises, pays) versent des intérêts à leur banque. Ils rendent aux banques de l'argent emprunté, qui a donc temporairement augmenté la masse monétaire en circulation, et ce remboursement est normal. Mais en plus, à cause des intérêts, ils diminuent la masse monétaire "réelle" en circulation. A l'échelle d'un pays ou de notre planète, les banques s'approprient une énorme partie de la monnaie "réelle" et influent sur la facilité des échanges de biens et services réels.


S'il manque de l'argent en circulation, les clients ne peuvent acheter, les producteurs ne peuvent vendre, les banques s'approprient les biens des individus ou entreprises en faillite.

S'il y a trop d'argent en circulation, les prix flambent.

Avec cet argent, les banques peuvent à leur tour acheter des biens et services RÉELS. Les banques vont ainsi bien plus loin que leur rôle de gestionnaires de comptes et de prêteurs: elles attirent à elles, via les remboursements ou les saisies, de vastes quantités d'argent leur permettant de devenir petit à petit propriétaires de terrains, d'immeubles, d'entreprises, de médias, etc.

Les banques peuvent aussi garder pour elles une partie de ces sommes colossales, diminuant ainsi la masse monétaire en circulation, et freinant l'activité économique réelle. Les usines sont là, les machines sont là, les ouvriers sont là, mais plus rien ne fonctionne!!! Les banques peuvent aussi, à l'opposé, décider de créer suffisamment d'argent pour qu'un dictateur puisse financer une guerre ...


De plus ...

... quantité d'individus, d'entreprises, de pays, n'arrivent pas à verser leurs intérêts mensuels. Beaucoup de ces "entités", plutôt qu'on saisisse leurs biens (réels), demandent alors de nouveaux prêts afin de rembourser les anciens. Leur dette ne fait que croître. Ces "entités" en arrivent à verser aux banques PLUSIEURS FOIS le montant du prêt initial

Et dans le cas des pays, lorsqu'ils ne peuvent pas rembourser, les banques peuvent exiger d'eux diverses mesures économiques. Les banques peuvent par ex demander aux pays endettés de s'ouvrir aux importations des usines détenues par ces mêmes banques (ou par les financiers possédant les banques). Elles peuvent aussi exiger de ces pays qu'ils orientent leur production vers l'exportation afin de récupérer davantage d'argent chez les autres pays, et donc afin de pouvoir verser toujours davantage d'intérêts. Les banques prennent ainsi le contrôle de pays entiers. On peut en arriver à ne plus utiliser les terres agricoles pour les besoins des habitants de ces pays, mais pour cultiver des produits exportables. On peut en arriver (c'est la triste réalité) à connaître pauvreté, malnutrition, famine, dans des pays exportateurs de nourriture! C'est le cas de beaucoup de pays du tiers-monde aux mains du FMI (Fond Monétaire International), de la Banque Mondiale et de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Et ce trio s'intéresse de + en + à l'Europe ...


De plus (encore) ...

... l'argent des individus, entreprises, pays, ayant dépensé leurs prêts, se retrouve au final entre les mains d'un petit nombre de financiers (y compris des banques). Les millions de petites et grosses dettes sur notre planète, càd les millions de colonnes "moins", ont pour contrepartie quelques centaines ou milliers de  "gros possédants" ayant récupéré cet argent.

Une grosse partie, si ce n'est la totalité, des grosses fortunes, est donc la contrepartie des millions de dettes dans toutes les banques de tous les pays.

Je rappelle que les banques ont créé ces énormes quantités d'argent à partir de rien: d'un côté de la monnaie qui circule, de l'autre des dettes à rembourser. Les banques ont permis ARTIFICIELLEMENT d'un côté les grosses fortunes, de l'autre côté des millions d'endettés (individus, entreprises, pays).

Or je rappelle que la somme de tout ça est ZÉRO! La masse monétaire en circulation, nécessaire aux échanges de biens réels, est à peu de choses près la même, mais en plus on a permis par un JEU D'ÉCRITURES d'énormes fortunes et des millions de dettes.

