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Les légendes du Graal

Sur la piste du Graal : le comte de l'X. -1-

31 Janvier 2019 , Rédigé par Perceval Publié dans #Contes Mythes Légendes, #Histoire, #La Quête du Graal, #Lieux de légende, #Mythe, #Templier, #XIXe, #Graal

Le comte de l'X. ramène de Palestine quantités d'antiquités et même quelques ''fausses'' reliques avec certificats. Ainsi : un fragment de la Sainte Eponge, un plâtre moulé dans l'Empreinte du pied du Christ laissées lors de l'Ascension et conservée sur le Mont des Oliviers. Plusieurs pierres, dont l'une proviendrait du Temple de Salomon, etc ...

 

Les Templiers, auraient mis en œuvre le plus grand trafic de reliques qui n'ait jamais existé... ! Ils se sont appropriés le Mont du Temple, et l'ont fouillé de toutes parts … Ils sont devenus les possesseurs et les convoyeurs des plus importantes reliques, comme des fragments de la Vraie Croix...

 

1119 : Fin de la restauration de la tombe du Christ par les Croisés et début des travaux de la nouvelle Basilique. Les futurs Templiers se sont emparés des reliques de la tombe du Christ pendant la restauration. Créé en 1120, par quelques chevaliers, l'Ordre du Temple s'est développé dans tout l'occident...

1146-1147 : Robert de Craon - le second maître de l'Ordre du Temple jusqu'en1149 - ramène en France une partie des reliques de la tombe du Christ. ...

En 1247, le patriarche de Jérusalem confie à un templier le soin d'apporter au Roi d'Angleterre Henri III, l'ampoule contenant le ''Saint Sang'' ...

Le 15 mai 1272, le maître du Temple Thomas Berard envoient en Occident « du bois de la vivifiante croix du Seigneur, des reliques de la Table du Seigneur, du sépulcre du Seigneur , etc.. Auparavant elles ont été authentifiées par Jean archevêque de Tyr, et par Humbert, frère du Temple et évêque de Banyas »

Graal de Valencia

Une relique très particulière, aurait été mis au ''secret'' : la Coupe de la cène, lors du dernier repas … Une coupe mythique jusqu'en son matériau, et son origine …

Pour ce qui est de la ''Sainte Coupe'', ou du Saint-Calice.. ; c'est à dire du Graal … Voici ce que le Comte retient de ses nombreuses interrogations auprès des archéologues, du moins ceux qui prennent au sérieux la question …

 

Une tradition veut qu’après la dernière cène, l’Apôtre Pierre ait pris le Graal pour l’emmener jusqu’à Rome. Il y serait resté jusqu’à la persécution de l’empereur Valerian (257-260). Nous sommes alors en 258 après JC, le diacre Lawrence reçoit du pape Sixte II les trésors de l'Église, avec la tâche de les protéger et les cacher ....

On soutient que le légendaire Calice pourrait être encore à Rome. Mais où? Peut-être, selon certains indices, dans la basilique Saint-Laurent hors des murs. Sur la tombe de Saint-Laurent, est clairement représenté un calice avec quelques gouttes de sang stylisées.

Pourtant, là à Rome, il y aurait une fresque qui représente Henri II, le duc de Bavière recevant une coupe en or de Lawrence. La coupe serait donc passée en possession des souverains de l'empire germanique ...


 

Sacre Catino ( Graal) de Gênes

Cependant, le Comte de l'X, évoque le ''calice de Gênes'', en lien d'ailleurs avec les templiers... Nous sommes alors à l'époque de la République de Gênes, une des républiques maritimes d'Italie. L'implantation des templiers ( Roger de Flor, y est connu..) s'est faite principalement dans les villes côtières et avait pour objectif de fournir des hommes pour les états latins d'Orient. A Gênes, donc, - commanderie templière ( Domus Templi de Sancta Fide , Sancte Fidei - la tradition dit que l'on conservait en sa cathédrale Le ''Sacro Catino'', transporté à Gênes par Guglielmo Embriaco dans le butin de la conquête de Césarée en 1101. Guillaume de Tyr le décrit comme un "vaisseau de la couleur la plus verte, en forme de plat de service" ( vas coloris viridissimi, in modum parapsidis formatum ) que les Génois disaient être en émeraude …

Une image moderne de Guillermo Embriaco ( chef militaire gênois) avec son drapeau - et le graal Sacre catino de Gênes

L'original aurait été caché ( dans ce cas, où?), et remplacé par une copie... En effet, lors la campagne d'Italie menée par Napoléon Bonaparte, la copie fut dérobée et emmenée à Paris en 1809... Et, une commission de l'Académie des sciences de l'Institut de France conclut que ce vase était fait en verre coloré, et non pas en émeraude... L'objet fut de plus rendu (en 1815) cassé ; et reste exposé à la cathédrale Saint-Laurent de Gênes.

 

Le Comte de l'X, fut ébranlé, par le récit de cette histoire... Ses recherches, lui ont permis de collecter diverses légendes autour de ce Graal … - Un Graal d'émeraude.

 

Le "Sacro Catino" aurait été rapporté, par les templiers croisés, résultat de leurs premières fouilles à Jérusalem... Dans les restes du temple construit par Hérode Ier le Grand en l'honneur d'Auguste à Jérusalem..

Non seulement, le Christ aurait bu dans le Sacro Catino, mais avant cela il aurait été offert par la reine de Saba (Yémen, Arabie) au roi Salomon pour garnir son temple construit pour abriter l'arche d'alliance, coffre contenant la table des Dix Commandements reçue par Moïse.

D'après Hérodote, cette coupe d'émeraude se trouvait dans le temple d'Héraclès à Agrigente.

Jacques de Voragine dans sa Chronique de Gênes (Chronicon januense, fin du XIIIe siècle) dit que Jésus et ses disciples mangèrent dans un plat d'or ou d'émeraude lors de la Cène, et que, selon certains livres anglais, Nicodème utilisa pour recueillir le sang du Christ, un vase d'émeraude appelé Sangraal.

 

Jean Danton, l'historiographe de Louis XII en fit une description en 1501 dans sa « Vie de Louis XII deuxième partie chapitre XXI » comme l'ayant vu :

« Ce très précieux vaisseau est une émeraude entaillée en manière d'un grand plat en largeur de deux palmes d'un si beau vert que toute émeraude mise auprès en est obscurcie et contient en rond au-dessus du plus large six palmes en quadrature au fond dudit plat est un autre petit rond fait au compas selon la proportion de sa grandeur et dès le bord de ce rond jusqu'au bout du plat sont six quarrures faites à la ligne et pour soutenir ce plat au-dessous sont deux anses de même pierre assez larges pour passer la main d'un homme et d'un travail merveilleux aussi dit-on que Jésus Christ au jour de sa cène le fit lui-même d'un peu d'argile. Ce trésor d'inestimable prix est soigneusement gardé dans le sacraire du grand dôme de Saint Laurent de Gènes. »
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C
Vous devriez citer Philippe d'Alsace qui a remis un livre à Chrétien de Troyes, le Vrai Graal est bien le Sacro-Catino, dont les éléments s'y retrouvent cachés dans son livre.....Voir le dernier chapitre de mon ouvrage qui est une Thèse, vers la fin du 1er trimestre 2021. Cordialement au Comte de l'X.
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