Le contraire du « dialogue œcuménique » :
Etre invité à s'intégrer à l'Eglise Romaine, et pour cela créer « l’équivalent d’un diocèse sans attache géographique, mais avec une orientation théologique particulière, et une personne nommée par Rome à sa tête », est la proposition de Benoît XVI, pour réaliser « l'unité de l'Eglise »... Les réformés pourraient être tentés de proposer aux catholiques le même schéma …!
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Le pape, Calvin et Luther priés par La Paix de s'entendre, 1600 |
Je préfère la démarche protestante qui offrent aux Églises réformées, luthériennes, méthodistes, anglicanes - régulièrement - des déclarations de communion réciproque... « En d’autres termes, elles se reconnaissent comme Église du Christ, sans pour autant établir un lien avec l’évêque de Rome. C’est une reconnaissance mutuelle dans l’altérité. » André Birmelé Pasteur, professeur de dogmatique à la Faculté de théologie protestante de Strasbourg, membre du Groupe des Dombes
De plus, savoir que cette initiative est tournée vers (en particulier) des églises luthériennes nord-américaines, particulièrement conservatrices... Elles n'augurent pas une lecture moderne des « signes des temps » .. !
Il reste la question : « peut-on être Église autrement que dans le système romain ? »
Source La Croix du 26/01/2013