On pourrait (pure utopie), annuler d'un coup dettes et grosses fortunes. La seule monnaie restante serait la masse monétaire en circulation pour les échanges de biens et produits RÉELS. On pourrait d'un coup "ré-initialiser" la situation ...

 

____La solution?__


• Les états, et NON les banques privées (les banques "fédérales" sont actuellement aux mains d'actionnaires privés), émettent la monnaie nécessaire (si besoin) à l'augmentation de la masse monétaire en circulation. Les états gèrent leur monnaie (augmentation ou diminution) eux-mêmes. Sans emprunter cet argent avec intérêts.

 

• Les états, et NON les banques privées, émettent la monnaie nécessaire à de gros travaux ponctuels, par ex suite à une catastrophe naturelle. Cet argent, à dépenser intégralement dans le pays concerné (pas de dividendes partant à l'étranger; pas de thésaurisation), sera tôt ou tard récupéré par l'état sous forme d'impôts et taxes (ou tout simplement annulé dans le cas d'une monnaie de consommation comme celle de "l'économie distributive"), et donc à la fin on revient à zéro. Il s'agit en quelques sortes d'un prêt sans intérêts. A la fin des travaux ponctuels, la masse monétaire en circulation revient à son niveau normal, mais la richesse réelle (routes, bâtiments, ...) a augmenté, et entre temps des salaires ont été versés, des familles ont vécu.

 

• Les banques privées peuvent facturer des services, mais ne prêtent rien aux états. On peut envisager la disparition totale du prêt avec intérêt. Les banques peuvent facturer leurs services, mais pas ad vitam aeternam. Elles peuvent par ex demander une participation ponctuelle aux bénéfices d'une entreprise réalisés grâce à leur investissement, mais uniquement en cas de profit. Autre ex, la construction de la maison d'un particulier (pas de profit financier pour le particulier) ne peut PAS donner lieu à des intérêts: le particulier ne paye que le temps passé par le banquier à gérer son dossier.

De +, les banques doivent cesser de détourner de l'argent vers les circuits financiers (Bourse), et ne doivent faire aucun profit. Les salaires des employés de banque retourneraient dans le circuit réel, ce qui est correct, et on n'a ainsi pas de "pompe à fric" permettant de bâtir des empires financiers dangereux pour tous. Et susceptible de permettre à quelques uns de se transformer en "maîtres du monde".(toute ressemblance...)

 

Au fait, pourquoi ne fait-on pas déjà tout ça, puisque ça a l'air si simple? Parce que les banquiers ont progressivement conquis le pouvoir depuis deux ou trois siècles. Ce sont eux nos vrais dirigeants (non élus), et non nos prétendus politiciens (élus).

Arnaud DELAGE http://batisseur.free.fr

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Relativisme des cultures et des religions ...

Publié le par Perceval

elkanah-and-his-wives« Contrairement à ce que dit l'idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas. » Claude Guéant.

 

« Si la barbarie de l'islam est l'islamisme, la barbarie de la culture à laquelle appartient M. Guéant reste le racisme. L'un et l'autre sont exclusivistes, niant l'altérité et s'estimant par nature supérieures. (…)

Ainsi les propos de M. Guéant ne correspondent pas à l'apport civilisateur de sa propre culture, ils confirment plutôt la propension à la barbarie qui loge en elle. »

Réponse de Abdelwahab Meddeb, auteur de " Pari de civilisation " (Seuil), dans le Monde.

 

pendusMon avis, et sans doute en serait-il de même pour les religions … ;  serait que si le relativisme consiste à dire que toutes les cultures se valent, qu’elles sont toutes justes et ont toutes droit à l’existence … se serait mépriser la raison, la controverse et par ce fait les autres cultures, elles mêmes. Par exemple, rien ne peut légitimer la violence, le racisme ou la xénophobie ..etc

Respecter la religion ou la culture de l’autre, c’est pouvoir s’adresser à elle, la critiquer sur les idées qu’elle défend. C’est surtout aussi, insister sur ce que nous avons en commun, et ce qui nous rend semblables. Et la Vérité ne se possède pas… !


