Edition de 1927 de Tristan et Iseult par Joseph Bedier

Joseph Bédier, à travers une édition du Roman de Tristan et Iseut destinée au grand public en 1900, fait timidement entrer l’héritage arthurien au sein de la littérature française… Ce fut le début d’un grand moment bédiériste de la traduction de l’ancien français… Aussi, sont proposés au grand public : la Légende de Guillaume d’Orange, et les Lais de Marie de France, transposés par aul Tuffrau.

Une nouvelle rédaction des Romans de la Table Ronde, par Jacques Boulenger qui a su conserver toute la saveur d’autrefois, avec des paragraphes plus courts, des phrases plus nerveuses, une allure plus vivante …

 

Albert Béguin propose une traduction de la Queste del Saint Graal, admirable de pudeur et de justesse, complétée dans le même esprit vingt ans plus tard par Yves Bonnefoy.

De très nombreux auteurs, de Péguy à Cocteau en passant par Aragon, Benoit ou Barrès ( Un jardin de l’Oronte) ont placé leurs écrits sous le signe du Moyen Âge, que ce soit d’un point de vue esthétique ou politique, marquant ainsi une nette rupture avec la méfiance, voire l’hostilité, qui caractérisait souvent les relations avec cette période depuis les Lumières ...