Cette accusation ( de M. Guéant ) de « relativisme », ne me semble pas être une «  parole juste », parce qu’elle oppose les civilisations, les religions et surtout les hommes.

Notre désir devrait être, plutôt que la promotion de telle ou telle culture ou religion, la défense de l’humain… Et alors oui, le respect de l’humain, peut passer par la critique de tel fait culturel ou religieux …

Nous ne sommes pas « homme » ou « femme » par notre appartenance culturelle ou religieuse.

Les civilisations progressent ensemble, aucune n'est "aboutie"... Parler de supériorité de l'une par rapport à l'autre est absurde...! Et ce n'est pas du "relativisme " ...

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« La crise » et la foi …

Publié le par Perceval

Rien à voir… ?

Si «la crise» touche l’humain, elle interroge le catholique que je suis.Manif la crise c'est eux

Je n’ai pas de leçon à donner, mais j’ai la chance de pouvoir m’interroger, par ce qu’en disent divers « rabbi »... Aujourd'hui, Benoît XVI : En effet, il rappelle un rôle salvateur de la crise : celui de retrouver le sens de la sobriété  et d’abandonner le consumérisme .


Même si la véritable « espérance » n’est pas d’ordre politique, mais « hors du monde », c’est à dire au plus profond de nous; la « crise » a cet avantage qu’elle nous demande de nous positionner au milieu de nos frères… Il est intéressant, de remarquer que « crise », κρίσις, se traduit également par « jugement » , et nous savons, catholiques, que ce n’est pas le Christ qui juge, mais l’homme qui se juge lui-même …
Aussi, l’institution «  Eglise » ne peut pas, au nom du Christ, prendre une position politique. lavement des piedsCependant, nous savons que dans le contexte de la crise financière mondiale, les problèmes de fond sont ceux de l’éthique et de la morale. C’est à chacun, à l’écoute de la Parole et du magistère à prendre sa responsabilité. Ce qui est clair, c’est que l’Evangile est « Parole de Dieu » et appelle à une libération de l’homme de toute oppression.Doctr soc Eglise

Comme catholique, un acteur économique, n’est pas appelé à présenter seulement un « supplément d’âme », il a le devoir de réfléchir ( la doctrine sociale de l’église ) avec un objectif humaniste et spirituel.
L’essentiel, est « la dignité de chaque homme créé à l’image de Dieu, le bien commun, le fait que l’homme ne vive pas seulement de pain, le développement intégral, y compris spirituel, de l’homme. »

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Il y a cent ans: ... Jacques ELLUL

Publié le par Perceval

Jacques Ellul (1912-1994)
Historien du droit, sociologue, penseur de la société technicienne et de la modernité, théologien de l’espérance et de la liberté jacques-ellul


Jacques Ellul naît à Bordeaux le 6 janvier 1912, d'un père orthodoxe et d'une mère protestante. Après des études brillantes au lycée Montaigne (aujourd'hui Montesquieu), il commence son droit à la faculté de Bordeaux, et c'est pendant ses études qu'il se convertit au christianisme … C'est aussi à ce moment-là qu'il se lie avec Bernard Charbonneau (1910-1996), universitaire bordelais lui aussi. Dès cette époque, les deux amis créent ensemble des « clubs de presse » et des groupes de discussion pour réfléchir aux changements qu'entraîne le progrès scientifique : mouvement que l'on peut qualifier de « pré-écologique » et font ensemble le constat de l'impuissance politique face à la technologie .
Révoqué par le gouvernement de Vichy en 1940 comme fils d'étranger (son père était né à Malte), il s'improvise agriculteur et participe activement à la Résistance sans toutefois prendre les armes. Il renseigne le maquis, cache des prisonniers évadés et des juifs pourchassés, leur procure de faux papiers pour les aider à passer en zone libre.
En 1943, il passe son agrégation de droit romain et d'histoire du droit ; il est alors nommé Professeur à la faculté de droit de Bordeaux où il enseignera jusqu'à sa retraite en 1980.
Comme toute sa génération, Ellul est marqué par l'échec du Front Populaire, par le nazisme et par la guerre et souhaite s'engager en politique. Il prend une part active à la préparation des élections législatives d'octobre 1945. Inscrit au parti de l'Union Démocratique et Socialiste de la Résistance (U.D.S.R.), sa liste n'atteindra pas 5 % des suffrages en Gironde et n'aura aucun élu.


babylone babelUniversitaire, professeur de droit romain, auteur d'une Histoire des institutions en cinq volumes qui surprit ses pairs mais servit de référence à plusieurs générations d'étudiants en droit, enseignant aussi à l'Institut d'études politiques de Bordeaux, sociologue, Jacques Ellul se situait hors du champ de la spéculation philosophique et ne s'appliquait guère à lui-même la qualité de théologien. Hors les travaux consacrés à la spécialité austère qu'il avait choisi d'enseigner, Jacques Ellul a produit une œuvre considérable — quarante-huit livres, plusieurs centaines d'articles, plus d'un millier peut-être — et, quant au fond, abordé en profondeur les sujets et les domaines les plus divers autour de quelques idées-forces et peut-être même d'une seule ligne directrice qui traverse toute l'œuvre, de La Technique, ou l'Enjeu du siècle en 1954 au Bluff technologique de 1988, de Présence au monde moderne en 1948 à Combats de la liberté paru en 1983. Mais, avant l'œuvre écrite et aux origines de celle-ci, il y eut la rencontre d'un homme, Bernard Charbonneau, un engagement commun dans la mouvance personnaliste, et, pour Jacques Ellul lui-même, la naissance de la foi dont il est permis de penser qu'elle constitue la clé de son œuvre.
adultère Jésus
Ellul soumet à la même analyse rigoureuse de nombreux aspects du fonctionnement de la société moderne, la place — excessive — de la politique (L'Illusion politique, 1965), la mode des idées et les idées à la mode (Exégèse des nouveaux lieux communs, 1966), l'idéologie de l'exaltation de la technique (Métamorphoses du bourgeois, 1969), la communication (Propagandes, 1962 ; La Parole humiliée, 1980), les impostures de l'art contemporain (L'Empire du non-sens, 1980). Il consacre trois livres au phénomène de la révolution, à l'étude duquel il apporte sa connaissance profonde de l'histoire, de la pensée de Marx et des différentes écoles marxistes. En 1969 paraît Autopsie de la révolution, que suit en 1972 De la révolution aux révoltes, puis en 1982 Changer de révolution.
Autre pôle de l'œuvre, l'exégèse biblique depuis Le Livre de Jonas (1952) jusqu'à La Raison d'être, méditation sur l'Ecclésiaste (1987) en passant par Sans feu ni lieu (1975), sous-titré Théologie de la ville, celle-ci étant vue comme le lieu par excellence d'où l'homme cherche à se dresser en opposition à Dieu, L'Espérance oubliée (1977). Cependant, dans l'ordre de la réflexion théologique, les œuvres capitales, en prolongement de Présence au monde moderne, autre texte fondamental publié en 1948, quelques années avant La Technique, sont constituées d'un ensemble qui est une véritable somme, Le Vouloir et le Faire (Introduction à l'éthique chrétienne) en 1964, suivi, en 1973, en 1975 et en 1983 sous le titre Les Combats de la liberté, des trois volumes de L'Éthique de la liberté.
Jacques Ellul livrera également des réflexions plus personnelles dans La Foi au prix du doute (1980), À temps et à contretemps, paru en 1981...


Sources diverses: dont Encyclpédie Universalis ...

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Il y a 100 ans: 1912 ...

Publié le par Perceval

* La « République de Chine » est proclamée le 1er janvier 1912, elle est l'appellation du régime qui a mis fin à l'Empire Chinois (-221 - 1912) en succédant à la Dynastie Qing (1644 - 1912) . Ce nouveau régime, fut le gouvernement légitime de la Chine de 1912 à 1949.

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** Dans l’asile de nuit, le 1er janvier 1912 a lieu une intoxication alimentaire. Rosa Luxembourg :

« Juste avant que le carillon des cloches n’annonçât le commencement de l’an nouveau, cent cinquante sans-abri se tordaient dans les affres de la mort, soixante-dix avaient quitté ce monde. »

 « Et pas un ouvrier qui soit assuré contre l’asile, le hareng et l’alcool frelatés. Aujourd’hui il est solide encore, considéré, travailleur ; qu’adviendra-t-il de lui, si demain il est renvoyé parce qu’il aura atteint le seuil fatal des quarante ans, au-delà duquel le patron le déclare " inutilisable " ? Ou s’il est victime demain d’un accident qui fasse de lui un infirme, un mendiant pensionné ? »

« Chaque jour des sans-abri s’écroulent, terrassés par la faim et le froid. Personne ne s’en émeut, seul les mentionne le rapport de police. Ce qui a fait sensation cette fois à Berlin, c’est le caractère massif du phénomène. Le prolétaire ne peut attirer sur lui l’attention de la société qu’en tant que masse qui porte à bout de bras le poids de sa misère. »

 

*** 1912-04-20-France Son Premier Depart Pour NewYork

 

 

Le Paquebot "France" de la Compagnie Generale Transatlantique a son premier départ pour New York (20 avril 1912).

 

 

 

 

 

 

 

**** LIMOGESgare Oradour tramway pour Limoges 1912

L’arrivée du tramway en 1912 à Oradour transforme la vie du village. Il y a beaucoup plus d’échanges avec les grandes villes. On n’est plus qu’à 1h15 de Limoges.

 

****

L'Union: Inaugurée le 26 août 1911 au 14 de la rue de la Fonderie (actuellement 20 rue des Coopérateurs), la salle accueille, entre autres divertissements, dès ses débuts des projections cinématographiques Pathé.

Union Coopérative Limoges 3 1912

 

 

 

Madame Jové (épouse du photographe ) au jardin d'Orsay ( Lgs ) en 1912

 

Mme Jové au Jardin d'Orsay. Jean Jové vers 1912.

 

 

 

 

 

 

Et ...

 


Paris, janvier 1912. Adèle assiste au réveil d'un homme préhistorique Adèle Blansec Tardiretrouvé congelé dans la tourbe sibérienne et ramené à la vie par des savants. C'est le début d'aventures mouvementées pour Adèle et pour le Pithécantropus...

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Les Bonnes nouvelles de 2011 … en désordre …

Publié le par Perceval

  • 2011 c'est finiDeux journalistes français libérés après 18 mois de captivité … Stéphane Taponier (G) et Hervé Ghesquière ont été retenus en otage en Afghanistan pendant 18 mois. Libérés le 29 juin, Le 14 novembre ce sont trois nouveaux otages qui sont libérés au Yémen.
  • La générosité des Français en hausse malgré la crise  En 2011, les dons aux associations caritatives ont encore augmenté, confirmant la générosité accrue des Français en temps de crise.
  • Le Français Jules Hoffmann a reçu, lundi 3 octobre, le Nobel de Médecine pour ses travaux sur le système immunitaire.
  • Le « printemps arabe » … La liberté et la démocratie gagnent du terrain. La Tunisie a voté il y a quelques semaines, des élections devraient (théoriquement) avoir bientôt lieu en Egypte, et la Lybie s’est enfin débarrassée de la famille Kadhafi.
  • De Madrid à Paris en passant par Rome et Francfort mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du sud, le mouvement des indignés s'est répandu dans des centaines de villes à travers le monde. Influencés par le livre de Stéphane Hessel, auteur du best-seller Indignez-vous !Changer de vie
    • Le 11 mars, un séisme de magnitude 9 suivi d'un gigantesque tsunami s'abattent sur le Japon. La centrale nucléaire de Fukushima, située à 220 km au nord-est de Tokyo, est gravement endommagée. Les réacteurs en fusion qui menacent d'exploser doivent être rapidement refroidis afin de contenir les rejets radioactifs.  N'écoutant que leur courage, des centaines de volontaires luttent contre les incendies et tentent de refroidir les combustibles nucléaires en fusion, au péril de leur vie.
    • La Côte d'Ivoire, premier producteur de la fève du chocolat avec près de 40 % de la récolte mondiale, a battu son record de production de cacao pour la saison 2010-2011.
    • 50 000 jeunes pèlerins français se sont rendus à Madrid pour participer aux 26e  Journées mondiales de la Jeunesse.
    • La loi Zimmermann-Copé prévoit ainsi la féminisation des conseils d'administration, qui restent pour l'essentiel des bastions masculins. Dès 2012, 2 500 grandes entreprises devront composer avec au moins 20% de femmes dans leur CA.
    • En France comme aux Etats-Unis: le nombre des végétariens progresse.
    • Nous n’avons jamais été en meilleure santé. Selon les chiffres de la Banque mondiale, les progrès de la médecine vont sauver environ deux millions d’enfants nés cette année:
    • Grâce à la science, nous vivons mieux, et plus longtemps.
    • DSK 2011Nous sommes de plus en plus intelligents. Aux Etats-Unis et dans plusieurs pays développés, les secteurs technologique et scientifique progressent à une vitesse incroyable. Les trouvailles de cette année en sont la preuve: Google a inventé un robot pouvant assister à votre place aux réunions barbantes, et nous avons découvert une vingtaine d'exoplanètes, corps célestes en orbite autour de lointaines étoiles. Autre découverte majeure de l’année, le Cern (l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire) a réussi à « cerner » le boson de Higgs.
    • Nous sommes de plus en plus pacifiques. Joshua Goldstein l'écrivait récemment dans Foreign Policy: ces dix dernières années ont vu moins de morts provoquées par la guerre qu'aucune décennie du XXe siècle.
    • Les réseaux sociaux nous rapprochent encore davantage. Le Printemps arabe aurait sans doute été possible sans Twitter, mais l’outil a grandement facilité son organisation; grâce aux tweets, les manifestants ont pu tenir le reste du monde informé des événements (sans Youtube, la violence des forces de sécurité syriennes ne serait encore qu'une série de rumeurs non confirmées). 
    • Le football féminin au top. Cette année le sport français s’est offert une belle bouffée d’oxygène avec le football féminin.
    • la terre abrite désormais plus de familles – et plus d’amis potentiels – que jamais. En 2011, la barre des sept milliards d’êtres humains a été franchie. Soit sept milliards de convives à inviter autour d’une table, et quatorze milliards d’épaules pour pleurer lorsque la vie devient insupportable.
    • La peine de mort a reculé dans le monde. Le 9 octobre 2011, la France a fêté les 30 ans de l’abolition de la peine de mort. Notre pays fait partie des 139 pays à avoir aboli la peine de mort dans le monde. Sur les dix dernières années, 31 pays ont aboli la peine de mort. Selon un rapport d’Amnesty International, 527 prisonniers ont été exécutés dans le monde en 2010, un chiffre en baisse par rapport à 2009, avec 714 exécutions.
    • Les musées français font le plein ! À l’instar des salles de cinéma, les musées français ont fait le plein cette année. Ils attendent une hausse de la fréquentation de plus de 5 % en 2011, soit quelque 27 millions de visiteurs.
    • Le cinéma français ne connaît pas la crise. Selon les comptes du Centre national du cinéma (CNC) les salles de cinéma ont attiré environ 210 millions de téléspectateurs en 2011. Du jamais vu depuis… 1967 !
    • 1er de la planète… 77 000 tonnes, c'est la quantité de lin de qualité que la France produit en moyenne, chaque année. L'Hexagone est ainsi leader mondial, loin devant la Chine (20 000) tonnes... qui importe du lin français!!

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C'est une fille !

Publié le par Perceval

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